12 dates marquantes du XXème siècle, entre histoire officielle et personnelle

Douze dates marquantes dans l'histoire française XXème siècle, liées, pour une majorité, à des guerres, notamment celle d'Algérie. Par Pierre-Yves Cossé, ancien commissaire au Plan

Vie privée et vie publique se combinent. Certains évènements marquent et laissent des souvenirs qui résistent au temps, souvenirs des lieux où vous vous trouviez, des personnes avec qui vous étiez. Leurs dates sont des repères, qui structurent notre mémoire. Cette sélection est évidemment personnelle. Dans une même famille, l'évènement marquant n'est jamais le même ; un membre l'a oublié, un autre l'évoque fréquemment. Beau sujet pour les psy.
Voici ma liste. Aurais-je dressé la même liste il y a dix ans ? Probablement pas.

1/ 16 et 23 Septembre 1943 : les bombardements de Nantes

Tous les nantais de ma génération se souviennent. Deux jeudi après-midi de suite, peu avant la rentrée classes, des forteresses volantes américaines larguèrent leurs bombes à plus de 5000 m d'altitude sur la ville, tuant plusieurs milliers de civils et...quelques Allemands qui faisaient leurs courses dans les magasins.
Nous étions à la campagne à15 km au sud de la ville, dans un pays plat. Ma première surprise fut de voir l'effet des explosions au sol (mais pas les bombardiers qui étaient trop haut) avant d'entendre le bruit. Le spectacle fut plus spectaculaire le 23 septembre, lorsque les grands magasins Decré brûlèrent toute la nuit.
Mon père travaillait à Nantes, où il se rendait en moto. Nous fûmes le soir à l'écoute d'un bruit de moto (les véhicules à moteur étaient très rares) Lorsqu'un bruit de moteur se fit entendre, nous courûmes vers la route goudronnée. Mon père, indemne, était très pâle. Il murmura, pour ne pas être entendu de sa belle mère qui nous suivait, que son beau-père était enseveli dans la cave d'un vieil immeuble où il s'était réfugié.
Le 23 septembre, au matin, la famille était dans la cathédrale de Nantes pour les obsèques de mon grand-père. Un bombardement ciblé des Anglais sur les chantiers navals troubla la cérémonie. Les enfants repartirent immédiatement pour la campagne par le petit train d'Anjou. Nous étions à l'abri quand commença le second bombardement américain. Nous n'entendîmes pas ce soir là le bruit de la moto de mon père, car il survint tard dans la nuit alors que j'étais couché.
Je ne crois pas avoir eu peur, un privilège de l'inconscience enfantine. J'ai éprouvé de la tristesse pour la mort de mon grand-père (un bel officier de marine à la retraite à la moustache blanche et à la joue râpeuse) et un sentiment confus d'absurdité. Tous ces morts, toutes ces destructions, pourquoi ? Cependant, à l'exception de ma grand-mère, nous n'en voulions pas aux Américains. C'était le destin, c'était la Guerre.

2/ 6 juin 1944 : le débarquement

La famille était réfugiée dans la même maison au printemps 44. Une « demoiselle » nous faisait travailler avec mon frère au premier étage. Nous entendîmes notre mère crier devant la maison. Elle revenait du village où elle était allée faire les courses à vélo. Là, elle avait appris « Ils ont débarqué » Où ? « En Normandie » Nous n'en savions guère plus. Nous regardâmes le ciel, des nuages bas chargés de pluie, Le temps était frais pour la saison. Cela gênerait l'intervention de l'aviation américaine. On ne voyait plus guère d'avions allemands. Nous ne doutions pas du succès du débarquement, tellement l'armée américaine nous apparaissait invincible. Aussi, nous fûmes déçus les jours suivants lorsque nous allions chez nos voisins regarder sur la carte punaisée au mur la « tête de pont « qui ne s'élargissait guère. Nous ne fûmes vraiment rassurés qu'après la « percée d'Avranches début juillet.
La libération ne fut pas spectaculaire. Nantes n'était pas un objectif stratégique pour les troupes américaines, qui fonçaient vers le Rhin. Les Allemands eurent tout le temps durant le mois d'août de faire sauter tous les ponts sur la Loire et les installations industrielles. Nos journées étaient rythmées par le bruit des explosions et la vue des troupes allemandes qui se retiraient.
Un jour, nos parents nous dirent. Nous sommes libérés. Nous allâmes en vélo au village. Quelques FFI défilaient sur la place avec des armes de fortune. Plusieurs jours plus tard, dans un autre village, j'essayai de me rapprocher d'un attroupement. Un passant me dit qu'une femme allait être tondue. Je ne pus regarder : ce n'était pas un spectacle pour des enfants.

