Devant la dévastation du paysage politique français, que faire ?

La France dispose d'atouts conjoncturels pour revenir sur le devant de la scène internationale. Mais il n'est pas sûr qu'elle sache les utiliser... Par Pierre-Yves Cossé, ancien commissaire au Plan.

Évidemment, rabâcher, cela est un avatar de la vieillesse extrême. Mais comment faire autrement lorsque les faits sont là ?

La crise s'est approfondie. La perte de confiance dans le Président de la République est sans précédent. Un indice : son intervention à la télévision a laissé indifférent et n'a même pas été reproduite dans de nombreux quotidiens. L'opposition républicaine, fragilisée et divisée sur tout n'inspire pas confiance. De nouveaux scandales scandent la vie publique.

L'idée se répand que cela ne peut pas durer comme cela durant trois ans. Il va se passer quelque chose.

Un rebond ? D'où pourrait-il venir ?

De l'Europe réorientant sa politique économique dans le sens de la croissance et de l'investissement sous la pression de MM Renzi, Hollande  et Cameron (qui est d'un avis opposé aux deux premiers)? L'inflexion probable en faveur de l'investissement et la transition énergétique sera progressive et d'ampleur limitée. Un étalement dans le temps de la réduction des déficits publics pourrait être toléré mais il est peu probable que les pays qui on fait des sacrifices substantiels exonèrent la France des efforts et des réformes, même si elle ne la sanctionne pas pour le non respect des 3%. Et, alors que la droite et la chancelière allemande sortent renforcée des élections européennes, ce n'est pas le possible nouveau président de la Commission, M Juncker, ferme partisan de la priorité à la lutte contre les déficits et originaire d'un des principaux paradis fiscaux en Europe qui pèsera dans le sens d'un new deal.

 

De la conjoncture internationale ? La quasi stagnation de l'Europe au premier trimestre n'est pas rassurante et ne contribuera à la relance de nos exportations. Certes M Draghi et la BCE vont intervenir pour éviter que l'Union Européenne ne bascule dans la déflation. Mais sera ce suffisant pour faire baisser l'euro, au moins légèrement. Improbable.

Relevons une petite bonne nouvelle : les ressources fiscales supplémentaires en 2014 et probablement en 2015, qui permettent de diminuer l'impôt sur les revenus les plus modestes. Ne remercions ni l'Europe ni nos gouvernements, ils n'y sont pratiquement pour rien mais le président Obama et les Etats-Unis qui ont fait plier les banques suisses. Parviendront-ils à faire plier les grandes multinationales pour qu'elles paient un minimum d'impôt sur le bénéfice. C'est beaucoup moins sûr.

 

De la politique économique ? Non. Le programme d'économies d'une cinquantaine de milliards d'économies finira par être adopté et aura un effet dépressif sur l'activité économique.

Or François Hollande répète qu'il veut être jugé sur ses résultats dans le domaine de la croissance et de l'emploi. L'ANPE, qui n'est pas un organisme séditieux, vient de lui répondre : sur la base d'hypothèses économiques pas particulièrement pessimistes, les demandes d'emploi devraient augmenter de plus de 100 000 en 2014 et de 55 000 en 2015.

Le Président va continuer à perdre le peu de crédit par des annonces sur la baisse du chômage, qu'il croira entrapercevoir au coin de la rue.

 

 

Alors, si le rebond n'est pas quantitatif, peut-il être d'ordre qualititatif, manière de gouverner et pertinence des initiatives ? La difficulté est extrême.

Le Président cédant aux pressions exercées de toute part a nommé un nouveau Premier Ministre Manuel Valls, qui était fort pressé, au lendemain de la déroute des municipales. Celui- ci s'est légitimement engagé dans la campagne des européennes. Le nouveau « séisme » électoral l'a affaibli. Mais le président de la République ne peut au bout de quelques semaines renvoyer un Premier Ministre, beaucoup plus populaire que lui.

En dépit de son volontarisme, l'autorité du Premier Ministre sur sa majorité parlementaire est fragile et des dissidences probables. Quelques dysfonctionnements sont déjà apparus. La proposition sur la famille n'a pu être adoptée à l'Assemblée Nationale, ce qui est une situation exceptionnelle sous la cinquième république. Dans les prochains jours, le débat sur la réforme pénale et surtout sur les économies budgétaires seront des tests décisifs.

