"Dépassements tarifaires des médecins, il faut tout remettre à plat"

Martial Olivier-Koehret est médecin généraliste, ancien président du syndicat MG France.
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L'Assurance Maladie et les syndicats de médecins ont débuté les négociations pour encadrer les dépassements et repenser les tarifs médicaux. Les discussions portent donc en clair sur ce que vont payer les malades pour être soignés. Les locaux de l'Assurance Maladie abritent en ce moment des discussions pour maintenir la santé de la population c'est-à-dire préserver la vie. Le besoin de soins est plus intense encore dans le contexte de crise actuelle et les prises en charge plus nécessaires que jamais. Notre système de santé est au service des malades, il n'est peut-être pas inutile de le rappeler.

Mais les tarifs médicaux dont il est ici question sont aussi les revenus des médecins. Ne nous cachons pas derrière une demande lancinante d'augmentation : ces revenus sont plus que confortables en comparaison avec la plupart des autres professions. Au regard de la durée des études, de la compétence, des résultats attendus, des responsabilités engagées, ils ne sont pas illégitimes. Ce qui l'est en revanche, c'est l'opacité qui règne à tous les niveaux dans ces négociations et notamment quand on parle de la valeur d'un acte sans le rapporter au revenu net du professionnel. Les médecins n'existent pas en tant qu'entité. De multiples sous-groupes se sont créés et les spécialités les mieux dotées se sont ingéniées à opacifier toujours davantage la situation en multipliant les actes et les situations tarifaires.

Les tarifs médicaux sont payés par les contribuables et travailleurs sous forme d'impôts, de cotisations obligatoires, d'assurances complémentaires santé, de « restes à charge ». C'est aussi clair qu'il puisse être, à l'inverse de la réalité des revenus des médecins et la conséquence concrète de chaque augmentation de tarifs sur leurs revenus.

La volonté d'opacité des organisations de médecins est logique. Elle doit être équilibrée par une volonté de transparence inversement proportionnel de la part des responsables politiques qui se doivent de prendre le relais de l'Assurance Maladie qui, fidèle compagnon du corporatisme médical, s'est toujours refusée à mener une politique de revenus transparente.

Les tarifs médicaux, c'est aussi ce que mettent en oeuvre les médecins pour soigner les malades : équipement des cabinets, frais de personnel, formation, etc. Là aussi, l'opacité la plus totale est de mise et les allégations nombreuses. Au contraire de toutes les activités et autres professions qui assoient leur fonctionnement et investissements sur des cahiers des charges précis, les médecins se contentent d'afficher des intentions que l'Assurance Maladie prend pour argent comptant.

Les tarifs médicaux c'est aussi ce qui devrait être la politique de santé de notre pays. Celui qui est valorisé financièrement est aussi celui qui est censé incarner les grandes priorités du pays en matière de santé publique.

Lorsqu'une spécialité médicale dispose de hauts revenus garantis malgré une double contrainte horaire et assurantielle faibles, ou inversement, lorsqu'une spécialité aux revenus bloqués cumule horaires difficiles et risques assurantiels majeurs, le message est entendu. Ainsi, certaines spécialités se voient délaissées ce qui finit par désorganiser le système dans son ensemble. De la même façon, appliquer les mêmes tarifs sur tout le territoire, c'est faire fi des surcoûts immobiliers des centres villes ou des difficultés particulières des fonds de vallée et des quartiers sensibles, ce qui accentue ou crée des situations de désertification médicale.

Actes devenus obsolètes, actes innovants, autant d'occasions pour les responsables politiques de dessiner une politique de santé performante. Sur ce point, ce sont pourtant les spécialités les plus influentes qui obtiennent les meilleures conditions tarifaires pour mettre l'innovation à disposition.

Les dépassements de tarifs médicaux concernent environ la moitié des médecins spécialistes et une minorité de généralistes. L'hôpital public est d'accès libre et gratuit mais il s'y pratique les dépassements les plus importants, certes peu nombreux mais jusqu'à douze fois le tarif de base. De fait, peu de médecins pratiquent des dépassements d'honoraires. Pour autant, bloquer un tarif au même niveau pendant 15 ans, c'est encourager les dépassements. Les chirurgiens ont montré, chiffres en mains, que les spécialités médicales qui dépassent le moins sont aussi celles qui reçoivent le plus de l'Assurance Maladie et réciproquement.

