La science économique ? Une morale qui ne dit pas son nom

Dans « L'économie du bien et du mal », un best-seller international, l'économiste tchèque Tomas Sedlacek, qui fut jeune conseiller du président Vaclav Havel, rappelle que l'économie n'est pas tant une science fondée sur des mathématiques qu'un phénomène culturel et normatif, qui plonge ses racines dans la nuit des temps.
La Bourse de Francfort (Allemagne). Copyright Reuters

Et si l'économie ne menait pas le monde ?Ou du moins ce discours si particulier que des experts et commentateurs profèrent au quotidien dans un vocabulaire technique dans les médias ? En ces temps de crise européenne qui n'en finit pas de se terminer, la montée du chômage et les difficultés sont en train de stimuler la réflexion critique des citoyens. Ils trouveront dans l'ouvrage de l'économiste tchèque Tomas Sedlacek, âgé d'à peine 35 ans, « L'économie du bien et du mal » (2009), un best-seller international traduit dans une quinzaine de langues dont les éditions Eyrolles proposent une version française (excellemment traduite de l'anglais par Michel Le Séac'h), de quoi nourrir leurs interrogations, voire à trouver quelques réponses.

Tomas Sedlacek, qui fut, à 24 ans, conseiller économique du président Vaclav Havel, poète et dramaturge, porte un regard inhabituel sur l'économie, en pointant un paradoxe : « Nous autres économistes, nous sommes formés à éviter les opinions et jugements de valeur à propos du bien et du mal. Pourtant, contrairement à ce que disent nos manuels, l'économie est principalement un champ normatif. Non seulement elle décrit le monde, mais elle dit souvent comment il devrait être fait (efficacité, concurrence parfaite, forte croissance du PIB, faible inflation, forte compétitivité, Etat modeste). »

Des arguments d'autorité quasi scientifiques

En effet, ce sont toujours des arguments d'autorité quasi scientifiques qui sont assénés aux citoyens pour justifier telle ou telle décision politique. Pourtant, l'économie est non pas tant une science (comme les mathématiques, la physique, la biologie ou encore la chimie) qu'un « phénomène culturel, un produit de notre civilisation. » Cette origine fait que « nous créons des modèles, modernes paraboles, mais trop irréalistes (souvent intentionnellement) pour avoir grand-chose à voir avec le monde réel. Exemple quotidien : qu'un expert réponde a la télévision a une question apparemment innocente sur le niveau d'inflation, et on lui demandera aussitôt (souvent, il soulèvera la question lui-même sans qu'on la lui pose) si ce niveau est bon ou mauvais, et s'il devrait être supérieur ou inférieur. Même face à une question aussi technique, les experts parlent immédiatement du bien et du mal et émettent des jugements normatifs : elle devrait être inférieure, ou plus élevée. », souligne-t-il. Ce « devoir être » qui caractérise la morale ou l'éthique est pourtant accepté sans restriction par tous. Or, comme le souligne l'auteur : « Simuler la certitude est très dangereux. ».

Pour argumenter sa thèse, Sedlacek va opérer un détour historique et chronologique qui part de l'épopée de Gilgamesh (2650 avant JC) jusqu'à la figure tutélaire d'Adam Smith (1723-1790). Ce dernier, rappelons-le, avant de publier ses célèbres « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations », avait élaboré une « Théorie des sentiments moraux ». Entre temps, Sedlacek passe par l'exégèse de certains textes des religions - judaïsme et christianisme -, voit même dans Descartes un moment important de la structuration de ce phénomène culturel qu'est l'économie (« L'homo economicus doit son côté (a)moral à Epicure mais son côté mathématique et mécanique à Descartes. » Sans compter, évidemment, tant la référence a été revisitée ces dernières années, la célèbre « Fable des abeilles » du hollandais Bernard Mandeville, qui montre combien paradoxalement les vices privés peuvent contribuer au bien public, et des actes altruistes nuire à la société.

De fait, Tomas Sedlacek, voit dans « les mythes, la religion, la théologie, la philosophie et la science », de quoi comprendre bien mieux les phénomènes économiques que le recours aux mathématiques.

L'exemple de la dette publique

Dans une deuxième partie, l'auteur s'attache davantage à cerner la signification de grands thèmes qu'il a cerné dans sa quête historique, comme le progrès - un passage du livre assez instructif -, la cupidité, la main invisible, les esprits-animaux, ou encore de savoir qui sont les détenteurs de la vérité.

