Première guerre mondiale et crise financière : des parallèles troublants

Bientôt le 11 novembre 2013. L'occasion de penser, déjà, au centenaire de la guerre de 1914-1918, qui fera l'objet de nombreuses célébrations et manifestations en 2014. Notre contributeur, l'historien Harold James, y ajoute un regard particulier, celui du lien entre la crise financière de 1907 et la Première Guerre mondiale. Alors que cinq ans après la crise des subprimes aux États-Unis, le monde est à nouveau tenté par le nationalisme face au pouvoir sans limite de la finance, le parallèle est évidemment tentant.
Traders du New York Stock Exchange, le 15 septembre 2008, jour où le Dow Jones a chuté de 500 points à la suite de l'annonce par Lehman Brothers que la banque se plaçait sous la protection de l'article 11 afin d'échapper à la faillite. / Reuters

L' approche du 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale en 1914 fait réagir les dirigeants politiques et les commentateurs inquiets de la situation politique et économique de la planète. Le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a même déclaré récemment que la polarisation croissante entre le nord et le sud de l'Europe a fait reculer le continent d'un siècle.

Les leçons de 1914 ne portent pas seulement sur le danger des animosités nationales. La Grande Guerre est un précédent fascinant quant à la manière dont la mondialisation financière peut devenir l'équivalent d'une course aux armements qui menace l'ordre international. En 1907, une crise financière majeure née aux États-Unis a affecté le reste du monde et démontré la fragilité du système financier international. La réponse à la crise actuelle reproduit une dynamique similaire.

Dans Lombard Street, un livre de 1873 devenu un classique, Walter Bagehot, rédacteur en chef de l'hebdomadaire The Economist, décrivait la City de Londres comme « la plus grande combinaison de puissance et de doigté économique que le monde ait jamais vue ».

Selon une idée popularisée en 1910 par l'écrivain et parlementaire travailliste Norman Angell, futur Prix Nobel de la paix, l'interdépendance et la complexité des grandes économies mondiales rendaient la guerre impossible. Mais on pourrait défendre l'idée inverse : étant donné la fragilité de l'économie mondiale, sa manipulation habile peut faciliter la victoire militaire d'une grande puissance économique.

Les suites du crash de 1907 ont poussé la puissance hégémonique de l'époque, la Grande-Bretagne, à réfléchir à la façon de mettre sa puissance financière au service de sa capacité stratégique sur la scène internationale. Telle est la conclusion d'un livre important sorti récemment, Planning Armageddon, de Nicholas Lambert, qui étudie la relation entre l'économie britannique et la Première Guerre mondiale. Il y montre comment, dans le cadre d'un jeu stratégique de grande ampleur, la Grande-Bretagne a combiné sur la scène internationale sa prédominance militaire, notamment sur les mers, avec son leadership financier.

Entre 1905 et 1908, l'amirauté britannique avait esquissé le plan d'une guérilla financière et économique contre la puissance montante en Europe, l'Allemagne. La guérilla économique, si elle avait été menée à fond, aurait coulé le système financier de l'Allemagne et l'aurait empêché de s'engager dans un conflit militaire, quel qu'il soit. Quand les visionnaires de l'amirauté britannique ont été confrontés à un rival sous la forme de l'Allemagne du Kaiser, ils ont compris comment le pouvoir pouvait prospérer sur la fragilité financière.

1914, une situation de rupture économique

La Grande-Bretagne d'avant 1914 avait anticipé le partenariat public-privé qui lie aujourd'hui les géants de la technologie comme Google, Apple ou Verizon aux services de renseignement américains. Les banques londoniennes garantissaient alors la plus grande partie du commerce mondial. Ces réseaux financiers fournissaient les informations qui ont permis au gouvernement britannique de découvrir les vulnérabilités stratégiques cachées de l'alliance à laquelle il faisait face.

Pour les rivaux de la Grande-Bretagne, la panique financière de 1907 montrait la nécessité de mobiliser les puissances financières elles-mêmes. Les États-Unis, de leur côté, reconnaissaient qu'il leur fallait une banque centrale analogue à la Banque d'Angleterre. Les financiers américains étaient persuadés que New York devait développer son propre système d'échanges commerciaux pour traiter les lettres de change de la même manière que le marché de Londres, et assurer leur monétisation (ou acceptation).

Un personnage central a joué un rôle essentiel pour parvenir au développement d'un marché américain des acceptations bancaires. Il s'agit d'un immigré, Paul Warburg, frère cadet de Max Warburg, un banquier renommé de Hambourg qui était le conseiller personnel du Kaiser Guillaume II d'Allemagne.

Les frères Warburg, Max et Paul, constituaient un tandem transatlantique qui poussait énergiquement à la création d'institutions germano-américaines comme alternative au monopole industriel et financier de la Grande-Bretagne. Ils étaient convaincus que l'Allemagne et les États-Unis étaient des puissances montantes, tandis que la Grande-Bretagne était sur le déclin.