En matière de tarifs médicaux et dans une économie de marché telle que la nôtre, on est en droit de s'interroger si le niveau ne doit pas être fixé sur ce que le patient est prêt à payer. La question est d'autant moins incongrue que faute de l'avoir posée aux malades, ce sont les médecins qui au final décident de ce qui relève de la solidarité et ce qui relève du marché ou de demandes particulières.

L'argent ne manque pas en France pour financer la santé, puisque nous sommes champion du monde des dépenses hospitalières et vice-champion du monde des dépenses de santé. Avant d'ajouter au pot un point de CSG supplémentaire, il est sans doute utile d'interroger l'archaïsme organisationnel qui consiste à confier la question des tarifs des actes médicaux, la politique à mener, et au final la santé de nos concitoyens, à ceux qui vont bénéficier des actes en question...

Les syndicats veulent évidemment obtenir des hausses significatives. En un sens, c'est un gage de leur bonne santé mentale. Mais ces organisations sont sous la coupe des spécialités les plus influentes et riches qui défendent leurs propres avantages. Ils n'en demeurent pas moins totalement illégitimes pour décider seuls de ce qui concerne l'organisation ou l'accès aux soins par la même occasion. Et c'est ce qui est à l'oeuvre depuis des décennies. En définitive, ces discussions conventionnelles n'ont pu que constater ou aggraver les inégalités de santé et dysfonctionnements dans le parcours de soin des patients.

Les associations de patients doivent être partie prenante du débat tout comme les représentants du débat démocratique. Chaque association de malades porte une attente, un éclairage, une proposition dont nous nous privons aujourd'hui. Faute d'un débat public, l'archaïsme français sera maintenu et dans cette pièce de théâtre millimétrée, les négociations aboutiront à l'annonce du plafonnement des dépassements qui seront ainsi, de fait, généralisés y compris pour ceux qui ne les pratiquent pas encore. Enfin, comme les autres avant lui, cet accord ne sera pas respecté et l'amnésie relative aux accords passés sera collective.

Il est temps de changer de modèle, d'ouvrir un débat public, de définir ce qui relève des activités libérales, des activités sous contrat financées par la solidarité, d'assurer la transparence des revenus, et d'écrire une politique de santé pertinente pour les professionnels comme pour les malades.

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Commentaires 73
à écrit le 01/08/2012 à 8:01
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Il est nécessaire d'abandonner les tarifs administratifs pour laisser les prix libres et concurrentiels faire leur oeuvre positive. La fin du numerus clausus ainsi que la réduction du potentiel de nuisance de l'Ordre des médecins, la privatisation de...

à écrit le 28/07/2012 à 12:07
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Les études médicales sont longues et exigentes certe, mais elles sont gratuites. c'est la collectivité qui les finances. De même tous le monde cotise et chacun est en droit de bénéficier d'une couverture médicale de proximité. La remise à plat est si...

le 28/07/2012 à 14:58
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A bon entendeur..sous entendu vous allez voir les amis...vous êtes comme beaucoup de gens dans le raisonnement simpliste du yaka fokon et vous avez tout faux 1/ La plupart des études sont gratuites alors je ne vois pas pourquoi les médecins ont une d...

le 28/07/2012 à 15:16
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Monsieur, Vous m'apprenez que les études médicales sont gratuites ? J'ai un fils médecin, et je puis vous dire, car vous semblez l'ignorer ! Que (désolée de vous contredire,) mais les études par elle-mêmes lorsque vous êtes étudiants en faculté sont ...

le 15/11/2012 à 22:55
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Qu'il parte. Des toubibs comme cela nous n'en avons que trop.

à écrit le 27/07/2012 à 19:28
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Dans tous les pays d'Europe, la consultation est 3 ou 4 fois plus élevée (tournant autour de 60 à 80 EUR - Espagne , italie, Grece, BENELUX, Suisse ...). Pourtant le contribuable ne paye pas forcement plus cher sur sa feuille de paye ou ses impots....