Prenons l'exemple de la dette publique, un sujet d'actualité s'il en est. On ne sait trop que bien que l'Union européenne s'est fixé pour règle « normale » pour chaque pays membre de contenir son déficit public à un niveau inférieur à 3% du PIB. « Psychologiquement, un déficit de 3 % nous apparaît comme un quasi-équilibre. Au-dessous de 3 %, c'est un succès applaudi », ironise Sedlacek qui explique : « Dans la plupart des cas, réduire le déficit signifie seulement ralentir le rythme de l'endettement, alors que ce qu'il faudrait en vérité n'est pas accroitre la dette moins vite mais la réduire au plus vite afin de constituer au moins quelques réserves budgétaires avant que la prochaine crise ne frappe. » Un point de vue qu'approuverait sans réserve Berlin.

Réduire le PIB

L'intérêt de l'argumentaire de Sedlacek sur ce point est d'éviter de tomber dans le débat austérité/relance. Selon lui, « dans l'avenir, nous devrons simplement sacrifier une partie de la croissance de notre PIB et ralentir l'économie artificiellement pour récupérer cette énergie et la consacrer à la réduction de la dette. C'est ce qu'on appelle une politique budgétaire restrictive. Et nous avons largement oublié le fait que si parfois nous voulons stimuler l'économie pour qu'elle croisse plus vite (expansion budgétaire) nous devons aussi être préparés à une période de récupération (restriction budgétaire). »
Or cet oubli, montre l'ancien conseiller de Vaclav Havel, est largement lié à notre conception historique du progrès, qui devrait être continu, là où il ne peut qu'évoluer selon les situations. C'est donc une telle conception continuiste du progrès - demain sera meilleur que demain - qui structure nos mentalités et nous empêche de comprendre qu'un ralentissement de la croissance n'est pas en soi un mal absolu.

Finalement, « ce que nous vivons n'est pas tant une crise du capitalisme qu'une crise du « capitalisme de croissance », remarque-t-il.

Une critique qui n'est pas nouvelle

La critique de Sedlacek n'est pas nouvelle. De nombreux auteurs ont mis l'accent ces dernières années sur le fait qu'une bonne dose d'épistémologie, de curiosité et de scepticisme peut être un efficace remède contre une dérive scientiste, qui souvent cache une sorte de paresse intellectuelle sous le conformisme ambiant.

Mais son originalité est davantage dans la forme. Comme Nassim Taleb, cet ancien trader devenu un lecteur compulsif érudit, auteur du célèbre livre : « le Cygne noir : la puissance de l'imprévisible » (Ed. Les Belle Lettres), l'ancien conseiller de Vaclav Havel n'hésite pas à mélanger joyeusement pour les besoins de son explication les références culturelles et historiques - ce qui tourne quelques fois au « name dropping » -, à des situations quotidiennes - la démonstration des trois buveurs et des deux bières en matière de redistribution est assez instructive -, à ses expériences personnelles ou encore à la culture populaire (par exemple le filme culte « Matrix »).

Une expérience propice à se demander que signifie l'économie

L'ouvrage au final peut apparaître comme un tableau de peinture, qu'il faut regarder à une certaine distance pour que le charme opère, car à y regarder de trop près il pourrait révéler des approximations qui mettraient à mal quelques thèses. Mais reconnaissons à Sedlacek un talent à exposer de façon ramassée et claire des idées difficiles en opérant des rapprochements audacieux qui se révèlent tout à fait stimulants à une époque où l'intelligence est trop investie dans un seul domaine de recherche au nom de l'efficacité.

Peut-être, au-delà du caractère brillant de l'auteur, le fait que que cet universitaire ait pu travailler, si jeune, avec le président poète et dramaturge Vaclav Havel, et ensuite comme conseiller du Premier ministre tchèque, le confrontant à la nécessité de devoir trouver au quotidien des réponses à des problèmes concrets, tout en menant en parallèle une activité de journaliste, lui aura donné une expérience propice à se demander« que signifie l'économie, comment l'utiliser pratiquement et comment la relier à d'autres domaines de la vie. »

Sans compter qu'il sait aussi bien « vendre » ses idées. « J'affirme que le moment est bien choisi pour repenser notre approche économique, car en cette époque de crise de la dette, les gens s'interrogent et sont prêts à écouter. » Pour un livre paru en 2009 en République tchèque, c'était bien vu.

Tomas Sedlacek "L'économie du bien et du mal", éditions Eyrolles, 381 pages, 28 euros.

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Commentaires 37
à écrit le 23/04/2013 à 17:10
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Il est grand temps de ressortir Galbraith : i) on comprend toujours ce qu'il dit, ii) il ne devait rien à personne et était donc un vrai économiste qui disait les choses comme elles sont, et, surtout, iii) il disait quand il avait 80 ans :"si je suis...