Et maintenant, la crise ou la guerre ?

On voit réapparaître aujourd'hui certaines caractéristiques de la situation financière d'avant 1914. Après la crise financière de 2008, les institutions financières semblaient être à la fois des armes de destruction massive sur le plan économique et les instruments potentiels de la mise en oeuvre de la puissance nationale.

Dans la gestion de la crise de 2008, la dépendance des banques étrangères à l'égard du dollar était une faiblesse majeure qui a nécessité d'importantes « swap lines » de la Réserve fédérale. Y remédier nécessite la renationalisation des banques et la séparation des activités des grandes institutions financières.

Pour les banquiers européens et pour quelques gouvernements, le réexamen par les États-Unis du fonctionnement des filiales des banques étrangères chez eux souligne cet impératif. Ils considèrent qu'il s'agit d'un nouveau type de protectionnisme et menacent d'exercer des représailles.

La géopolitique intervient également ailleurs dans les pratiques bancaires. Les banques russes essayent d'acquérir des actifs en Europe centrale et en Europe de l'Est. Les banques européennes jouent un rôle bien moins important dans le financement du commerce international asiatique. Les banques chinoises sont poussées à étendre leur activité au commerce international. De nombreux pays envisagent de recourir au protectionnisme financier pour accroître leur influence politique.

Dans cette logique, l'étape suivante consiste à envisager la manière de mettre la puissance financière au service de l'intérêt national en cas de conflit diplomatique. On recourt entre autres à des sanctions (pas très efficaces) pour faire pression sur des États voyous, comme l'Iran ou la Corée du Nord. Mais la pression financière peut être beaucoup plus forte si elle s'applique à des pays très impliqués dans l'économie mondiale.

En 1907, après une crise financière marquante qui a failli entraîner un effondrement complet du système, plusieurs pays ont commencé à penser la finance avant tout comme un instrument du pouvoir brut qui peut et doit être mis au service de l'intérêt national. Ce genre d'idée a conduit à la guerre de 1914. Un siècle plus tard, en 2007-2008, le monde a subi un choc financier encore plus important qui a enflammé les passions nationalistes. Les stratégies destructrices ne sont peut-être pas loin derrière.

Copyright : Project Syndicate, 2013.

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Harold James est professeur d'histoire et d'affaires internationales à l'université de Princeton et professeur d'histoire à l'Institut universitaire européen de Florence.

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Commentaires 57
à écrit le 22/12/2016 à 18:33
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quels sont les tripes aliances?

à écrit le 08/09/2014 à 22:23
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J'entends bien ce qui est écrit dans cet article mais il n'est pas expliqué comment une alliance germano américaine peut aboutir à une entrée en guerre des USA en 1917. Là on a un vrai problème. Il faudrait que ce genre d'article soit vraiment beauco...

à écrit le 11/11/2013 à 14:29
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La crise bancaire de 2007 n'a déclenché qu'une brève récession, qui a vite été effacée. Et si on n'est pas partout revenu au niveau de 2007, c'est parce qu'on était nettement en surchauffe cette année là. Ce qui est sûr, par contre, c'est que des ge...

le 12/11/2013 à 11:14
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Ce qui est sûr est que vous vous faites complètement avoir par la propagande ambiante... Regardez les crises de : 1870, 1907, 1929 : dans tous ces cas, la concentration de richesse a été maximale et un conflit a servi d'échappatoire à des guerres civ...

à écrit le 11/11/2013 à 11:59
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le livre d'eustache muellens, et le complot de la fed., et armes climatiques genre haarp de destruction massive, ça c'est pas voyous ça?

à écrit le 11/11/2013 à 11:57
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le livre d'eustache muellens, et le complot de la fed.

à écrit le 11/11/2013 à 11:35
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le livre d'eustache muellens, et le complot de la fed.

à écrit le 11/11/2013 à 10:01
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Le problème ce n'est pas l'économie : la crise financière de 2007 a déclenché une récession en 2008 qui a vite été effacée. Le problème, c'est les va-t-en guerre : comme notre ministre des affaires étrangères, qui militait il y a peu pour une interv...

à écrit le 10/11/2013 à 20:31
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Sans oublier un parallèle similaire avec la 2nde guerre mondiale après la crise de 29. Il a fallu 10 ans uniquement pour que cette dernière arrive...

à écrit le 10/11/2013 à 12:46
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une analyse très pertinente , ce qui a valu a certains penseurs du début du XXeme siècle passer pour des fous ou des imbéciles , pourtant les faits sont têtus , l'effondrement économique deux fois dans le XXeme siècle 1907 et 1929 nous ont conduit a ...

le 10/11/2013 à 14:00
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++++ 1000 Hélas !

le 11/11/2013 à 12:02
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qui était réellement : T.Mandell.House, le soi- disant colonel de pacotille.