à écrit le 27/07/2012 à 17:29
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Mmm Attention tout de meme, un des problemes aussi est "l'americanisation" des rapports entre praticiens et patients: Anesthesiste, chirurgien plastique, obstetricien.... autant de spécialités qui risque un proces si le patient n est pas satisfait......

à écrit le 27/07/2012 à 16:59
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Quand va-t-on parler des primes percues par les généralistes pour "favoriser" certains génériques ? 4000 tous les 3 mois ! payés par la CPAM qui est déficitaire ! Normal le métier est pénible ... On se fout de notre poire !

le 27/07/2012 à 17:38
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vous racontez n'importe quoi

le 27/07/2012 à 18:11
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n'importe quoi le MATTEO!! rentre regarder ta télé!

le 27/07/2012 à 18:14
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si seulement c'était vrai 4000 ? tous les 3 mois !!!!!!!!!!!!!!!!!! c'est du grand n'importe quoi les généralistes sont payés à l'acte 23 euros peu importe le temps passé avec le patient quelle profession touche cela ? aucune !!!!!!!!!!!!!!! et ...

le 27/07/2012 à 18:24
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si ce n'est lui c'est donc son frere (ou sa soeur) , en tout cas ils partagent trop de gênes en communs,,,

le 28/07/2012 à 7:11
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et non, le MG n'est pas le riche salaud que vous pensiez ... déjà, ce n'est pas 23 ? qu'il faut comprendre, mais 7 euros par acte, net de charges et d'impôts en ce qui me concerne. Donc, si je garde un patient 1 heure au cabinet, ce qui ne leur dépla...

à écrit le 27/07/2012 à 16:20
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en fait, la protection sociale à la française protège surtout le monde médical. Outre le pouvoir pris par les medecins dans de nombreuses instances, tout un chacun peut constater que la sécu paie sans discernement beaucoup de choses : il faut peut-êt...

le 27/07/2012 à 18:14
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supprimer l'obligation des certificats medicaux, une attestation sur l'honneur de la personne qu'elle ne souffre d'aucune pathologie grave (avec liste descriptive et exaustive), le prof de gym qui donne l'autorisation de faire d'autres activités spor...

à écrit le 27/07/2012 à 15:10
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il est inadmissible que des patrons grassement payés par l'hopital utilise leur titre les locaux le materiel les infrastructures de l'hopital public pour sa consult privée. deja faire payer 120 à 500 euros la consult est degeulasse mais se servir de ...

à écrit le 27/07/2012 à 8:34
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Les professionnels de santé sont devenus des commerçants, il n'y a plus de doute !

le 28/07/2012 à 9:18
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des profiteurs notoires (sauf les vrais malades!) de notre systeme de protection sociale qui usent et abusent du systeme sans responsabilité: J'ai DROIT DONC JE PROFITE MEME SI J AI PAS BESOIN!!!, je paye une mutuelle quand meme donc je veut en recup...

à écrit le 27/07/2012 à 8:25
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Avant de s'attaquer aux medecins il faudrait s'attaquer au systeme.Ce n'est pas normal que quelqu'un qui cotise travail en france soit moins bien pris en charge qu' un etranger qui arrive sur le territoire soit avoir travaillé ni cotisé ca c'est pas ...

à écrit le 27/07/2012 à 7:19
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La solution serait que la sécu ne rembourse pas les prescriptions des médecins non conventionnés ce qui obligerait les patients à mieux choisir leur médecin et ferait rentrer dans le rang les brebis égarées par l'attrait du fric.

le 27/07/2012 à 11:43
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La solution est évidemment de mettre fin à la sécu, responsable de tous les dérèglements dont on parle ici.

le 27/07/2012 à 13:01
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vous trouverez peu de personne (valable partout) qui accepteront de travailler autant et pour rien !! il faudrait ausi revoir ce qui est pris en charge par la secu et pourquoi pas , un temps conventionnel strict de 35 H par semaine et au dela secteur...

le 27/07/2012 à 13:42
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que la secu offre une option payante amélioré au niveau des reboursements (pour un montant certainement moindre que ce que demandent les mutuelles ( qui elles se gavent à mort sur les cotisations!!!!!! pourquoi ne parle-t-on pas de ce probleme ??? ) ...