Quant aux réformes qui pourraient donner un nouveau souffle au quinquennat, rien de convaincant pour l'instant. Les dépenses publiques vont être rabotées sans redéploiement ni restructurations, quitte à déclencher de forts mécontentements sectoriels (armée) Personne ne parle, par exemple, de fusions de caisses de sécurité sociale ou de retraites, de regroupements de services ou d'hôpitaux…Mais ce qui reste formellement la majorité a-t-elle encore le pouvoir de résister aux lobbys ? On peut même craindre que faute de réformes se multiplient des mesures ponctuelles et couteuses censées apaisées telle ou telle catégorie de mécontents.

 

La réforme territoriale, nécessaire et complexe, est annoncée comme la grande œuvre du quinquennat. Au stade actuel, c'est le flou et l'imprécision. Suppression des conseils départementaux : oui, mais qui se chargera de leurs missions sociales ? Les régions, les métropoles et communautés de communes, des agences spécialisées ? Les regroupements de régions vont dans le bon sens mais qui va en décider ? Beaucoup de patience et de compromis seront nécessaires alors que le Sénat va repasser à droite à l'automne et que le report souhaité des élections locales sera difficilement acceptée par une opposition pressée de prendre les places. En attendre rapidement des économies substantielles est un leurre

 

Un rebond rendu possible par les atouts encore à la disposition du Président ? D'abord, la force des institutions de la cinquième République (merci, mon général) et le légalisme des Français incitent au respect des échéances. Puis, paradoxalement, la force du Front National de Marine le Pen joue en faveur de François Hollande. Cette force inquiète d'autant plus la classe politique, que l'opposition est affaiblie, divisée et peu crédible. Leur intérêt commun est de gagner du temps avant de retourner devant les électeurs. Le temps que l'on constate le peu de résultats obtenus tant à Bruxelles que dans les municipalités par le Front National. Le temps que l'UMP se réorganise, trouve son leader et se rapproche des centristes.

Ces atouts facilitent un rebond mais il ne le crée pas.

 

Faute de rebond et de choc de confiance, deux voies sont imaginables, elles impliquent toutes deux de la lucidité et du courage du président, qui ne pourra poursuivre son mandat dans les conditions habituelles.

La première est celle d'une gestion prudente, attentiste et consensuelle. Le Premier Ministre parvient à faire adopter par le Parlement les textes majeurs comme les budgets, les députés de la majorité préférant attendre 2017 pour perdre leurs sièges. L'UMP modère ses pressions en attendant d'avoir retrouvé sa crédibilité et de s'être rapproché des centristes pour affronter le Front National aux échéances prévues. Le Président se met en retrait de la politique économie, au profit de son Premier Ministre, et se limite à la conduite de la politique internationale, après avoir annoncé qu'il ne se représentera pas. Quelques bonnes nouvelles contribuent à la détente du climat : initiatives européennes en faveur de la croissance et de l'investissement, amélioration de la conjoncture internationale, quelques coups industriels réussis (dénouement positif du dossier Alsthom) redémarrage progressif de l'investissement dans l'industrie et le logement. Les mesures présentées sont délibérément consensuelles, concernant par exemple la formation des jeunes et des adultes. Un compromis est trouvé sur la réforme territoriale. Les conflits sociaux inévitables ne s'accompagnent pas d'explosions de violences.

 

La seconde est celle d'une novation politique et institutionnelle. Le Parlement est bloqué suite aux dissensions dans la majorité et à l'acharnement de l'opposition. La cote du Premier Ministre s'effondre. La réforme territoriale est dans l'impasse. Les mauvaises nouvelles s'accumulent : dégradation de la conjoncture, crise avec Bruxelles, aucune reprise de l'investissement, remontée du chômage. Les conflits sociaux se multiplient avec des poussées de violence.

