Quand Trump donne le vertige au Vieux Continent

Comment répondre à la rhétorique méprisante du nouvel occupant de la Maison Blanche à l'égard de Bruxelles ? Les Européens hésitent entre l'incrédulité et les déclarations d'intention et... ne changent rien.

« Non ! Pas lui ! » , se sont écriés, en substance, les députés européens début février après les déclarations tonitruantes du futur ambassadeur américain auprès de l'Union européenne. Invité de la BBC, Ted Malloch venait de déclarer :

«Dans une vie antérieure, où j'occupais un poste diplomatique, j'ai contribué à abattre l'Union soviétique. Peut-être qu'il y a une autre union qui a besoin d'être domptée.»

Cinq jours plus tard, les présidents des principaux groupes politiques au Parlement écrivaient aux présidents du Conseil européen et de la Commission, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker :

« Nous pensons que les personnes qui estiment que leur mission est de perturber ou de dissoudre l'Union européenne ne devraient pas être accréditées comme représentant officiel auprès de l'Union européenne ».

À défaut d'avoir pu empêcher l'élection de Donald Trump, les députés aimeraient que le Conseil européen et la Commission n'accréditent pas cet intrus. La Commission a répondu aux demandes des parlementaires en rappelant qu'il n'y avait « pas de nomination, par conséquent pas de demande d'accréditation et (que), en conséquence, ces questions étaient totalement hypothétiques ». Il est vrai que le précédent ambassadeur avait été nommé près de dix mois après la deuxième investiture du président Obama et confirmé encore cinq mois plus tard par le Sénat.

Tristesse, colère, dépit

C'est qu'à Bruxelles, la « trahison » du grand frère américain est accueillie par un sentiment qui oscille entre tristesse, colère et dépit. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a fait du président américain une tache sombre de plus sur l'agenda mondial, au même titre que les ambitions chinoises, la menace terroriste, l'agressivité russe, et le chaos au Moyen-Orient et en Afrique. Formulé dans une lettre adressée le 31 janvier aux chefs d'État et de gouvernement avant le Conseil européen du

3 février à Malte, le parallèle entre tous ces périls a jeté le trouble. « Trump, un ennemi ? Je ne sais pas. Les États-Unis, en tout cas, restent un allié et un ami », a temporisé un diplomate. Et de consentir, toutefois :

« Nous sommes confrontés à un genre de gouvernance un peu particulier », en référence aux tweets intempestifs du président américain.

Donald Trump fait peur. Il faut dire qu'il n'épargne rien à ceux qui restent, pour l'instant, ses principaux alliés militaires et commerciaux. Sa salve contre Angela Merkel, accusée de causer la « ruine » de son pays avec sa politique « catastrophique » d'accueil des réfugiés et de « manipuler » la monnaie européenne pour augmenter encore ses excédents commerciaux, n'a suscité aucune réaction de solidarité à l'égard de la chancelière allemande. En réalité, les Européens, plus prompts à manifester leur unité qu'à exprimer leur solidarité, sont encore dans le flou sur les projets concrets de la nouvelle administration, dont la rhétorique les renvoie à leurs propres turpitudes.

Des "passagers clandestins"

À Malte, où les chefs d'État et de gouvernement se sont retrouvés pour chercher un moyen d'atténuer l'arrivée des migrants par la Libye et parler de leur avenir à Vingt-Sept, la chancelière allemande a tenté de ramener le calme.

« Je pense que plus nous définirons fortement notre rôle dans le monde, mieux nous pourrons gérer les relations transatlantiques, c'est pourquoi, en ce qui me concerne, il est plus important de parler de l'Europe aujourd'hui que des autres parties du monde », a-t-elle dit.

Le 25 mars, dans la capitale italienne, les Vingt-Sept aimeraient célébrer dignement les 60 ans du traité de Rome, pierre fondatrice de tout l'édifice bruxellois, par une déclaration solennelle. Un peu comme ils l'avaient fait il y a dix ans à Berlin, pour sortir du marasme post-référendaire. Ils avaient promis à l'époque de rester fidèles à leurs valeurs, de s'unir contre le terrorisme, de protéger le climat, de lutter contre l'immigration illégale... Que peuvent-ils dire de plus ? L'idée d'une politique de défense commune, il est vrai, brillait à l'époque par son absence. C'est un des points sur lesquels la nouvelle administration américaine ne semble pas prête à céder, manifestant en cela une certaine continuité avec la précédente.

