Comment les inégalités sont en train de briser le rêve américain

Carol Graham est l'une des membres principales de la Brookings Institution, et professeur à l'Ecole de Politique Publique de l'Université du Maryland.
Pour Carole Graham : "le fait d'héberger quelques-unes des meilleures universités de la planète ne revêt que peu de signification lorsque l'accès à ces établissements dépend en grande partie des revenus familiaux du candidat." Photo : Copyright Brookings Institution.

Les États-Unis ont longtemps été considérés comme une « terre d'opportunités, » où ceux qui travaillaient dur pouvaient aller de l'avant. La croyance dans cette caractéristique fondamentale de l'identité nationale américaine n'a cessé de persister, bien que les inégalités se soient progressivement creusées au fil des décennies.

Ces dernières années, en revanche, la tendance en direction d'écarts extrêmes en termes de revenus et de richesse s'est considérablement accélérée, en raison des évolutions démographiques, de la polarisation des compétences au sein de l'économie, ainsi que des politiques budgétaires. Faut-il alors considérer que le rêve américain serait sur le point de s'effondrer ?

 Un report de 1.100 milliards de dollars 

Entre 1997 et 2007, la part des revenus s'inscrivant dans le top 1% des ménages américains a augmenté de 13,5%. Ceci équivaut à un report de 1.100 milliards de dollars des revenus annuels américains en faveur de ces familles - soit plus que le total des revenus des 40% de ménages américains les moins favorisés.

L'impact précis de ces inégalités sur le bien-être des individus demeure controversé, notamment en raison de la nature complexe des mesures nécessaires pour jauger cette donnée avec exactitude. Mais si les indicateurs objectifs ne peuvent aboutir à une image complète de la relation existant entre inégalités et bien-être humain, la manière de les interpréter fournit aux individus un certain nombre de signaux importants au sein des sociétés, ainsi que d'une société à l'autre.

La conséquence d'un système injuste ?

Lorsque les inégalités sont uniquement perçues comme un juste retour des choses compte tenu des efforts individuels fournis, elles peuvent constituer un signal constructif en direction d'opportunités futures. Mais lorsqu'elles sont considérées comme la conséquence d'un système injuste récompensant seulement une poignée de privilégiés, ces inégalités sont susceptibles d'altérer la motivation et ainsi la propension des individus à travailler dur et à investir dans l'avenir.

En ce sens, les tendances qui se jouent actuellement aux États-Unis se révèlent en grande partie destructrices. La mobilité économique a par exemple décliné ces dernières décennies, et s'avère également aujourd'hui plus faible qu'auparavant dans de nombreux autres pays industrialisés, tels que le Canada, la Finlande, l'Allemagne, le Japon et la Nouvelle-Zélande. La place initialement occupée par un travailleur américain au sein du schéma de répartition des revenus s'avère extrêmement prédictive du salaire qu'il touchera à l'avenir.

Une forte corrélation intergénérationnelle en termes de revenus

Il existe par ailleurs aux États-Unis une forte corrélation intergénérationnelle en termes de revenus (qui s'élève à environ 0,5), les enfants de parents percevant disons 50% de plus que la moyenne ayant de grandes chances de toucher 25% de plus que la moyenne de leur génération. En effet, les États-Unis se situent désormais à peu près en milieu de tableau selon le classement des opportunités économiques formulé par la Banque mondiale, bien en-dessous d'États comme la Norvège, l'Italie, la Pologne et la Hongrie.

Certains prétendent que tant que les États-Unis conserveront leur dynamisme économique, leur leadership en matière d'innovation technologique, ainsi que leur nature attractive pour les immigrants, peu importe l'existence d'inégalités de revenus. D'autres tendances pertinentes - échec des établissements scolaires publics, effondrement de l'infrastructure, augmentation des taux de criminalité, ou encore persistance des disparités d'accès aux opportunités en fonction de l'appartenance ethnique - semblent néanmoins réfuter une telle conception.

Après tout, le fait d'héberger quelques-unes des meilleures universités de la planète ne revêt que peu de signification lorsque l'accès à ces établissements dépend en grande partie des revenus familiaux du candidat.