Un choc de confiance est nécessaire et un gouvernement de salut public s'impose. Le pays ayant viré à droite, il ne peut être présidé que par un leader de la droite. Le seul ayant l'expérience et l'autorité nécessaire pour une telle fonction est l'actuel maire de Bordeaux. Alain Juppé est appelé par François Hollande à le diriger avec le concours des centristes et de quelques ministres socialistes, comme en Mai 1958. Le président annonce qu'il se comportera en président de cohabitation, bref comme Jacques Chirac avec Lionel Jospin, à la différence près qu'il ne se présentera pas à la future élection présidentielle. Ce gouvernement est centré sur le redressement économique autour de quelques réformes ( santé, logement, organisation territoriale, lutte contre les rentes, développement de l'investissement, transition énergétique) Il fait adopter une loi introduisant une « dose » de représentation proportionnelle pour les élections législatives, conformément au programme centriste et socialiste, susceptible d'apaiser et d'équilibrer la vie politique.

Le président de la République indique au Parlement qu'en cas de désaveu il dissout et - éventuellement- démissionne après les élections législatives.

La confiance serait rétablie et la France gouvernée.

 

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Commentaires 54
à écrit le 02/06/2014 à 18:13
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La solution de mr cossé un gouvernement de" rond de cuire" de 1950 pourquoi pas un aussi un grand chef avec un druide

à écrit le 02/06/2014 à 9:58
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La solution consisterait donc, à partir de deux ingrédients de base dont les français ne veulent plus (PS et UMP), à les mélanger et à nous faire avaler ce cocktail indigeste sous la forme d'un gouvernement d'union... ou même de "salut public", histo...

à écrit le 02/06/2014 à 7:23
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T'inquiètes pas trop pépé Cosse... Marine sera élue présidente selon les vœux du peuple Francais et nous aurons affaire a un vrai changement durable de la politique en France.

à écrit le 01/06/2014 à 23:41
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Maintenant, c’est à tous les partis, surtout les traditionnels, de tirer la leçon des urnes et des couacs qu'ils connaissent depuis quelques temps ! C'est nous, les citoyennes et citoyens de base, qui devons leur montrer la route à suivre, en soutena...

à écrit le 01/06/2014 à 20:13
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Il n'y a plus rien à espérer sans une mise au pas de nos propres oligarchies. Les oligarchies Russes, Chinoises, Japonaises, sont un épiphénomène comparé à celle que nous trouvons dans le monde occidental et principalement aux US. Ce qu'il faut comb...

le 01/06/2014 à 22:38
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Nous débarrasser définitivement des socialismes, qu'ils soient parti ou national...

à écrit le 01/06/2014 à 19:58
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J'ai bien lu "gouvernement de salut public"? Si oui c'est bel et bien le retour d'un état gouvernant son propre pays et sa propre destinée qui s'imposera... Quied de l'Europe car j'ai peut être une trop haute opinion de notre patrie mais nous ne nous...

à écrit le 01/06/2014 à 15:02
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Pour retrouver de la confiance, il faudrait que la gauche face une politique économique de gauche au lieu d'essayer de faire de la sociale démocratie. Il est là le seul problème d'Hollande. Et apparemment, il n'a pas l'air décidé de changer de cap. C...

le 02/06/2014 à 8:23
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on récolte ce qu'on sème , mais avec l'euro et bruxelles on a plus le choix depuis une décennie , il n'existe plus qu'une unique politique monétaire et budgétaire et la crise a encore accelleré le processus , tout le reste n'est plus crédible enfin s...

à écrit le 01/06/2014 à 13:30
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"Le chaos, c'est la vie" disait Voltaire Alors nettoyons...

à écrit le 01/06/2014 à 10:58
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politique fiction, bref du pipeau .

à écrit le 01/06/2014 à 9:40
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Ce qui se passe dans le paysage politique français est logique : les deux partis principaux s'écroulent car sont devenus inaptes a gouverner (et je reste courtois) et l'ensemble de l'échiquier politique français se décale d'un cran vers la droite. ...

à écrit le 01/06/2014 à 0:06
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Il n'y a pas à dire, c'est bien un ancien Commissaire aux plans sur la comète...... La seule chose certaine et que cette version n'arrivera pas. N'oublions jamais que cette situation découle d'une femme de ménage qui a fait une chambre avant l'autr...

à écrit le 31/05/2014 à 15:14
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A ma manière .. pour avoir pillé, dilapidé les caisses commune de NOTRE PAYS et avoir mis de ce fait le peuple français dans la précarité et la pauvreté... Direction les places publiques dans des charrettes pour spectacles gratuits !!!

le 31/05/2014 à 20:44
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on comprend bien, mais on ne peut plus...parfois, on a la nostalgie qui monte, qui monte....