à écrit le 27/07/2012 à 7:14
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Il est temps de fonctionnariser cette profession afin que le droit à être soigné soit égalitaire;

le 27/07/2012 à 8:56
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Ahhhh, merci pour cette intervention!!! Cela m à valu un bon fou rire ... Mais oui on manque de fonctionnaires dans ce pays ... Transformons nos médecins en fonctionnaires , et appliquons leur les RTT , les semaines de 35 h , la possibilité de manque...

le 27/07/2012 à 13:45
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let's do it enfin je vais me reposer!!!

le 27/07/2012 à 16:53
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Réponse à Mé2seins. Vous avez émis une brillante idée qui doit faire son chemin. Fonctionnariser cela veut ,dire 35 heures de travail par semaine( actuellement un généraliste c'est en moyenne 58 heures par semaine ). Le droit à des RTT. 5 semaines d...

le 28/07/2012 à 7:18
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la bêtise de certains atteint des profondeurs ... Bien évidemment, le médecin aurait tout à gagner à être fonctionnariser ! d'autres l'ont rappelé, je rajouterais juste : grille salariale en rapport avec le grade dans la fonction publique atteint (à ...

à écrit le 27/07/2012 à 7:13
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Il n'y a plus de mère Thérésa en ce monde pourri par le fric.

le 27/07/2012 à 11:44
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Mais qu'attendez-vous pour la remplacer au lieu de critiquer les autres ?

le 27/07/2012 à 18:19
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elle aussi travaillait avec le fric des autres (ceux qui voulait bien lui en donner...) car meme lorsqu'on fait de la charité si on a pas un rond on ne tient pas!!!charité c'est une entreprise!!

le 28/07/2012 à 15:23
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TOUT A FAIT D'ACCORD AVEC VOUS ! CHARITE EST UNE ENTRERISE QUI RAPPORTE BEAUCOUP : PARLONS AUSSI DES "CHIFFONIERS D'EMMAUS ! CHARITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!

à écrit le 27/07/2012 à 7:10
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Le pouvoir des médecins c'est la sélection naturelle par l'argent.

le 27/07/2012 à 11:46
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Le pouvoir des patients c'est de spolier d'autres français sans aucune honte et en exigeant toujours plus.

à écrit le 27/07/2012 à 0:14
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J'en ai franchement marre d'entendre mes confrères médecins se plaindre. Nous sommes quand même très confortablement rémunérés. notre pouvoir d'achat n'augmente pas assez vite? Mais qu'en est-il de celui des patients qui fait du surplace ou diminue? ...

le 27/07/2012 à 11:47
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C'est l'Ordre des médecins qu'il convient d'exclure, pas les médecins. Ces derniers sont utiles, eux.

le 27/07/2012 à 12:57
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JE SUIS D ACCORD AVEC LOUIS je suis moi meme medecin a valenciennes et jen ai marre d'entendre mes confreres se plaindre .Notre situation est tres confortable malgre la charge de travail , ALORS PROFITONS DE LA VIE AU LIEU DE MENDIER !!

le 27/07/2012 à 13:45
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Ah ca.... tout viens aussi du mode de selection et du nemerus clausus.... Tant qu on prefereras des techniciens, capable de calculer la vitesse de la lumiere, de comprendre la physique nucleaire.... plutot que des gens qui ont la vocation.... En 97 q...

le 27/07/2012 à 19:12
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on ne se plaint que des campagnes de presses orchestrée contre "ces nantis de médecins" avant de matraquer par des décisions unilatérales hallucinantes (p ex depuis le 07 juillet : l'électrocardiogramme c'est gratuit avec une échocardiographie (avant...

à écrit le 26/07/2012 à 23:35
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il est normal que ça change....ou va-t-on avec des tarifs pareils ! ce sera les soins pour le riche ...bravo aucun scrupule..non le but du médecin :soigner sans aucune discrimination..porter secours à la personne?..ça nexiste plus avec l'esprit d'au...

le 27/07/2012 à 21:25
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Vous semblez penser que les professions médicales et para-médicales sont des ?uvres caritatives, alors qu'elles ne sont que des activités professionnelles d'un secteur économique. Le concept d'aide par la SS, sur la ressource collective, élaboré par ...