« Une Europe unie, qui fut un jour le rêve de quelques-uns, reste l'espoir de beaucoup et une nécessité pour nous tous », avait dit le président Obama, à Hanovre, en avril 2016.

Pour ajouter aussitôt que ses amis européens se comportaient en « passagers clandestins » en demandant aux États-Unis de faire intervenir l'Otan en Afrique du Nord. Rien de très nouveau. L'indigence européenne en la matière agace Washington depuis... plus de soixante ans et le rejet par l'Assemblée nationale française de la Communauté européenne de défense.

Menaces voilées et intimidations

« Que veut véritablement le président des ÉtatsUnis ? Notamment par rapport à l'Alliance atlantique et au partage de la charge », autrement dit le coût de la défense du continent européen, s'est interrogé le président Hollande à Malte.

Comme s'il n'en avait aucune idée ! Une première réponse tombe pourtant sous le sens : qu'ils dépensent plus que les 1,4% de PIB actuels, très en dessous de leur engagement de 2%, à rapprocher des 3,6% américains ! Selon un rapport encore confidentiel du consultant McKinsey sur la sécurité, dévoilé par le site Politico, jusqu'à 30% des investissements dans la défense pourraient être économisés en mutualisant les achats.

Depuis longtemps les Britanniques ont été accusés de jeter du sable dans les rouages d'une politique d'armement commune. Quand ils ne seront plus là, Français, Allemands, Italiens et autres seront ramenés à la dure réalité de la concurrence entre leurs industriels et de l'inertie de leurs états-majors.

Mais, comme le soulignait le président français, les intentions américaines ne sont pas toujours limpides.L'unique réalisation de politique industrielle portée de bout en bout par la Commission européenne, le système de navigation par satellites Galileo lancé en décembre dernier, a bien failli être victime des tentatives d'intimidation d'une autre administration républicaine : celle de George W. Bush. En 2001, le vice-secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz, avait commis une lettre restée fameuse à l'attention de ses homologues européens leur indiquant que la poursuite du projet pourrait avoir des « ramifications en matière de sécurité pour les futures opérations de l'Otan ».

Une menace à peine voilée. Galileo est en orbite, mais « l'idée que l'Europe doive se comporter comme une puissance n'a jamais fait l'objet d'un consensus », remarque un diplomate.

La course aux accords bilatéraux

Du côté des entreprises, on espère que la masse colossale des échanges mais surtout des investissements croisés de part et d'autre de l'Atlantique contribuera à éviter une guerre commerciale.

« Les entreprises européennes et américaines utilisent le marché transatlantique comme une base géo-économique dans la concurrence mondiale. L'administration Trump commence à le comprendre et va probablement travailler à abaisser les barrières atlantiques, pas à les relever », estime Dan Hamilton, directeur du Center for Transatlantic Relations de l'université Johns Hopkins à Washington.

Il n'empêche que les États-Unis et l'Europe sont bel et bien lancés dans une course à la conclusion d'accords bilatéraux avec le reste du monde, depuis que l'Organisation mondiale du commerce est devenue incapable de produire des accords multilatéraux. Bruxelles négocie avec le Brésil, l'Argentine, une dizaine de pays africains, l'Inde, le Japon... Et si elle n'a même pas encore officiellement renoncé à mener à son terme le traité transatlantique, le scepticisme domine.

« Que la Commission continue de croire que rien n'est définitif s'agissant du TTIP, c'est assez audacieux », remarque cette source diplomatique.

Reformuler mes voeux de mariage

Le 1er février, alors que Donald Trump venait de remettre le Nafta (l'accord de libre-échange nord-américain) sur le métier de façon à mieux « défendre » les emplois américains, la commissaire au Commerce Cecilia Malmström annonçait qu'elle s'était entendue avec son homologue mexicain Ildefonso Guajardo, pour accélérer la négociation de l'accord de libre-échange. Rendez-vous en juin pour un premier « round ». Une manière de répondre aux inquiétudes des constructeurs automobiles allemands, BMW en tête, qui craignent de voir bloqués les débouchés de leurs filiales mexicaines sur le marché américain.