à écrit le 31/05/2014 à 11:28
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face a votre article que faire ? , avoir des politiciens élus pour 2 mandats maxi et adieu , on remplace , deuxio le contrôle des fonds gérés par des élus ( fonds publics ) car certains ne confondent plus leurs biens perse et ceux de la collectivité ...

à écrit le 31/05/2014 à 10:54
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TOUT raser, même chercher à assainir dans les fondations, Tout changer, car TOUT est pourri, corrompu ! sacré tâche !!!!!

à écrit le 31/05/2014 à 10:50
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Transparence, honnêteté, énergie, visionnaire, juste...c'est de l'utopie, il y en aura jamais, un , ou une ) comme ça, la politique gâche tout, corrompt n'importe qui, il n'y a qu'à voir depuis des lustres, c'est ainsi !

le 31/05/2014 à 10:58
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La politique corrompt, qui veut être corrompu...

le 31/05/2014 à 11:55
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Tout homme est corruptible par défaut, il suffit de savoir quelle partie de l'égo manipuler... En général c'est très facile, en jouant sur 2 leviers: sexe + argent, on y arrive facilement...

le 31/05/2014 à 20:51
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"la politique corrompt, qui veut être corrompu.." oui, on dit ça, mais s'il y avait un jour un honnête homme au milieu de toute cette fiente, il serait à plaindre, le pauvre homme, il n'irait pas bien loin......se souvenir de Yan Piat....et quelques ...

à écrit le 31/05/2014 à 7:39
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Pour répondre au titre de l'article : "Faire de la politique , simplement et proprement" !!! Pas plus compliqué que çà , et nous aimerons à nouveau la (les...) politique !

le 01/06/2014 à 12:58
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et il faut aussi éviter que les affaires sensibles soient manipulables par l'exécutif , donc separont la justice du gouvernement comme dans d'autres pays , une justice libre qui ne sert pas a être au courant que tel ou tel a été pris dans le pot de c...

à écrit le 30/05/2014 à 22:42
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Hahaha. Si on pouvais aussi changer de journalistes qui ont une part gigantesque de responsabilite...serieusement,votre solution pour redonner confiance c juppe ?

à écrit le 30/05/2014 à 22:31
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Ou: Hollande dissout demain l'assemblée: raz de marée de la droite; un gouvenement de droite dirigé par Juppe qui ne fait pas mieux qu' en 1995; et Hollande gagne en 2017 face à marine Le Pen. Après c'est moins rose

le 31/05/2014 à 10:51
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JUPPE? la bonne blague !!

à écrit le 30/05/2014 à 19:37
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un mandat unique pour chaque responsable:personne n'est irremplaçable

le 31/05/2014 à 10:47
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et , la prison, un peu plus de justice pour ceux qui trempent constamment dans des affaires plus que louches !! plus de relaxes, et prison pour QUI que ce soit, mêmes hauts politiques!

à écrit le 30/05/2014 à 18:18
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"...Un premier ministre fragile, malgré sa "popularité..." ça reste à voir....

à écrit le 30/05/2014 à 17:46
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que faire? monter un échafaud avec une guillotine? je ne puis voter FN pour une question d éthique,ou de tradition familiale mais pour qui irais je voter?notre système a un sérieux problème: il faut voter facho pour être contestataire CA CRAINT

à écrit le 30/05/2014 à 15:20
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Vive le gouvernement d'union nationale : Botul Président, Fourrest 1er ministre, Haziza à l'intérieur, Balkany aux finances, Guéant garde des sceaux, Cahuzac aux affaires étrangères, Dray à l'éducation nationale, Désir aux armées,...

le 31/05/2014 à 15:18
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mais non enfin le Cakahu hue hue au trésor... lui il connait la manière d'oublier et Zac.!!!

à écrit le 30/05/2014 à 14:37
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N'importe quoi..!! Avant de changer les hommes il faut changer de système. Se débarrasser une fois pour toutes de cette monarchie qui donne les pouvoirs à une caste profiteuse et incapable et passer à une vraie démocratie participative comme la Sui...

le 30/05/2014 à 17:41
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OK

le 30/05/2014 à 18:19
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++++++++++ !!

le 01/06/2014 à 13:03
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Degaulle se méfiait comme de la peste des partis et de leurs magouilles mais aussi des politiciens de carrière , c'est donc pas nouveau, en vérité il n'y a pas de gardes fous qui empêcherait tout ce bazar , un ministère de la justice qui voit et ente...