à écrit le 23/04/2013 à 15:44
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Un titre aguicheur s'il en est pour explorer une économie qui n'en est pas une, mais une évocation partielle de l'économie du bonheur (en tant que bien-être et bonne conscience)... Les notions de bien et de mal relèvent de l'anthropologie culturelle ...

le 23/04/2013 à 18:51
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Vous trouvez vraiment que "L'économie du bien et du mal" est un titre aguicheur ? Ca n'est pas impossible vu le succès du livre sous le même titre à l'étranger, mais on aurait pu faire mieux ("Cinquante nuances de taux d'intérêt", etc.) ! Plus sérieu...

le 23/04/2013 à 20:07
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@ACGB44 : Merci pour ces remarques. Si vous avez perçu comme vous l'écrivez un sous-entendu normatif dans mon ppoint de vue, c'est sans doute que je me suis mal exprimé. J'ai voulu dire simplement que parler d'économie du bien et du mal, c'est procéd...

le 23/04/2013 à 22:26
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Je serais d'accord avec votre critique... si "L'Economie du bien et du mal" était un ouvrage d'économie étudiant des catégories morales sous l'angle économique, à l'instar d'un marché ou d'une industrie. Ce ne serait d'ailleurs pas très original, il ...

le 23/04/2013 à 22:51
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@ACGB44 : Rangeons-le effectivement dans les rayons de la philo et ne doutons pas qu'il y sera en bonne place parmi les meilleurs de la décennie tout du moins. Merci en tous cas pour ce point de vue éclairé, ce qui est pluôt rare ces temps-ci.

à écrit le 23/04/2013 à 11:22
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La science, c'est une excuse, un moyen, un détail. Ce qui compte, c'est la volonté qui dirige, et sa force. Un jour, vous verrez que ce que l'on vous a "vendu" était faux. Ce jour là, ne vous suicidez pas. Cherchez le Vrai, avec force, vous le trouve...

le 23/04/2013 à 11:57
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Le capitalisme est un échec ? tiens, moi qui croyais que les faits montraient sans ambages une élévation sans précédent du niveau de vie des gens lors de ces 200 dernières années .Un système basé sur l'égoisme individuel ? Mais l'égoisme ne peut être...

le 23/04/2013 à 12:01
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Mon dieu ! Dieu est contre le capitalisme. C'est pourtant Lui, tout puissant qui a créé ce monde et ses habitants à son image. Et Il envoie les punitions sur l'humanité, il tue les enfants par milliers, dans des tsunamis ou tremblements de terre, car...

le 23/04/2013 à 20:02
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"Les faits ce sont des besoins primaires qui ne sont pas satisfaits (sécurité, nourriture, logement, instruction). Ce système est un échec total et retentissant. " Oui, le système socialiste français est un échec retentissant. Il est plus que temps ...

le 23/04/2013 à 23:26
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Ce sont les 5 commentaires les moins pertinents que j'aie pu lire jusque là

à écrit le 23/04/2013 à 11:03
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Pour faire de la science économique, on applique des outils mathématiques sur des événements passés, mais là, en plus on se permet de prévoir le futur. Les outils de statistiques et probabilités ont leur théorie et sont une vraie science, mais en éco...

le 23/04/2013 à 11:59
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les lois économiques sont comme les lois biologiques ou physiques, sauf qu'elles sont plus facilement contestées. lisez "l'action humaine " de Ludwig Von mises

à écrit le 23/04/2013 à 10:48
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les sciences économiques sont des sciences humaines et non mathématiques. Ce sotn les économètre mathématiciens qui ont cru pouvori la transformer en science exacte et math"matiser parfaitement le comportement humain, et ainsi justifier tous les cons...

à écrit le 23/04/2013 à 10:34
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Attention à ne pas confondre sciences économiques (qui n'a de science que le nom) et politique économique. Ok sur tous les autres points, mais allez dire au gens qui sont au chômage et à ceux qui voient leur minima sociaux baisser que la récession n'...

le 23/04/2013 à 18:50
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la politique économique s'appuie bien (et est très souvent justifiée par..) les théories des sciences économiques. et la question est plutôt comment sortir de la récession...

à écrit le 23/04/2013 à 10:17
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au chiffres ont peut leurs faire dire n inporte quoi j apelle cela de la manipulation de masse deaent les progres fais par nos manipulateurs politique restons mefiant car tout ne pas se regles PAS AVEC DES CALCULETTES CAR LES CONCECANCES PEUVEN...

à écrit le 23/04/2013 à 9:52
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oui; l'économie n'est souvent que politique je trouve (on est pas loin de la morale invoquée ds l'article donc), déguisée sous des airs d'expertise (pseudo)scientifique pour mieux en assurer la communication et mise en oeuvre (irréfutable et non crit...

à écrit le 23/04/2013 à 8:44
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Le problème avec cette approximation de science est qu'elle est basée sur des virus humains, s'agissant des monnaies... Donc aucun comportement ressemblant de près ou de lojn a une quelconque mathématique, pas de reproductibilité dans le temps et dan...