Reste que l'exécutif européen doit faire face aux mêmes défis que les élites de Washington : l'impopularité croissante des politiques de libre-échange. La première menace pesant sur le TTIP (Le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement) n'était pas tant les réserves du Congrès américain que la politisation du débat en Europe, comme l'a montré la laborieuse signature du traité Ceta avec le Canada. D'ailleurs, personne n'a d'idée précise à Bruxelles du temps que prendra sa ratification par une quarantaine de parlements nationaux et régionaux.

N'en déplaise aux députés européens, le meilleur service que Donald Trump pourrait rendre aux Européens pourrait être de se choisir rapidement un ambassadeur, histoire que l'effet de réalité créé par l'apparent revirement de Washington ne s'atténue pas et que les dirigeants du Vieux Continent « reformulent leurs voeux de mariage », comme l'espère Donald Tusk.

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Commentaires 42
à écrit le 20/02/2017 à 13:05
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"grand frère américain" ? Grand frère de qui ? Avec Monsanto, OGM, Labo, Gsachs, Uber, Google, Amazon je ne vois pas trop ou est l'esprit de famille :-))) ... En réalité c'est une bonne nouvelle l'arrivée de Trump ça met tout ces fainéants, corromp...

à écrit le 14/02/2017 à 11:41
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Une perception sans ambiguïté qui doit donner à réfléchir. La préséance accordée par M. Trump à ses partenaires occidentaux. Nous avons pu observer que la Grande Bretagne figurait en première place et cela sans partage. S'en est suivi le Japon, puis...

à écrit le 14/02/2017 à 9:53
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Trump n'a aucun pouvoir, aux states c'est wall street qui décide !

à écrit le 14/02/2017 à 8:03
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le problème de l'Europe est multiple le premier un patchwork de pays trop différents sur le plan économique mais également sur le plan politique. Trois grands axes d'abord l'Europe de l'est qui a adhéré de peur de son émancipation de la Russie, de so...

à écrit le 14/02/2017 à 3:11
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Il pleut, c'est à cause de l'UE. Il fait trop chaud, c'est à cause de l'UE. Le monde va mal, c'est à cause de l'UE. Le gaz coûte plus cher, c'est à cause de l'UE. On a perdu la coupe du monde de football, c'est à cause de l'UE. Donald Trump a été élu...

à écrit le 13/02/2017 à 19:10
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Trump a raison, cette UE technocratique ne répond pas à l'attente des citoyens. Une UE incapable de s'unir, d'avoir une fiscalité commune, des règles du marché du travail identique, d'une politique migratoire cohérente. L'UE est une machine à pondre...

à écrit le 13/02/2017 à 18:21
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@citoyen blasé : en réponse à "Vous pensez réellement que le contexte actuel peut mener à l'Europe des années trente ? Dites nous quels éléments de votre analyse vous ont mené à cette conclusion svp ? Merci." Oui : je le pense réellement : c'est bi...

à écrit le 13/02/2017 à 17:53
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Nos cher dirigeants et chères dirigeantes europeens ( ennes ) devraient essayer une recette ...anti vertige ...très bien adaptée à la situation : Le MEA-CULPA ;

à écrit le 13/02/2017 à 16:44
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Il est temps que l'UE cesse d'être naïve et se comporte en grande puissance, pour cela il faut commencer par traiter les USA comme un rival et non comme un allié.

le 13/02/2017 à 17:46
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l'UE n'est qu'une zone de libre échange à monnaie unique, rien de plus.Pour traiter avec les USA, Nation née dans le sang (pas dans les compromis), il faut être une Nation. La France doit quitter cette UE mollusque sans politique commune.

le 13/02/2017 à 20:04
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Oui l'UE est un mollusque, le problème est là. Il y a deux possibilités: que l'UE se prenne en main ou que l'UE s'effondre, la deuxième option, c'est ce que désire Trump et il n'y a pas besoin d'être un expert pour savoir pourquoi.