 Le risque d'investir moins dans l'éducation

Tout ceci ne revêt pas seulement de l'importance pour les Américains. Dans un monde au sein duquel les différents destins individuels sont de plus en plus liés, et où l'efficacité de la gouvernance repose sur une certaine forme de consensus s'agissant des normes de justice sociale et distributive, le creusement des inégalités de revenus dans un pays donné - et notamment lorsque ce pays s'est longtemps démarqué en tant que modèle d'opportunités économiques - est de nature à façonner les comportements ailleurs dans le monde.

En l'absence de conviction selon laquelle le travail acharné engendre les opportunités, les individus sont moins enclins à investir dans l'éducation, compromettant ainsi le développement du marché du travail ; ils peuvent parfois même céder à une tentation protestataire.

 La puissance douce de l'Amérique semble bel et bien vouée à s'éroder 

Plus généralement, le déclin de la mobilité économique aux États-Unis est de nature à saper la confiance dans les principes d'économies de marché et de gouvernance démocratique auxquels l'Amérique a adhéré il y a des décennies - des pratiques indispensables aux stratégies de développement de nombreux États. Comme l'a souligné le prix Nobel Joseph Stiglitz : « La mesure dans laquelle la politique et l'économie mondiale seront façonnées en accord avec nos valeurs et nos intérêts dépendra en grande partie de la capacité de notre système économique et politique à opérer en faveur du plus grand nombre de citoyens. »

Eu égard aux signes de plus en plus nombreux mettant en lumière la tendance du système à opérer bien davantage en faveur des citoyens les plus fortunés qu'au bénéfice des plus pauvres, la puissance douce de l'Amérique semble bel et bien vouée à s'éroder de manière significative.

Un débat constructif sur les inégalités reposera sur l'opinion publique

La réduction des inégalités exigera un certain nombre de solutions globales à long terme, telles qu'une réforme des politiques budgétaires en faveur de l'investissement public dans la santé et l'éducation, sans pour autant ajouter à l'effet dissuasif d'un code de la fiscalité d'ores et déjà caractérisé par sa lourdeur. La promotion de telles mesures requiert néanmoins une volonté politique ferme, qui semble faire défaut aux États-Unis.

Compte tenu d'une paralysie politique à l'échelle nationale, l'amorce d'un débat constructif autour d'une problématique aussi controversée et conséquente que la question des inégalités reposera ainsi en grande partie sur l'opinion publique américaine. Si davantage d'individus parviennent à reconnaître les contraintes que font peser les inégalités sur leurs perspectives futures, ils seront bien plus à même de faire appel aux responsables politiques afin d'y remédier. Ceci bénéficierait non seulement aux États-Unis, mais engendrerait également un impact positif sur la gouvernance à l'échelle mondiale.

 

Les Américains se sont longtemps enorgueillis de la réputation de leur pays en tant que terre d'opportunités, en tant que destination que nombre d'individus redoublent d'efforts pour gagner. La mise en œuvre d'une campagne publique d'éducation destinée à souligner les difficultés que soulèvent les inégalités pour les fondements mêmes de cette réputation pourrait constituer une première étape, par ailleurs peu risquée, en direction du renouveau de cette promesse américaine.

 

(Traduit de l'anglais par Martin Morel)

Copyright: Project Syndicate/Global Economic Symposium, 2013.www.project-syndicate.org

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Commentaires 76
à écrit le 22/09/2013 à 20:43
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Pauvreté, inégalités, pillage des ressources naturelles sont autant de maux contre lesquels les politiques économiques et sociales des États, comme des collectivités qui les composent, ne peuvent avoir de sens que si sont pris en compte les fondament...

à écrit le 20/09/2013 à 10:19
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Très bonne analyse. L'accaparement de la majeure partie de la richesse produite par une toute petite fraction de la population est une des causes majeures de la crise qui frappe les pays occidentaux et au premier chef les Etats-Unis. Peu de personnes...

à écrit le 19/09/2013 à 15:00
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Article consternant ! Cela fait des dizaines d'années que des experts, intellectuels, professeurs, bref des brillants penseurs prédisent l'effondrement des US. Et sans cesse ce pays se réinvente, progresse, crée de l'emploi, innove, rebondit ... ! ...

le 20/09/2013 à 7:48
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Votre message est consternant... Dans ce cas il faudra expliquer aux US comment créer de la richesse,de la vraie, et pas de la monnaie de singe basée sur la spéculation et les bases manoeuvres politico-financières. les USA sont belliqueux, arrogants,...