à écrit le 26/07/2012 à 21:49
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La médecine d'aujourdhui (à quelques exceptions près) est une médecine de pognon, de, je me gave et je m'en fout du reste!. A bon entendeur, restez en bonne santé le plus longtemps possible, car dans le cas contraire ça craint!.

le 26/07/2012 à 23:22
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Dans le cas contraire, je ne me soigne pas, c'est mon cas, des douleurs partout, j'en veux à Dieu.

à écrit le 26/07/2012 à 21:08
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Que ce soit le prix de la baguette, du litre de lait ou de l'essence, il n'ya plus de prix régulés en France. Les domaines administrés autrefois par l'état, electricité poste transport telephone sont aujourd'hui privés.Est il moral qu'un pauvre n'ait...

le 26/07/2012 à 23:29
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Un médecin mérite largement sa rémunération, c'est plutôt la gestion administrative qui consomme nos cotisations sociales et non pas les médecins ou les hôpitaux.

le 27/07/2012 à 13:21
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les depenses des soins de villes ne representent que 14% des dépenses de sécu, ou est la difference d'après vous ???

le 27/07/2012 à 19:16
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Dans les opérations couteuses (un bloc sterile et tout son matériel très cher(pour réaliser vos triple pontage , car en bon français vous vous gavez de nourriture et ne faites pas attention à vous>obesité > maladie de merde )) , médicaments et dispos...

à écrit le 26/07/2012 à 21:08
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Concernant la remise à plat des tarifs profitons en pour revoir les tarifs infirmiers. Tarifs de misères et honteux. A ce rythme plus d'infirmere dans 10 ans. Il est tant de vous poser les bonnes questions.

le 26/07/2012 à 21:51
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Du moment que l'on a des aides soignantes, alors le reste.... c'est du bidon!.

le 27/07/2012 à 14:57
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ou une voisine, on pourrait demander aux pretres et aux bonnes soeurs de revenir et d'ouvrir des hospices ou on vous sert une bonne decoction ou mieux, une bonne purge specialité de la mère sup, quel delice!!!!!!!! mais mais le vin sera offert à cha...

à écrit le 26/07/2012 à 20:34
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ces mêmes syndicalistes en fin de carrière (souvent plus préoccupés par leur avenir personnel dans une instance gouvernementale) ont défendu et défendent encore un système de retraite qui est une véritable escroquerie pour les jeunes, pratiquent le c...

le 26/07/2012 à 21:19
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La disparition progressive de la médecine libérale est logique : un système libéral ne peut survivre aux attaques permanentes du léviathan étatique qui ne peut supporter aucune concurrence puisqu'elle met en évidence ses immenses défauts. Nous allons...

à écrit le 26/07/2012 à 19:46
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Un de mes amis cardiologues a fait repeindre sa salle à manger : coût de l'opération pour 2 jours et demi de travail : 3000 euros. Intervention des techniciens d'Orange à domicile facturé 150 euros si la panne est chez le client...etc On a oublié que...

à écrit le 26/07/2012 à 19:13
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Le parcours de santé = organisons le racket des dépassements: Mon cas: après analyse d'urine mon généraliste me propose un spécialiste d'une clinique privée parisienne . J?appelle : on me dit que ce n'est pas possible rapidement mais qu' a l?hôpita...

le 26/07/2012 à 22:18
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Le parcours de santé est obligatoire et organise par la secu,si le généraliste juge que le bilan est satisfaisant on s'arrête la.maintenant les tarifs parisiens ne sont pas ceux du reste de la France.

le 27/07/2012 à 8:39
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Par expérience perso, on ne peut qu'être d'accord avec "ro": le patient-client paye de plus en plus (au "rab" de consultations de spécialistes et d'analyses...) malgré CSG, mutuelles...