à écrit le 13/02/2017 à 16:13
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"Trump accuse Angela Merkel de causer la « ruine » de son pays avec sa politique pour augmenter encore ses excédents commerciaux". Ce que dit Trump beaucoup de chefs d'Etats en Europe pourraient le dire, notamment les grands perdants de l'Euro que so...

le 13/02/2017 à 17:40
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Très juste !!! Et on peut déjà commencer à serrer les fesses, avec la perspective de la fin toute proche du mandat de « super » Mario si les allemands maintiennent leur intention de récupérer les rênes de la BCE, réélection de Merkel ou pas !!!

à écrit le 13/02/2017 à 15:59
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"..Ils avaient promis à l'époque de rester fidèles à leurs valeurs, de s'unir contre le terrorisme, de protéger le climat, de lutter contre l'immigration illégale... Que peuvent-ils dire de plus ?..." Ils pourraient juste dire que la concurrence fis...

à écrit le 13/02/2017 à 15:39
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Trump a de l'audace, toujours de l'audace et n'hésite pas à bouleverser le "politiquement correct". Il n'est certainement pas méprisant, car le mépris voile la réalité et obscurcit l'intelligence. Il est pragmatique et assume le résultat, ce résultat...

le 13/02/2017 à 16:39
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Ce n'est pas parce qu'il ignore le politiquement correct qu'il est pragmatique. N'importe qui peut être vulgaire. Trump en quelques semaines de présidence, s'est fait bien peu d'alliés dans le monde et beaucoup d'ennemis. En fait, je crois surtout ...

le 13/02/2017 à 17:58
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réponse pour ...john...: en effet , entre Abe ( Japon ) Xi-Jinping , le " raprochement" avec Poutine ...les British ...sans parler de l'Inde , il s'est fait ..." beaucoup d'ennemis " .

le 13/02/2017 à 20:29
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Il parait qu'il a demandé à un conseiller (mais pas de la partie) si c'était mieux (pour America First) si le dollar était haut ou bas. On ne peut pas tout savoir.

à écrit le 13/02/2017 à 14:43
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Il veut protéger son pays de ce qu'il voit outre atlantique, une grande société Socialiste en route vers une très grande U.R.S.S. la moitié du chemin semble parcouru par contre le salaire gratis est une nouveauté .

à écrit le 13/02/2017 à 13:26
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L'Europe est une agrégation de tribus qui rivalisent . Trump peut exploiter cette position de force et plier voire casser les récalcitrants . Sa domination militaire , économique et financière nous cantonne à la figuration .

à écrit le 13/02/2017 à 12:12
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"rhétorique méprisante" vis à vis de tout le Monde ? America First. Il faut rebondir et le laisser à ses "divagations", on doit pouvoir survivre sans GB et sans USA ? Non ? Le puzzle 'Europe' n'aide pas, mon bon, un sursaut (de survie) ?

à écrit le 13/02/2017 à 12:12
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Les élites US ont toujours considéré l'Union Européenne, et, surtout, l'Euro comme une menace à l'hégémonie américaine, qui repose sur le statut de monnaie impériale, donc mondiale, du dollar. Ils font donc tout pour que ça capote, et Mr Trump a au ...

le 13/02/2017 à 13:10
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Cela n'a pas toujours été le cas, l'UE et l'euro nous le devons aux USA et a leurs multinationales qui voyaient ainsi faciliter leur implantation!

le 13/02/2017 à 14:07
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C'est beau de dire de telles conneries asimon... Alors que les faits et l'histoire exprime absolument tout le contraire des âneries que vous écrivez. Aller chercher des infos et sachez de quoi vous parlez, vous tomberez de haut :/

à écrit le 13/02/2017 à 12:09
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Sa posture envers l'Europe, et, l'Allemagne en particulier, est un phénomène classique constaté tout au long des siècles des Découvertes et des colonisations! C'est peut-être l'expression de l'amertume refoulée (ou non) d'un descendant de Migrants p...

à écrit le 13/02/2017 à 12:05
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LA PEUR DE L AUTRE NOUS POUSSE TOUJOURS PLUS VERS PLUS DE SECURITE/ MAIS L AMERIQUE DEVIENS ALIENE DE CES PEURS ? ET DESORME TOUS LE MONDE VEUT SE REARME. ET SUNIR AVEC D AUTRES TOUJOURS PARS PEUR / VOILA CE QUE CE QUE DISAIT MARAT PENDANT LA R...