à écrit le 23/04/2013 à 5:10
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Aux USA on parle d' économie, pas de sciences économiques, c en France qu on considère que c de la science économique . Quelqu un sait il si cette distinction existe dans d' autres pays ?

le 23/04/2013 à 6:15
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On parle bien de sciences économiques aux USA. Il y a par exemple à Washington, "the school of Economic Sciences".

le 23/04/2013 à 20:17
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"c en France qu on considère que c de la science économique ." Du reste le Nobel d'économie n'existe pas. Ah si, en fait si... Il n'y a qu'en France qu'on considère que l'économie n'est pas une science, pour pouvoir se donner le droit de donner so...

le 23/04/2013 à 23:36
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Le problème se situe plutôt dans - le mépris de l'Autre, qui ne doit pas être différent : syndrôme de névrose - la critique : critiquer n'est pas mépriser, ni prendre de haut, en incarnant le désabus, mais plutôt apporter un autre sens (subjectif) s...

le 24/04/2013 à 9:24
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"C'est dommage et dépassé : l'objectif est d'avancer ensemble. Les divergences d'opinions doivent rester ce qu'elles sont : un échange pas un stand de tir." Oui, mais moi vivre dans un pays ruinée à cause de la connerie des gentils "socialistes", qu...

à écrit le 23/04/2013 à 4:01
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je me souviens de cours en fac dans les années 1980 au cours desquels un vieux prof d'histoire économique nous expliquait que l'éco n'était qu'une forme de pataphysique, une science de solutions imaginaires. ;)

à écrit le 22/04/2013 à 23:47
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En résumé c'est l'apologie de la technique du brulis: On fout le feu a la foret, une fois les cendres froides cela de l'engrais pour planter de nouvelles plantes. Pas très novateur comme façon d'appréhender l'économie c'est une théorie connue depuis ...

à écrit le 22/04/2013 à 23:45
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En 1980, les français s'appauvrissaient parce que le Franc dévaluait. Aujoud'hui le Franc ne peut plus dévaluer, alors ils s'appauvrissent parce que la dette augmente. A défaut d'enrichir le peuple, la voix politique promet toujours la même chose : ...

à écrit le 22/04/2013 à 19:49
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Le terme Science Économique m'amuse un brin... La fiabilité est a peu près du même ordre que la météo a 1 mois :-)

le 22/04/2013 à 22:06
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@Msieur Meteo J'ai exactement la même idée de la "science économique"

le 23/04/2013 à 20:00
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"La fiabilité est a peu près du même ordre que la météo a 1 mois :-)" La fiabilité est au contraire très grande : l'urss était condamné et la Chine a prévu de se développé grâce à la science éco après l'échec prévu de la pensée magique socialiste. T...

le 24/04/2013 à 0:28
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si ces prévisions s'avèrent exactes, c'est grâce à des personnes qui se sont intéressées à la géopolitique.

le 24/04/2013 à 9:28
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Non : le socialisme ne peut pas fonctionner, c'est prouvé depuis longtemps.. La géopolitique ? Je ne vois pas en quoi le fait que la Russie soit situé là plutôt qu'ici change quoique ce soit au fait qu'elle devait nécessairement s'effondrer. Remarqu...

à écrit le 22/04/2013 à 18:40
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Éminemment suspect, ce commentaire dithyrambique. Tout le monde est au courant, depuis l'échec des politiques d'austérité supposées rédemptrices appliquées notamment au Portugal et à l'Espagne, que la solution de l'auteur, consistant à réduire le PIB...

le 23/04/2013 à 10:55
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la question de la réduction du PIB (la récession !) voulue ou subie ne pourra se poser que si on a préalablement posé la question du partage des richesses...

le 23/04/2013 à 18:59
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Mais de quelle "solution de l'auteur" parlez-vous ? "L'Economie du bien et du mal n'est pas un livre d'actualité sur la crise des finances publiques ! Il débusque la morale dans l'économie et l'économie dans la morale depuis l'épopée de Gilgamesh jus...

le 23/04/2013 à 20:14
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"Tout le monde est au courant, depuis l'échec des politiques d'austérité supposées rédemptrices appliquées notamment au Portugal et à l'Espagne" Ou ca un échec ? Ils empruntent moins, c'est donc un succès. Bien sur ils ne doivent plus emprunter du t...

le 23/04/2013 à 23:56
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Je pense que votre raisonnement n'est qu'un raisonnement qui ne s'attaque qu'au court terme et au conjoncturel. Tant qu'à avoir une réflexion sur le modèle social, économique, autant aller jusqu'au bout, plutôt que s'atteler à marteler des propos éc...

le 07/02/2016 à 17:38
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est elle livrée avec ou sans logiciel de masquage des émissions de Nox ?

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