Comment les Sociaux-démocrates allemands ont vendu leurs convictions européennes pour un plat de lentilles

En Allemagne, on parle d'un "tournant à gauche" du gouvernement allemand. Mais dans les faits, et notamment, sur l'Europe, Angela Merkel peut savourer sa victoire.
Angela Merkel, au premier plan, a imposé sa politique européenne à Sigmar Gabriel, le patron de la SPD (flouté au deuxième plan).

Comme souvent, le rêve des Sociaux-démocrates français s'est brisé sur l'écueil de la réalité allemande. Que n'avait-on pourtant entendus comme espoirs sur cette entrée des Sociaux-démocrates dans le gouvernement allemand ? Ils devaient enfin permettre un rééquilibrage de l'économie européenne, ils devaient porter avec eux une vraie vision européenne, ils devaient enfin ouvrir la voie à une véritable solidarité intraeuropéenne. Bref, ils devaient infléchir réellement la politique allemande sur l'Europe.

L'austérité reste à l'ordre du jour

On aura en réalité tout l'inverse. L'Allemagne continuera à défendre la politique d'austérité dans les pays périphériques. La Grèce et le Portugal auront bien du mal à obtenir, le souhaiteraient-ils, une restructuration de leurs dettes. Wolfgang Schäuble, laissé en place aux Finances, n'en a jamais voulu entendre parler et cela ne changera pas. Grecs et Portugais devront donc encore pendant des années porter ce fardeau et dégager des excédents budgétaires primaires conséquents afin de rembourser les contribuables (entre autres) allemands. Ils devront donc demander une nouvelle aide dès l'été prochain, aide qui, comme le précise l'accord de coalition, sera soumise à une « très stricte conditionnalité. » Les Sociaux-démocrates allemands n'ont donc pas vu d'inconvénients à signer la poursuite de cette politique.

Le modèle chypriote renforcé

Mais il y a pire : la SPD a consenti à la rendre plus dure encore. Désormais, la coalition allemande fait de « la participation » des pays en crise à leur propre sauvetage un point de départ de sa politique européenne. Ceci signifie que pour que le Bundestag ne votera pas en faveur d'une aide du MES (vote nécessaire car l'Allemagne dispose d'un véto au sein du MES) s'il n'y a pas de financement préalable d'une partie de cette aide par l'Etat en question.

En clair, c'est la fameuse jurisprudence chypriote qui va s'appliquer. Comme l'avait lâché par mégarde le président de l'Eurogroupe, le travailliste néerlandais Jeroen Dijsselbloem, l'aide à Chypre, où les déposants avaient été mis à contribution pour sauver les banques, pourrait être un « modèle. » L'Irlande avait montré la voie en 2010 en vidant sa caisse de retraite.

L'ennui avec ce modèle, c'est que le seul vainqueur est le contribuable allemand. Les économies concernées, elles, paient cher ce manque de solidarité. A Chypre, ce "modèle" a plongé l'économie dans une crise structurelle dont l'issue est bien incertaine. En Irlande, il pose le problème futur du financement des retraites, problème qui, inévitablement, retombera sur les salariés irlandais… Mais les Sociaux-démocrates allemands n'en ont cure, pas plus que les Travaillistes néerlandais.

Un durcissement des traités en vue

Cette SPD qui devait favoriser la solidarité a abandonné son programme européen en pleine campagne. Le principe du refus de l'Union des transferts est répété par le traité de coalition;  les euro-obligations jetées aux oubliettes, le « fonds d'amortissement » de la dette européenne laissé aux orties. A la place, le gouvernement Merkel III proposera des « contrats » contraignants les pays à respecter des objectifs que l'on imagine plus durs que ceux prévus par le Traité de Maastricht et le pacte budgétaire. Peu importe que la SPD ait obtenu l'obligation d'une « sanction démocratique » de ces « contrats » : on a vu avec le vote du parlement chypriote en mars quel cas l'Europe faisait des décisions démocratiques. Peu importe également que des objectifs de justice sociale et d'emplois aient été intégrés dans ces « contrats » : on connaît le raisonnement allemand qui consiste à affirmer que ces deux éléments sont les conséquences inévitables d'un budget équilibré et d'une réduction de l'endettement.