à écrit le 30/05/2014 à 13:51
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Le jour ou l'on aura UN grand projet global pour la Nation, on aura une chance de réconcilier les politicaillons avec le peuple. Aujourd'hui, ils ne savent que gesticuler et mettre des bouts de scotch sur les fuites. Et c'est valables pour toutes les...

à écrit le 30/05/2014 à 13:51
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Finalement l'avancé du FN ne semble pas servi a faire réfléchir les partis. Ils se lancent dans des primaires idiotes. Pourquoi après ces fessés ils décident de toujours choisir les même incapable pour leurs primaires? Pour la gauche où est DSK le pl...

le 30/05/2014 à 18:23
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"pour la gauche, où est DSK, le plus à même d'obtenir des suffrages...." ....? ! non, mais vous réalisez ce que vous proposez, là? manquerait plus que lui ! de plus, où sont les preuves de son efficacité en terme d'économie? vous pouvez donner des ...

le 01/06/2014 à 15:05
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Franchement, si DSK se présente, je vote pour lui sans hésiter. C'est bien le seul en qui j'ai encore confiance dans le monde de la politique, c'est vous dire à quel point ils sont bien bas.

à écrit le 30/05/2014 à 13:20
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N'importe quoi cet article ! le pays est deja dirige par la droite il est soumi a la regle d'or Sarkozy Merkel des hommes et des femmes de droite sont au gouvernement ou dans les ministeres comme JP jouyet Valinni qui ont travaillaient avec Sarkozy o...

le 01/06/2014 à 15:14
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C'est bien le reproche que l'on fait à la politique d'Hollande. Sa politique économique est de droite libérale, pas du tout ce que les électeurs lui demande. Mettre l'UMP au pouvoir ne changera rien. Il faut en finir avec cette politique économique ...

à écrit le 30/05/2014 à 13:00
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La solution est dans une réforme de la fiscalité consistant à basculer la fiscalité du travail sur la fiscalité énergétique. C'est facile à mettre en œuvre et cela présente beaucoup d'avantages.

à écrit le 30/05/2014 à 12:53
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C'est dommage qu'on ne puisse pas mettre l'image de leur nullité comme sur les paquet de tabac. Ils sont tous aussi dangereux pour notre pays que les cigarettes pour le cancer.

le 30/05/2014 à 14:10
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j ai peur que ayez raison grand malheur pour nos suivants qui nous a conduit dans cette impasse ?????

à écrit le 30/05/2014 à 12:42
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Très bon article. Effectivement la gauche nous a habitués à des résultats désastreux des qu'elle est aux affaires.... (Cf. URSS, chine de Mao, Espagne, ou encore front populaire qui nous s amené la guerre...) donc.... Il reste une troisième voie de ...

le 30/05/2014 à 13:05
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Le Front populaire est l'honneur de la France !effectivement certains ont preferes les nazis a la france populaire ils regrettes le temps ou les gens n'avaient pas de vacances pas de soins et ou les enfants de 8 ans travaillez dans les mines

le 30/05/2014 à 13:15
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Avant l'URSS les Russes etaient des esclaves

le 30/05/2014 à 14:24
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Ce post est un gag, n'est-ce pas ?

le 30/05/2014 à 18:25
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"Germinal , quoi ... !

le 01/06/2014 à 16:30
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Oui mais aussi je vous conseille le livre "plus noir dans la nuit qui raconte la greve des mineurs en 1948 et qui on finit SDF avec femmes et enfants vivant dans des blockhaus, deux ministres socialistes ayant autorise l'armee a tirer sur les grevis...

à écrit le 30/05/2014 à 12:27
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hollande et les socialistes avec l'administration nous ont méne la ou nous sommes c'est un desastre qui arrive ..............................

le 30/05/2014 à 13:12
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La politique qui est mené est celle de Sarkozy Merkel je vous rappelle que la regle d'or a etait votez par l'UMPet le PS

le 01/06/2014 à 15:07
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La règle d'or que l'on voudrait voir exploser. Ras le bol de cette politique économique de droite.

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