à écrit le 13/02/2017 à 11:57
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3 tweets plus loin et Trump va dire que l'Europe c'est génial, donc wait and see. Ceci étant, l'Europe est malade de sa gouvernance et de ses orientations générales qui ne profitent qu'à une poignée. Comment peut-on décider en plus s'il faut l'unanim...

à écrit le 13/02/2017 à 10:04
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Après 837 réunions nos dirigeants européens ont trouvé l'idée pour contrer Trump: Encore plus d'austérité pour les peuples européens ! Ah ah rira bien qui rira le dernier !

à écrit le 13/02/2017 à 10:00
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Le yankee roux degaine ses colts. Les ahuris de Bruxelles ne savent plus que faire. L'ont-ils jamais su? A y regarder au passif, la reponse est non. L'avenir tres proche va bousculer cette ploutocratie et c'est tant mieux. Cette tribu de vieux inc...

à écrit le 13/02/2017 à 9:24
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C'est bon les gars ,les carottes sont cuites ,changement de PDG ,vous allez retourner à la vraie vie , et nous à la liberté.

à écrit le 13/02/2017 à 8:34
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Il va falloir apprendre à prendre ses distances avec cet "allié" encombrant....nous n'avons pas besoin de l'Otan qui n'est qu'un établissement secondaire de la Cia....mais nos hommes et femmes politiques en sont-ils -elles capables ?

le 13/02/2017 à 8:51
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Nous avons besoin de l'Otan mais en donnant à son pilier européen un poids équivalent aux Etats Unis. Il faut donc que les européens investissent BEAUCOUP plus qu'actuellement dans leur défense.

le 13/02/2017 à 12:39
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@delahaut C est sur que le jour ou poutine va envoyer ses chars comme en Ukraine, on va voir ce qu on va voir: les 10 avions en etat de voler de Merkel, secondé par le char luxembourgeois et les quelques leclerc qui ne sont pas en panne ni en afriqu...

le 13/02/2017 à 17:36
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@cd : ce jour-là on sera contents d'avoir conservé notre force de frappe nucléaire.

le 13/02/2017 à 18:05
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@cd dans quel univers ètes vous, avec vos chars poutiniens ayant envahi l'Ukraine? Au cas ou vous ne seriez pas au courant, il existe toute une panoplie d'armes défensives comme les ss400, ss500, et d'autres merveilles de brouillages que maitrisent...

à écrit le 13/02/2017 à 8:34
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Merci beaucoup pour ce bon article. Trump est en train d'exploser le néolibéralisme, ce dogme aliénant qui associé à nos dirigeants européens a fait de ces derniers des rentiers qui mentent pour se faire élire appliquant comme politiques politiqu...

le 13/02/2017 à 8:55
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Ah oui, un type dont l'action éco est de faire sauter la régulation bancaire et la protection sociale minimale qu'était l'obamacare est en train d'exploser ce dogme aliénant qu'est le néolibéralisme... amusant. A vrai dire Trump apparaît chaque jou...

le 13/02/2017 à 9:31
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"Ah oui, un type dont l'action éco est de faire sauter la régulation bancaire et la protection sociale minimale qu'était l'obamacare est en train d'exploser ce dogme aliénant qu'est le néolibéralisme... amusant." Ben oui si vous arrêtiez d'être d...

le 13/02/2017 à 12:12
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C'est ça ! : refaisons l'Europe des années 1930. Pour qu'on puisse à nouveau se battre entre nous, c'est tellement bon ! Et pour que les Américains viennent tous casser à la fin. C'était tellement réussi, la dernière fois.

le 13/02/2017 à 13:14
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Heu Asimon, votre réponse est tellement claire que... vous vous adressez à qui je vous prie ? Je vais faire comme si c'était à moi, désolé si je me trompe. Vous pensez réellement que le contexte actuel peut mener à l'Europe des années trente ? ...

le 13/02/2017 à 15:04
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" On comprend que nos vieux machins allemands soient gênés mais qu'est-ce que c'est agréable de les voir gesticuler ..." Citoyenblasé trient la grande forme aujourd'hui !!! (mais comme c'est bien dit!!!)

à écrit le 13/02/2017 à 8:28
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Rebattre les cartes "marqués" et rabattre des caquets, voilà qui va perturber les tricheurs!

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