L'Union bancaire vidée de sa substance

Dernier point et non des moindres, la SPD s'est alignée entièrement sur la logique d'Angela Merkel de faire intervenir le MES pour renflouer les banques qu'en dernier recours dans le cadre de l'union bancaire. Là encore donc, l'État concerné ou les déposants des banques devront être mis à contribution d'abord. C'est une confirmation de la jurisprudence chypriote et l'abandon de la première raison pour laquelle les Européens ont conçu cette Union bancaire : la fin du lien entre risque souverain et risque bancaire. Les Allemands refusant de payer, ce lien est en réalité confirmé et, en cas de crise bancaire, il faudra en passer par une cure sévère pour l'économie du pays concerné. Là encore, le spectre de Chypre menace le reste de l'Europe, à commencer par la Slovénie, en première ligne.

Priorité de politiques intérieures pour la SPD

La vérité, c'est que la SPD s'est rallié sans vergogne pour six portefeuilles ministériels et quelques bribes de son programme intérieur à la logique à la logique européenne d'Angela Merkel qui consiste à protéger d'abord les intérêts supposés des contribuables allemands. La CDU, effrayée par la montée en puissance du parti anti-euro n'a rien voulu lâcher sur ce terrain. La SPD n'a pas insisté, tant il est vrai que l'Europe n'est guère porteur sur le plan électoral outre-Rhin - et encore moins lorsque l'on en défend une version plus solidaire.

Vers un rééquilibrage ?

Reste évidemment la question du « rééquilibrage. » On pourrait espérer que le programme de la grande coalition vienne favoriser la demande intérieure, réduire l'excédent courant et donner un coup de fouet aux importations en provenance des autres pays de la zone euro. Ce qui est frappant, c'est que les soutiens d'Angela Merkel défendent cette idée, que les Sociaux-démocrates n'osent pratiquement plus avancer, en présentant l'accord de coalition comme une victoire de la SPD. Un journaliste du très conservateur groupe Axel Springer pouvait ainsi « twitter » ce mercredi matin : « chers Grecs, Espagnols et italiens : ainsi nous partirons plus tôt en retraite et nous allons relever les salaires et augmenter la dette. »

 

Die Zeit, de son côté, parle d'un « glissement à gauche. » Le patron des patrons, Ulrich Grillo, parle d'une « chance perdue » pour la coalition et d'un « mauvais départ. » Ce message semble évidemment exagéré, mais il vise à rassurer les militants SPD pour qu'ils donnent leur blanc-seing à ce programme.

Un salaire minimum réduit… a minima

Le salaire minimum ne pourra pas à lui seul relever la demande intérieure. Les études ont montré que son effet sur la demande intérieure, comme sur la perte de compétitivité des entreprises, sera faible. Elle le sera d'autant plus que 43 % de ceux qui sont payés sous les 8,50 euros, les stagiaires et apprentis, en seront exclus et que les autres, dans la plupart des branches pourront encore être payés sous ce niveau jusqu'en 2017.

Une réforme des retraites sans impact sur la compétitivité

Concernant les retraites, le trait est également forci. La SPD n'a pas réclamé d'abandonner le (lent) processus vers l'âge de départ à la retraite à 67 ans (prévu en 2030), mais a obtenu un départ à 63 ans pour ceux qui ont cotisé 45 ans, soit 10 ans de plus que la normale. Le coût de cette mesure sera porté par les salariés et les employeurs dans une proportion assez soutenable puisqu'il s'agira de maintenir le niveau de la cotisation (18,9 % du salaire brut) à son niveau actuel et non de le baisser comme prévu à 18,3 %. Il n'y aura donc pas d'effet sur la compétitivité.

