« Les gouvernements européens ont une grande responsabilité européenne et mondiale. Nous sommes l'épicentre d'une crise très grave (...) Il est très dommage que les Européens aient tendance à être constamment négatifs sur eux-mêmes. Nombreux sont ceux qui ont la tentation de se servir de l'Europe et de l'euro comme d'un bouc émissaire ». C'est ce que déplore l'ancien patron de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet.
Rappelant la création de "600 000 emplois de plus qu'aux États-Unis" depuis la mise en place de la monnaie unique en janvier 1999, il accuse les pays membres d'avoir eux-mêmes créé les écarts de compétitivité qui secouent aujourd'hui le Vieux continent.
« La zone euro a créé 600 000 emplois de plus que les Etats-Unis » depuis la mise en circulation de l'euro, a déclaré le mois dernier Jean-Claude Trichet.
L'ancien président de la Banque centrale européenne, libéré de ses fonctions de grand argentier de la zone euro qui l'invitaient à la retenue, multiplie désormais les commentaires sur l'avenir de la monnaie. Son sort se jouera notamment aux élections européennes de mai 2014, où une montée des eurosceptiques et des nationalistes est prévisible.
EXPRESSO
Par Thibaut Nolte
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