à écrit le 18/09/2013 à 19:10
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La classe moyenne qui crée les richesse se réduit aux USA ce qui est de mauvaise augure, mais ce qui m'a le plus marqué c'est la fracture inter-ethniques (bien visible lors de la première élection de Obama), des minorités croissantes et peu suscepti...

à écrit le 18/09/2013 à 16:08
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l'anti américanisme et l'antigermanisme existent depuis longtemps et le declin de ces pays est annoncé depuis belle lurette . Mais les adeptes du America bashing n'ont ils pas annoncé depuis longtemps la mort du capitalisme ce qui n'a pas empeché le ...

le 18/09/2013 à 19:36
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@Atlantique Commentaire hors sujet.L'auteur parle des inégalités.

le 18/09/2013 à 19:36
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@Atlantique Commentaire hors sujet.L'auteur parle des inégalités.

le 19/09/2013 à 14:07
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JB ce que dis atlantique n'est pas hors sujet tu es gentil, mais ouvre toi un peu l'esprit

à écrit le 18/09/2013 à 12:55
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Je suis allé voir le classement des opportunités politiques et la France y est encore bien classée. Au vu de la tendance actuelle, je suis sceptique quant au maintien de la France en haut de ce classement ou alors c'est que le monde entier régresse.

à écrit le 18/09/2013 à 12:15
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L'article pose le bon pb que l'on peut resumer a l'extreme en evoquant le sort des classes moyennes. il me semble neanmoins que l'entree peut etre reductrice dans la mesure ou elle n'evoque pas le modele de developpement des US. De ce point de vue il...

à écrit le 18/09/2013 à 11:34
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Ah ! si les Etats -Unis n'existaient pas , je ne sais pas comment les medias rempliraient leurs colonnes et autres journaux Tv.!! Commencez par publier la même analyse sur la France ! et regardez le niveau de vie moyen d'un americain et d'un franca...

le 18/09/2013 à 12:22
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Bof votre analyse .. Vous pensez réellement qu'une femme de ménage gagne 30$ de l'heure et s'habille en 501. Quid de sa sécurité sociale, sa retraite (en a t'elle une ?).

le 18/09/2013 à 12:24
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tres tres bonne analyse bravi

le 18/09/2013 à 13:02
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pourquoi il y a déja eu un rêve francais ?

le 18/09/2013 à 13:38
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@ BEARUSA : Pensez aussi à rappeler que pour accoucher de son enfant, cette femme de ménage devra s'acquitter de 8000 à 30 000 dollars (selon ville et Etat) et que l'éducation de son enfant lui en coûtera à minima 5000/an (sauf à l'envoyer dans une p...

le 18/09/2013 à 15:32
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@ Père Horus : vous vous dites objectif et vous répétez les clichés les plus éculés sur les USA !!! Pour accoucher son enfant, elel fera payer son assurance maladie (ce sont les classes moyennes aux USA qui ne prennent pas d'assurance maladie, et un...

le 18/09/2013 à 16:14
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hi hi, la femme de ménage française a acquitté pour son accouchement l'équivalent de son salaire toute sa vie en cotisations obligatoires plus la csg et elle doit encore mettre la main à la poche.Jamais une femme de ménage américaine n'a payé autant,...

le 18/09/2013 à 19:45
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@John Galt Les US sont un pays raciste, inégalitaire et belliqueux. L'"américan way of life" a vécu, les US ne font plus rêver que ceux qui ont été décérébrés par des médias complaisants.

le 19/09/2013 à 12:40
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Peut-être, votre femme de ménage travaille dans une palace pour pouvoir gagner 30$. Par contre, les employés de fastfood sont en grève depuis juillet, pour réclamer seulement 15$ au lieu de 9$ actuellement : http://actualite.fr.be.msn.com/finance/le-...

le 19/09/2013 à 14:09
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JB tu es déjà allé aux US ?