Des dépenses supplémentaires à un niveau faible

Enfin, les dépenses supplémentaires prévues pour le programme de « grande coalition » s'élèveront en tout à 23 milliards d'euros d'ici, soit en moyenne 5,8 milliards d'euros par an. Ce n'est pas négligeable, d'autant que 5 milliards sur quatre ans iront dans les infrastructures. Mais on est loin d'un vrai « plan de relance. » En 2008 et 2009, par exemple, l'Allemagne avait dépensé plus de 80 milliards d'euros en deux ans pour contrer la récession. L'effet sur la demande intérieure sera donc faible.

Un effet modeste sur la dette

Au cours de la précédente législature, les dépenses publiques globales ont augmenté de plus de 50 milliards d'euros. Autrement dit, l'effet est très gérable pour le budget allemand. Ces dépenses supplémentaires représentent plus d'un point de PIB sur 4 ans. En théorie, la croissance allemande devrait l'absorber aisément, d'autant que les rentrées fiscales sont traditionnellement plus fortes que cette croissance. Le gonflement de la dette n'est donc pas certain. Du reste, la Constitution oblige à maintenir le déficit structurel de l'Etat fédéral à 0,35 % du PIB en 2017. Wolfgang Schäuble, qui reste aux Finances, saura sans doute réduire les dépenses où il le faut pour parvenir à cet objectif qui est quasiment déjà atteint.

En résumé, les mesures « germano-allemandes » qu'a obtenues la SPD ne vont sans doute que très peu favoriser la demande intérieure. On ne voit là rien à la hauteur d'un excédent courant frisant les 7 % du PIB. En revanche, très concrètement, les Sociaux-démocrates se sont rangés sur la politique européenne derrière Angela Merkel. La logique allemande qui préside aux destinées de l'Europe aujourd'hui, a encore de beaux jours devant elle.

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Commentaires 46
à écrit le 28/11/2013 à 20:52
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On nous avait déja vendu un "tournant à gauche" quand Hollande a été élu, bilan: zéro, Hollande s'est immédiatement essuyé les pieds sur sa promesse de campagne, l'austérité étant pour lui un objectif assez important pour se permettre d'être impopula...

à écrit le 28/11/2013 à 20:47
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On nous avait déja vendu un "tournant à gauche" quand Hollande a été élu, bilan: zéro, Hollande s'est immédiatement essuyé les pieds sur sa promesse de campagne, l'austérité étant pour lui un objectif assez important pour se permettre d'être impopula...

à écrit le 28/11/2013 à 16:31
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voilà un titre d' article bien tendancieux à destination des Français; En effet, çà fait longtemps que le SPD est loin des fantasmagories marxisantes de la gauche française et çà se voit avec le bilan actuel du en partie à Schroder . D'autre part on ...

le 28/11/2013 à 18:18
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L'Allemagne va connaître un énorme choc démographique de vieillissement , pire que le Japon. Les deux tiers de sa population va toucher une retraite misérable selon toutes les projections. On verra à quel stade de "certitude aveugle" sur votre pays "...

le 01/12/2013 à 0:14
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Oui et alors, ou voulez-vous en venir ??!! L'Allemagne maitrise sa dette, reste competitive, au prix de mesure un peu critiquables comme les tres bas salaires, mais reste un champion qui n'a pas connu la crise. Donc si des investissements doivent e...

à écrit le 28/11/2013 à 15:57
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Ce n'est pas gagné pour les dirigeants du SPD. La base semble renâcler sévèrement, si l'on en croît les trends sur Twitter et Facebook en Allemagne (pour les germanophones, suivre le #noGroKo est assez instructif). Je ne serais pas étonné que le p...

à écrit le 28/11/2013 à 15:51
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Parce que les stagiaires en France ont droit au salaire minimum ? Je n'étais pas au courant que c'était une position défendue dans ces colonnes.

le 01/12/2013 à 0:16
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Alors renseignez-vous mieux. Oui ils ont droit a un salaire, pas eleve mais quand meme et a partir de 10 semaines de stage.

