Crédit immobilier de France : coup de théâtre des actionnaires, coup de blues pour les salariés

Coup de théâtre incroyable dans le dossier crédit immobilier de France (CIF): le nouveau patron de l\'établissement en difficulté, Michel Bouvard, qui avait été nommé par l\'Elysée pour remplacer Claude Sadoun, à la fin de l\'année dernière, n\'a pas obtenu l\'aval des actionnaires réunis aujourd\'hui en assemblée générale. Ceux-ci ont toutefois voté à une courte majorité l\'apport de la garantie temporaire de l\'Etat, demandant plusieurs précisions par la même occasion. Les 56 SACICAP (Sociétés Anonymes Coopératives d\'Intérêt Collectif pour l\'Accession à la Propriété) encore à la tête de l\'établissement sous perfusion ont donc montré là leur mécontentement vis-à-vis de la solution défendue par le nouvel homme fort de l\'entreprise. Celui-ci milite pour la création d\'une nouvelle entité avec en soutien un établissement para-public. En l\'occurrence, la Banque Postale. Mais celle-ci ne veut pas en entendre parler, préférant récupérer 300 salariés du CIF qui en compte... 2.500.Quel avenir pour le CIF et ses 2.500 salariés ?Ce rejet rebat donc les cartes. Il va falloir maintenant trouver quelqu\'un d\'autre et recommencer à zéro. Et ce, alors que l\'établissement doit faire face en mars à l\'arrivée à échéance de nouveaux titres de dette. Une très mauvaise nouvelle pour les salariés de l\'entreprise qui osaient espérer qu\'une solution était en train de se dessiner. Le nouveau dirigeant aura-t-il les mêmes intentions que celles de Michel Bouvard? Va-t-on lui donner une autre feuille de route et avec quel calendrier? Beaucoup de questions ce soir pour aucune réponse. La mise en gestion extinctive du groupe semble, en tout cas, prendre aujourd\'hui le dessus. 
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