à écrit le 18/09/2013 à 11:23
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Article bien écrit et bien construit. Une analyse qui me paraît relativement plus objective que celle d'individus abonnés H24 à La Tribune et ne faisant que du c/c de Bastiat. J'aime lire des articles non partisans comme celui-ci, mais je crains, qu'...

le 18/09/2013 à 13:06
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des articles non partisans, on croit réver ... et c'est quoi alors des vrais libéraux, qu'on rigole ?

le 18/09/2013 à 13:07
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"un article non partisan", "Frédéric Bastiat, fan de subventions publiques et de marchés captifs" Quand l'ignorance se marie avec l'aveuglement, cela donne ce genre de post.

le 18/09/2013 à 13:39
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Bien vu le mélange de 2 citations pour laisser croire qu'Entrepreneur 2013 avait dit toute autre chose. Enfin, "bien vu", minable plutôt, on l'aura compris.

le 18/09/2013 à 15:35
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@@ Bastiat : où est le mélange de 2 citations ? dans le fond, c'est ce que entrepreneur2013 (la blague) pense et dit. ce n'est pas parceque vous semblez limités dans la compréhension (et que je traduis pour vous) que je vais vous traiter de minable ....

à écrit le 18/09/2013 à 10:01
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Un moment, il faut arrêter avec le dévoiement de la réalité, les inégalités croissent de manière inadmissible et l'environnement extérieur joue un rôle notable pour le devenir de chaque individu, autant lorsqu'il est question de réussite que d'échec....

le 18/09/2013 à 12:13
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Le libéralisme repose sur le fondement essentiel de la défense des droits fondamentaux de chaque individu ... donc égalité e ndroits fondamentaux devant l'état, pas l'égalitarisme, ne confondez pas...

le 18/09/2013 à 19:56
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@ John Galt Le libéralisme repose sur le fondement essentiel de la défense des droits fondamentaux de chaque individu"...pour que les individus les plus forts exploitent les plus faibles, au nom de droits fondamentaux que ces mêmes individus auront é...

à écrit le 18/09/2013 à 9:02
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Encore une gauchiste de la pire espece qui veut tuer la poule aux oeufs d´or. Que ferait l´Amerique sans ses riches, qui peuvent se permettre de prendre des dicisions strategiques et prendre des risques y afferants? Elle voudrait que ce soit l´Eta...

le 18/09/2013 à 12:24
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Ah bon, Lesquelle ?

le 18/09/2013 à 13:28
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@@Kazbo : l'urss ? la corée du nord ? cuba ? le venezuela ? les démocraties populaires africaines ? chez nous : Bull ? la sncf (un crédit lyonnais par an) ? la sécu ? Renault des années 80 ? etc etc etc ...

le 18/09/2013 à 13:41
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Fanny Mae ? Enron ? General Motors ? AIG ? Dassault ?

le 18/09/2013 à 15:37
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@@john : fanny mae : institut para étatique : Enron ? il n'a couté qu'à ses actionnaires, normal qu'ils assument le risque : une faillite privée ne touche que ceux qui sotn actionnaires et l'on voulu, une faillite publique touche tout le monde. Génér...

le 18/09/2013 à 15:45
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@@John : Google ? amazon ? Apple ? Microsoft ? Free ? VW ? Porsche ? BMW ? c'est quoi les succès étatiques ?

à écrit le 18/09/2013 à 8:51
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Ce n'est pas que le rêve US qui est brisé par les inégalités. Le notre, le rêve républicain d'une société égalitaire et solidaire, une société plus "humaine", l'est aussi.

à écrit le 18/09/2013 à 3:41
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Je vis le reve americain depuis tout juste un an... J'ai rejoins mon amie enceinte et me suis instale a Asheville en Caroline du nord. Apres avoir depose le bilan il y a deux ans j'etais au RSA en France avec une conseillere qui me faisait comprendre...

le 18/09/2013 à 11:20
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Vous travaillez moins pour vous que les actionnaires de votre banque.

le 18/09/2013 à 15:00
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Commentaire bien inutile... et reflettant la sale mentalité Française qui met un point d'honneur à soutenir la mediocrité et l'assistanat... Si ça societe se developpe, elle se desendettera et ne devra au final plus rien à sa banque, pendant ce temps...

le 20/09/2013 à 9:48
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Le désendettement est impossible, il n'y aura que de grands défauts. Il se trouve que les taux de croissance des dettes sont forcément supérieurs ou égaux à ceux des croissances (sinon pourquoi prêter?). La courbe de l'endettement, exponentielle, div...

le 20/09/2013 à 15:21
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Essayez de regarder ce qu'on gagné les actionnaires des banques ces dernières années et arrêtez de recracher bêtement les arguments vieux et fallacieux des socialos.