à écrit le 28/11/2013 à 14:11
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Ils infléchiront la politique européenne.... quand ils seront réellement au pouvoir. Pour le moment, ils savourent un retour en grâce auprès des classes laborieuses, qu'ils s'étaient aliénés depuis SCHROEDER. Une chose après l'autre.

à écrit le 28/11/2013 à 13:26
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De plus en plus facile de corrompre les socialistes

le 01/12/2013 à 0:17
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Lecture franco-franchouillarde totalement arrieree, sortez de votre nombril : ca fait bien longtemps que le SPD n'est plus socialiste vieille sauce.

à écrit le 28/11/2013 à 12:00
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diable, l auteur s insurge que le SPD ait privilegie les interets des allemands (et de ses lecteurs) a ceux des grecs... c est vrai quoi ! en france, le gouvernement ne defend il pas bec et ongle les subventions pour nos paysans ou le maintien du par...

le 01/12/2013 à 0:18
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+1

à écrit le 28/11/2013 à 10:11
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la création du SMIC en Allemagne est une avancée majeure pour l'Europe contre le Dumping social .A condition bien sur que ceci ne se traduise pas par une envolée du travail au noir

à écrit le 28/11/2013 à 8:10
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Comme toujours les considérations nationales l'emportent .Le SPD a obtenu des concessions significatives ( mais bénéfiques ?) pour ses électeurs allemands . Le prix est la continuité dans la politique européenne , mais en réalité cette politique es...

à écrit le 28/11/2013 à 7:15
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Non c'est la SPD qui décide de gouverner avec A. Merkel et pas l'inverse , car la SPD peut également choisir de gouverner avec les autres partis de gauche, ils sont majoritaires.

à écrit le 27/11/2013 à 23:08
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Hollande et Rajoye sont très satisfaits !

à écrit le 27/11/2013 à 21:24
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Mais non Merkel est très bien assortie à mes conviction écolo: L'austérité de Merkel c'est la décroissance Ecolo ! (enfin pour l'Allemagne non mais pour le reste de l'Europe oui, et à terme l'Allemagne suivra c'est inévitable) . Bref les écolos en ré...

à écrit le 27/11/2013 à 21:20
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Les sondages montrent que Mme Merkel est respectée en France, ainsi on ne peut que l encourager malgré les oppressions.

le 28/11/2013 à 5:51
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Votre jolie "démocratie" d'opinions nous mène dans le mur. Vous avez oublié que Hollande avait d'excellents sondages en début de mandat ? Mémoire de poisson rouge ?

à écrit le 27/11/2013 à 21:08
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C est une question entre les boomers et les jeunes exclus, ou est la morale? Vu les records européenss et les révoltes!

à écrit le 27/11/2013 à 20:55
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On adore la mère Kel, dixit les sondages en France! On adore!

à écrit le 27/11/2013 à 20:52
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J ai un ko debout pour Mme Merkel!

à écrit le 27/11/2013 à 20:45
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Blabla bla, on est morts de rire, on ne produit rien que des papiers et des chômeurs ou de la croissance à l envers! Alors vive la destruction!

à écrit le 27/11/2013 à 20:32
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Il est évident qu'un peuple vieillissant est de plus en plus à droite. Et lorsque l'on constate qu'un Autrichien les a dirigé, on comprend d'autant plus le malaise.

à écrit le 27/11/2013 à 20:28
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On parle . et homme. Les sociaux truc, ils etre repris par un rsa cad alias diplomé. I will be back. Le surnon de lincoln n est pas bienvenu. C comme au brésil, il faut payer pour voir.. une coupe!

le 28/11/2013 à 7:19
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tu t'es relu quand tu as bu?

à écrit le 27/11/2013 à 19:45
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Je trouve aussi qu'il s'agit d'un très bon article. C'est bien résumé: le SPD n'a pas obtenu grand chose. Si j'étais adhèrent SPD, je voterais "non" lors du scrutin du parti début Décembre , et ainsi désapprouver cet accord.