à écrit le 10/11/2013 à 11:16
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... On recourt entre autres à des sanctions (pas très efficaces) pour faire pression sur des États voyous, comme l'Iran ou la Corée du Nord. Heu...Et si on parlait des états voyous européens ?? Ceci dit, on répète l'histoire car on n'a pas enco...

à écrit le 10/11/2013 à 10:42
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N'importe quoi, juste jouer avec des craintes et faux parallèles pour vendre un bouquin et se faire du fric.

à écrit le 10/11/2013 à 9:23
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Vous avez parfaitement raison, en 1914 l’enchaînement des alliances était inexorable. C'est bien cette certitude qui a conduit certains à convaincre les Serbes d'organiser l'attentat contre l'archiduc, après une tentative avortée contre l'empereur d'...

le 10/11/2013 à 13:17
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En 1918 la Serbie aura eu 125 000 tués aux combats et 650 000 civils morts de privations et de maladie, soit 15% de sa population de 1914. C'est la plus forte proportion de tous les pays impliqués dans ce conflit planétaire. Par comparaison c'est de ...

le 11/11/2013 à 14:35
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@une bonne affaire. Donnez vous la peine d'aller compter le nombre de noms sur n'importe quel monument aux morts de n'importe quelle village français. La Serbie n'en valait vraisemblablement pas la peine.

à écrit le 10/11/2013 à 7:36
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Oui mais maintenant il y a les bombes atomiques

à écrit le 09/11/2013 à 18:53
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Pas très bien saisi l'objet de votre retrait du post suivant : " peut-être...mais aujourd'hui l'Europe existe. Opposé à ceci qui est en ligne : " toto a écrit le 08/11/2013 à 19:06 : toto

le 09/11/2013 à 19:00
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Au temps pour moi modérateur. Je suis resté sur un favori interne qui n'actualise pas. Désolé.

le 14/11/2013 à 23:49
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Autant pour moi fayot .

à écrit le 09/11/2013 à 18:07
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Peut-être... mais aujourd'hui l'Europe existe !

à écrit le 09/11/2013 à 16:40
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La guerre 14/18 est ultra simple .En 1914,l'Europe est partagée en deux grandes alliances militaires .D'un coté La France allié à l'Angleterre,la Russie ,l'Italie et surtout la Serbie .De l'autre l'Allemagne vainqueur de la guerre de 1870 contre la F...

à écrit le 09/11/2013 à 12:47
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excellent article que je regardai hier grace a cet excellent feuilleton les brigades du tigre , l épisode ou le président Poincaré défendait la France et sa monnaie contre les spéculateurs véreux , dont malheureusement qui a conduit a une g...

à écrit le 09/11/2013 à 12:13
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impossible de finir un commentaire! Oui le parallèle est non seulement interessant; il est très éclairant! Par contre la conclusion du Project Syndicate est malsaine quant à la réponse à y apporter. S'il y a un ennemi à neutraliser, cela ne peurt ...

à écrit le 09/11/2013 à 12:11
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» La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » (Paul Valéry)

à écrit le 09/11/2013 à 9:24
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Beaucoup d'estomac est nécessaire pour se référer à ce Juncker, chef d'un paradis fiscal en même temps que leader de l'euro-groupe.

à écrit le 09/11/2013 à 8:16
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Et on le fêtera avec l'intégralité de l'armée Française... Ça devrait rassurer les militaires ennemies; a non c'est vrai Bachar el-Assad a vraiment eu peur...

à écrit le 09/11/2013 à 5:43
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Je trouve intéressant que ne soit à aucun moment mentionné (alors que c'en est le centenaire) la création de la FED, ce qui l'a permis, qui l'a poussé et s'y est opposé et pourquoi, et ce qu'en furent les conséquences justement.

le 10/11/2013 à 20:51
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Cela vous arrive-t-il de penser?. le centenaire de la guerre 1914 sera en ... 2014 et non en 2013 quoi qu'en dise le journal de TF1

le 10/11/2013 à 20:51
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Cela vous arrive-t-il de penser?. le centenaire de la guerre 1914 sera en ... 2014 et non en 2013 quoi qu'en dise le journal de TF1

le 10/11/2013 à 20:52
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enfin un commentaire intelligent

à écrit le 09/11/2013 à 0:16
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La France est plutot en mode quasiment insurrectionnel. Je ne vois pas les gens faire la guerre pour defendre ce pays, mais plutot refuser de payer l'impot ou faire la revolution, blocage complet du pays. Il faut bien mesure le niveau de defiance qu'...

le 09/11/2013 à 9:32
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Comme en 1789. Et pourtant la France a fait la guerre dans toute l'Europe à la suite de la révolution.

le 09/11/2013 à 11:12
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Je pense que c'est en effet comme 1789, et là, on fera la guerre contre l'afrique essentiellement, déjà, on a commencé avec le Mali.

le 09/11/2013 à 11:13
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Je pense que c'est en effet comme 1789, et là, on fera la guerre contre l'afrique essentiellement, déjà, on a commencé avec le Mali.

le 09/11/2013 à 18:21
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neo , et tu crois la russie et la chine comptent pour du beurre et vont laisser faire ? Allez stop ta propagande anti afrique.