à écrit le 17/09/2013 à 23:43
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Lu des états unis par un français expatrié , ça fait tout de même beaucoup rire,

le 18/09/2013 à 12:31
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Bizarrement, vous semblez être attaché à la France car vous avez pris l temps de lire un article en français .. En tout cas j'espère que vous ne reviendrez pas profiter du système social français lorsque vous contracterez une maladie grave.

le 18/09/2013 à 13:04
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@@Ausone : il faut voyager un peu dans votre vie. Le système social français coute plus cher, rembourse moins bien et soigne moins bien que la plupart des autres pays de l'OCDE... Demandez à des expatriés pour voir. Ce système "que le monde entier no...

à écrit le 17/09/2013 à 21:28
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article intéressant, il met en avant que si le rêve disparaît, alors la pyramide peut s'écrouler. Autrement dit, la domination n'est acceptée par la masse que si l'espoir existe de s'extraire de cette masse afin d'en profiter. Avant la révolution, l'...

à écrit le 17/09/2013 à 16:44
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le ressort du socialisme est la jalousie. Ce qui compte, ce n'est pas le niveau de richesses des plus riches, c'est le sort des plus pauvres. Dans un marché libre ou les hommes commercent entre eux sur une base volotnaire, la richesse n'est que la ré...

le 17/09/2013 à 17:12
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Les gens ont peur de la liberté. Ils préfèrent être esclave d'un système qui les assiste, ça les rassure. N'attendez pas de la population qu'ils épousent les vertues de l'égoïsme, car vous vous exposerez à de terribles desillusions. La liberté, la vr...

le 17/09/2013 à 17:13
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En plein haméricane drim, John... Reviens sur terre.

à écrit le 17/09/2013 à 16:32
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Sauf que els 1 % les plus riches en 1997 ne sont pas les même que les 1 % les plus riches de 2007 (curieusement, on s'arrête tjrs avant la crise et on conclut que c'est le résultat de la crise !!!). Sauf que l'importance de cette richesse par rapport...

le 18/09/2013 à 10:39
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Les riches sont d'autant plus efficaces que les pauvres deviennent plus pauvres ! Le modèle culturel grec de l'antiquité doit également être appliqué à l'économie : les esclaves ne sont pas des citoyens, ils sont là pour travailler au service des cit...

le 18/09/2013 à 12:14
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curieusement, plus le nombre de riches augmentent, plus le nombre de pauvres diminuent, partout et en tout lieu, cela ne vous interpelle pas ???

le 18/09/2013 à 13:43
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Plutôt que citer Bastiat à tout bout de champ (et ainsi ne faire que répéter sans construire votre propre raisonnement, ce qui est la véritable marque d'un homme libre), vous pourriez commencer par apprendre la différence entre une corrélation et une...

le 18/09/2013 à 15:41
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@@john : corrélation n'implique ni n'empêche la causalité. Curieusement, un raisonnement libéral y trouvera causalité, et les faits partout dans le monde confirme la corélation, donc la causalité est sûrement réelle. Un homme libre réfléchit et const...

le 18/09/2013 à 17:42
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@john galt : Curieusement, les statistiques démentent votre propos : plus les riches sont riches, plus les pauvres sont pauvres. Voir les évolutions des coefficients de gini. C'est surement une corrélation sans causalité, mais c'est curieux.

à écrit le 17/09/2013 à 16:18
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L'inégalité la plus criante et qui coûte le plus cher sur le long terme car elle détruit la confiance, c'est celle devant la loi. Les US sont en train de détruire leur état de droit.