à écrit le 26/07/2012 à 18:13
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Si certains médecins - en particulier les spécialistes - veulent à tout prix jouer la carte du libéralisme , qu'ils remboursent les frais des études majorés des intérêts . Si on admet qu'une année d'étude coûte dans les 30000 euros cela nous fait do...

le 26/07/2012 à 19:00
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quel raisonnement incroyable, on n'entend que cela actuellement, allez vous demander à tous les étudiants, et pourquoi pas lycéens, collégiens et enfants de maternelle de rembourser leurs études aussi??? Je peux vous garantir que les étudiants en méd...

le 26/07/2012 à 20:41
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qu'on me chiffre combien coute un etudiant en medecine par rapport a ce qu'il rapporte et qu'on fasse cela pour chaque voie d'etude .., qu'on me rapporte le revenu au nombre d'heures travaillées par an et qu'on divise par le nombre d'année d'études e...

le 26/07/2012 à 22:33
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ne prenez pas la peine de repondre à ces arguments débiles ,probablement profiteur n°1

le 26/07/2012 à 23:03
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Du calme ...manifestement vous avez besoin de prendre un peu de valdium ( maximum trois pilules par jour )

à écrit le 26/07/2012 à 17:53
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Les revenus des médecins sont parfaitement scandaleux. Ils se targuent de 7 à 9 ans d'études post-bac pour justifier leur rémunération mais j'ai des DESS ou des thésards dans ma boîte qui sont parfaitement compétents et loin d'avoir un salaire simila...

le 26/07/2012 à 18:12
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Bastien, une fois de plus, vous débitez de grosses fadaises. Vous comparez un salaire net à 35h avec le revenu d'une profession libérale qui doit déduire minimum 50% de charges, sans parler des frais, sans parler du temps de travail qui dépasse souve...

le 26/07/2012 à 20:55
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un generaliste travaille en moyenne 58 h/semaine soit 249 h/mois. revenu annuel net moyen d'un generaliste 74000? soit 6166/mois et rapporté à l'heure 24?/heure. s'il voit 3 personne à l'heure chaque consultation luis rapporte 8? net ( la consult eta...

le 26/07/2012 à 21:22
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Un parcours de spécialisation ce n'est pas 7 ans mais 11 ans quand tout va bien. L'inscription à la fac de médecine n'est pas gratuite mais payante tous les ans , et de plus en plus. Pendant toutes ces années estimez vous heureux si vos parents peuve...

le 27/07/2012 à 12:47
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Ce qu'oublient de dire les médecins c'est que pendant certaines années de leur études ils sont payés en tant qu'interne. Tout étudiant en médecine qui a passé le première année peut facilement recevoir un prêt pour ces études et le rembourser très fa...

le 27/07/2012 à 13:18
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1375 euro brut en net ca doit pas faire lourd , un praticien hospitalier plein temps 4000, charge de travail semblable. cela fait une economie de 2600 par mois pour l hopital.... certaines grandes ecoles paient les etudiants pendant leurs etudes san...

le 27/07/2012 à 13:55
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4000 c'est la premiere année cela monte graduellement jusqu'a 7316 euro par mois (à partir de la 13 eme année) les pauvres medecins hospitaliers ( immaginez les cotisations que l'hopital doit payer pour et la retraite à prevoir après....)

le 27/07/2012 à 19:26
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pour info : praticien hospitalier 13 ° echelon (presque 30 ans de carrière et pas 13 ans comme vous l'écrivez) : 88 232,23 euros brut annuel, voir les grilles du J.O, abstenez-vous si vous ne savez pas

le 27/07/2012 à 19:28
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le taux de réussite de médecine à Toulouse est sensiblement (dans les 10%soit 90% d'echec) le meme qu 'hec décrété la plus selective des école de commerce , les école de commerce plus dure que médecine ? je suis actuellement en 3ème année , mais j '...

le 28/07/2012 à 7:28
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Ben voyons, les internes sont riches maintenant ! Il faudrait peut être bonifier vos revenus en prenant des gardes au macdo du coin ! Vous verrez ce que ça fait de travailler ! Parce que moi, à l'époque où je l'étais, interne, je n'ai jamais dépassé ...

à écrit le 26/07/2012 à 17:45
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Il est nécessaire d'abandonner les tarifs administratifs pour laisser les prix libres et concurrentiels faire leur oeuvre positive. La fin du numerus clausus ainsi que la réduction du potentiel de nuisance de l'Ordre des médecins, la privatisation de...

le 31/07/2012 à 17:26
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http://www.cgtlaborit.fr/Praticien-hospitalier-medecin c'est pas 30 ans mais 24 et la valeur retenue pour les retraites se base sur les dernieres années donc y'a pas à pleurer non plus

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