à écrit le 08/11/2013 à 23:42
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Des parallèles qui se croisent sont toujours troublante. Montrer des cycles, il est est toujours possible d'en calaculer, l'est aussi. Mais cela ne fait pas partie de la véritable expérience de gouvernement. L'histoire est un éternel recommencement.

à écrit le 08/11/2013 à 23:06
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On ne vit pas d'amour et d'eau fraiche et sans la finance on ne peut rien faire.Hollande avait declare la finance comme son pire ennemi,on voit le resultat en france,c'est devenu le pays des queteux les richesses vives s'en vont.

à écrit le 08/11/2013 à 21:19
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Le dernier livre de Piketty dans sa partie d'analyse historique va dans se sens.

à écrit le 08/11/2013 à 21:15
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Le problème n'est pas la nation mais de laisser le pouvoir aux financiers. Si les politiques sont aux ordres des forces économiques, alors ils ne sont pas au service des citoyens. D'où leur massacre...

à écrit le 08/11/2013 à 20:44
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Bonsoir Vous avez tout à fait raison de rappeler le soubassement économico-financier qui a tendu vers la guerre; davantage encore de le rapporte à la situation présent ! Par contre, je ne suis pas d'accord sur votre qualification d'Etats voyous; p...

le 09/11/2013 à 9:17
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@formacolor: les etats voyoux sont désignés par les forts, rien de plus. de meme que l'histoire est ecrite par les vainqueurs

le 10/11/2013 à 12:52
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les états voyous existaient bien avant leurs contemporains , l'ile de la tortue , les pirates , les flottes qui dominaient les mers et le commerce des epices , les comptoirs .. bref rien de nouveau sous le soleil des opportunistes et des flibustiers ...

à écrit le 08/11/2013 à 19:54
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Comparaison n'est pas raison mais les tensions a l'echelle du globe sont bien relles comme l'instabilite financiere. La vraie difference comme le souligne l'artcile est la geopolitique aujourd'hui seule peute etre la chine a les moyens d'une guerre. ...

le 10/11/2013 à 12:56
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vous posez des questions intéressantes , le nationalisme en asie demeure puissant , au japon aux dernières élections , les nationalistes sont en 3eme place et meme représenté au parlement ( diète) , en chine ils sont entretenu par le parti communiste...

le 10/11/2013 à 15:40
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A l'extérieur, la Chine n'a pas d'alliés mais pas non plus d'ennemis, Elle n'a et ne cherche que des partenaires commerciaux. Elle n'est membre d'aucune alliance militaire connue et n'a pas de tradition impérialiste et coloniale. Il faudrait menacer...

le 11/11/2013 à 21:22
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>Pourquoi la chine? Euh, vous êtes un peu optimiste en disant que la Chine n'a pas d'ennemis... A voir la disposition des bases US dans le pacifique et les traités signés par ce dernier pays, je n'ai pas l'impression d'une tendre romance entre le...

à écrit le 08/11/2013 à 19:21
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On retrouve une des théories très en vogue durant l'entre deux guerre, popularisée notamment par LF Céline dans son pamphlet "Bagatelles pour un massacre", best seller de l'époque avec plus de 400 000 exemplaires écoulés en quelques années, éditions ...

à écrit le 08/11/2013 à 19:20
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Un peu tirée par les cheveux l'explication !!!!

à écrit le 08/11/2013 à 19:06
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toto

à écrit le 08/11/2013 à 18:05
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Les deux grandes guerres ont été crées par les memes pays beliqueux , aujourd'hui avec la mondialisation les rapports de force sont différents ,et il y a tres peu de chance que le scenario se reproduise sur le sol européen.

à écrit le 08/11/2013 à 17:49
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Nous sommes d'accord. Tous les économistes savent que les guerres sont financées par des gens qui comptent bien en tirer profit reste à trouver une bonne ou mauvaise raison ou encore un dictateur ou un démocrate socialiste dont on fiancera également ...

le 10/11/2013 à 9:54
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Bonne explication.

à écrit le 08/11/2013 à 17:34
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C'est comme toujours le perfide Anglois.

à écrit le 08/11/2013 à 17:30
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nous sommes aussi un etat voyous

le 09/11/2013 à 18:56
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C'est ce qu'on appelle l''exception française :-)

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