à écrit le 17/09/2013 à 16:14
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Rien de neuf sous le soleil confère le livre de Joseph Stiglitz Prix Nobel d'éco : le prix des inégalités

le 17/09/2013 à 16:29
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Stiglitz a eu son prix nobel sur la micro économie, il sort de son domaine de compétence en faisant de la macro marxiste ...

le 17/09/2013 à 16:47
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Comme vous voudrez JOHN mais dans l économie mondialisée, le principe même de la solidarité entre les êtres humains est en cours de confiscation par une poignée d individus, avec la passivité complice des États. Après avoir considéré que tous les cou...

le 17/09/2013 à 16:57
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"le principe même de la solidarité entre les êtres humains est en cours de confiscation par une poignée d individus, avec la passivité complice des États" phrase incompréhensible. Doit-on forcer les gens à être solidaire ? à aimer leur voisin ? cela ...

le 17/09/2013 à 17:18
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John, je ne voudrais pas trop rien dire, mais... C'est carrément de l'appel à la haine, que tu fais. Perso , quand un de mes voisins est dans la merde, bon, clair que je les connais, mais... je ne vais pas les laisser crever. Y sont tous comme toi fa...

le 17/09/2013 à 17:31
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pour yvan, ne pas penser comme lui, c'est faire des appels à la haine et être faciste ... où voyez vous un appel à la haine ? le commerce, c'est la paix ... Sinon, selon vous, a-t-on le droit de ne pas être solidaire ? Que penser d'un pays qui oblige...

à écrit le 17/09/2013 à 14:04
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La "puissance douce des USA", "terre d'opportunités", ce sont bien les termes du "rêve" américain. Mais les irakiens, les vietnamiens, les sud américains, etc ... on bien apprécié la puissance douce. Et les amérindiens ont adoré la terre d'opportunit...

le 17/09/2013 à 15:43
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Hhmm.. Les émigrés atterris aux US l'ont été par rejet des autres continents et par appât du gain. Il ne faut donc pas les blâmer d'avoir garder certains réflexes...

le 17/09/2013 à 16:25
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Je précise : "atterris VOLONTAIREMENT". Car pour les Noirs et Hispaniques, là, nous ne pouvons que les plaindre. Et ça me détruit de devoir plaindre une catégorie de gens. L'ont-ils mérité ou devons-nous toujours taper sur les minorités de la même fa...

à écrit le 17/09/2013 à 12:51
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vive le French way of life ! quoi...ca vous fait pas rever ?

le 17/09/2013 à 13:29
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Sauf que dans la frènch ouais off laïffe, nous rêvons beaucoup moins que les cowboys... Et c'est cela qui fait la différence entre une civilisation ancienne, qui a souvent pris des coups, et une civilisation de 200 ans d'âge qui pense que tout lui es...

à écrit le 17/09/2013 à 12:24
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les états unis, le mirage américain !

à écrit le 17/09/2013 à 11:57
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Du blabla . Le monde entier est injuste et sera toujours injuste. C'est bien pire ailleurs.

le 17/09/2013 à 12:43
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Effectivement cela reste du bla-bla si nous ne faisons que le dénoncer, cela devient un avenir en y pensant et une lutte en agissant: Alors que les souffrances endurées par la population perdurent, l administration Obama n a fait montre d aucune vol...

le 17/09/2013 à 13:26
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Complètement d'accord avec vous, Taranis. Et vous verrez à quelle vitesse les profiteurs vont retourner leur veste lorsque les conditions ne leur seront plus favorables...

à écrit le 17/09/2013 à 10:49
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"Un report de 1.100 milliards de dollars Entre 1997 et 2007, la part des revenus s'inscrivant dans le top 1% des ménages américains a augmenté de 13,5%. Ceci équivaut à un report de 1.100 milliards de dollars des revenus annuels américains en faveur ...

le 17/09/2013 à 12:14
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@Kirk : +1. Connerie humaine, il n'y a pas d'autres mots.

le 20/09/2013 à 11:11
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Ne vous en faites pas trop. Aucun pouvoir n'a résisté. aucun. Si vous tentez de diriger l'homme autrement que correctement, vous disparaissez. Correctement? c'est à dire en vous appuyant sur des notions "spirituelles" telles que la justice, l'équi...

à écrit le 16/09/2013 à 13:38
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Se rappeler Aristote qui disait : La pire de inegalites est de de vouloir que des choses inegales soie nt egales.

le 17/09/2013 à 19:12
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c'était pour justifier l'esclavage... belle référence... sic

à écrit le 16/09/2013 à 12:31
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j'ai lu 3 livres de prix nobel d'économies a ce sujet fort éclairant , le reve américain est mort , mais le reve survit au delà de ses frontières , jamais autant d'individus veulent vivre aux USA , mais a quel prix ? , une misère rampante , des salai...

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