à écrit le 27/11/2013 à 19:33
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pense faire mieux, qu'elle aille au charbon... Mais faudrait d'abord quitter les quarante années de déficit budgétaires annuels ! La jalousie est un vilain défaut, même si celle-ci est française.

à écrit le 27/11/2013 à 18:22
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Merkel vieillit mal. Je parle du cerveau, mais sa peau est encore plus detruite. Elle devrait songer a prendre sa retraite des maintenant. Son electorat ainsi que son parti ne lui pardonneront pas cette ultime trahison.

à écrit le 27/11/2013 à 18:20
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Une fois n'est pas coutume: très bon article qui résume bien la situation

à écrit le 27/11/2013 à 18:20
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Puisque tout le monde se vend , pourquoi pas lui ? Ce serait s'infliger un handicap par lui-même , summum de la bêtise

à écrit le 27/11/2013 à 17:55
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Encore un article bouffi d'idéologie keynesienne et gauchiste... Il faut remercier les Allemands pour maintenir un minimum de morale sur la scene européenne. Ce n'est pas aux contribuables allemands de payer pour l'inconséquence fiscale des autres - ...

le 27/11/2013 à 19:08
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Entièrement d'accord avec toi. Et pour bien montrer que tu as raidon commençons par baisser ton salaire de 30% pour redonner plus de compétitivité à notre économie. C'est ce qu'on appliqué za la Grece et vu le résultat.....alors chiche ?

le 27/11/2013 à 19:36
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@@ttt: Sans les gros cheques de l'Europe, dont l'Allemagne, la situation du fonctionnaire Grec aurait ete bien pire: il n'aurait sans doute plus ete paye du tout.

le 27/11/2013 à 19:45
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je vois pas le rapport ...

le 27/11/2013 à 20:28
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Samy l'Allemagne n'a toujours pas remboursé le désastre de la seconde guerre mondiale. Un peudd'histoire pour comprendre pourquoi l'Europe en est là......

le 28/11/2013 à 5:54
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Au bout de deux lignes de votre commentaire, on a compris qui ne comprenait rien à rien ... Vous n'êtes pas content de payer les impôts auxquels vous avez échappé pendant 10 ans d'Ump ? J'en suis fort aise car moi j'en ai toujours payé ... A bas la ...

le 28/11/2013 à 17:54
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Et bien si vous payez des impots pour quelquechose c'est super, pour moi je constate que tout se dégrade hopitaux , police , justice , armée pour un cout de plus en plus astronomique. On tue l'entreprise et l'emploi, et ensuite on se ruine en prestat...

à écrit le 27/11/2013 à 17:48
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La SPD s'est rallié sans vergogne pour six portefeuilles ministériels, assez proche d'une mentalité de radicaux de gauche donc, reste à savoir si militants apprécieront.

le 27/11/2013 à 19:25
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sur l'Allemagne ! Quoique une gauche allemande a au moins le mérite d'être réaliste sinon pragmatique, ce qui n'est pas du tout le cas des gauches franchouillardes...

à écrit le 27/11/2013 à 17:41
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ca sera beau , quand la situtation des pays se retournera, et que l'allemagne aura besoin; l'allemagne se prendra un gros coup de pied dans le derriere ...

le 27/11/2013 à 19:29
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Comme en 1870, 1914 et 1940... Vous n'avez pas peur du ridicule hadès !

le 28/11/2013 à 9:39
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Vous non plus : 1918, 1945...

le 28/11/2013 à 9:49
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Mais est ce que les américains viendront vous sortir de la mouise cette fois?

le 30/11/2013 à 15:07
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vous avez vu la gauche au pouvoir dans notre cher france moi non je vois des affairiste avide du cumul des fonctions la botte du dicdact de bruxelles dans ce cas il faut les virer on fera des economies

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