3/ 8 mai 1945 : la capitulation allemande


J'ai hésité à inscrire cette date sur ma liste. Non que ma mémoire fût défaillante mais c'est un souvenir médiocre. Depuis plusieurs jours, nous savions que la capitulation allemande était imminente et nous guettions l'évènement. Sortant du collège, un professeur nous cria de son vélo, agitant le bras « ils ont capitulé ». Je rentrai joyeux à la maison. La nouvelle n'eut pas l'air de surprendre et ne suscita pas une grande joie. Nous allâmes le soir dans le centre de la ville. Aucune liesse. La ville pansait ses plaies, les ruines étaient à peine dégagées. Nous prîmes un verre dans un café et nous allâmes nous coucher.
Ce n'était pas du tout comme les photos dans les livres du 11 Novembre 1918.

4/ 20 juillet 1954 : la paix (au moins provisoire) en Indochine
Depuis le 18juin, Pierre Mendès- France était président du conseil. Il s'était donné un mois pour faire la paix en Indochine. En cas d'échec il enverrait le contingent en Indochine et il démissionnerait. J'avais pris au pied de la lettre un engagement orchestré par l'Express de JJSS et de Françoise Giroud. Le 20 juillet, j'étais en Bretagne et je fus toute la journée suspendu à la radio dans l'attente d'un accord à Genève. Autour de moi, l'on profitait des vacances. La nuit vint, je me mis au lit, le poste de radio toujours ouvert. Je ne m'endormis pas. Après minuit, les émissions s'arrêtèrent. Je dus me résigner et fermer le poste.
Le lendemain, les journaux expliquèrent que l'on « avait arrêté les pendules » pour permettre aux négociateurs d'aboutir. Mais moi, je n'avais pas arrêté mon poste.
La chute du gouvernement survint le 5 février 1955, sous les coups de boutoir du lobby des grands colons pied-noir, conduits par un radical (le parti de PMF) René Mayer. Le 6 février (triste anniversaire) à Sciences-Po étudiants communistes et étudiants de droite se congratulaient, l'ennemi public no 1 était tombé. Effondré, je rentrai chez moi et écrivis un texte sur l'impossibilité du compromis en France et le penchant de la bourgeoisie française à ouvrir la porte aux extrêmes. Je ne sais ce qu'est devenu ce texte.

5/ 6 février 1956 : Guy Mollet capitule à Alger

Le 2 janvier, le Front Républicain l'avait emporté de justesse aux élections législatives. Son leader, Mendès-France, ne réclama pas la présidence du conseil. Il craignait que les passions qu'il déchaînait et sa qualité de juif rendent plus difficile une recherche de la paix en Algérie. La déception fut grande. Restait l'espoir que Guy Mollet s'affirmerait comme un « Attlee français » et saurait conduire une décolonisation sans soulever autant de passions.
Son voyage à Alger était le test. Saurait-il s'imposer et ouvrir une voie ? Il reçut des tomates et fut bouleversé par les cris de haine du petit peuple pied noir, son électorat. Catroux, nouveau résident général, démissionna sur l'heure. C'était le début d'une nouvelle série de capitulations face à Alger et à l'armée. Les évènements avaient été suivis en temps réel à la radio, avec une claire conscience que c'était la République et la démocratie qui étaient en jeu. Nous éprouvâmes une inquiétude comparable lors du détournement de l'avion de Ben Bella à l'automne suivi de la démission d'Alain Savary.

6/ 6 juin 1958 : le général de Gaulle à Mostaganem:  « Vive l'Algérie Française »

Certes, le retour au pouvoir du général de Gaulle fin mai 58 pouvait être interprété comme un coup d'état. Mais la vraie menace pour la démocratie était la poursuite de la guerre d'Algérie avec son cortège de tortures et d'atteintes de plus en plus graves aux libertés.
Si de Gaulle mettait fin à cette guerre, le reste lui serait pardonné. Au balcon du GG, il s'était exclamé « Je vous ai compris ». Mais dans l'assistance, les musulmans étaient nombreux et l'on pouvait débattre à l'infini de ce qu'impliquait la formule.
Mais deux jours plus tard, nous l'entendîmes s'écrier « Vive l'Algérie Française ». Le doute n'était plus possible, comme sur l'Indochine en 1946, De Gaulle était du parti colonial.
La guerre allait durer longtemps. Elle dura en-effet plus longtemps sous la cinquième république que sous la quatrième.
Cela dit, j'avais sur-interprété une formule de fin de discours, qui ne fut guère reprise par la suite. Je me rendis compte de mon erreur lors du discours sur l'autodétermination le 16 septembre 1959.

7/ 21 avril 1961 : le putsch des généraux

Arrivé à Alger en juin 61 au titre du contingent, j'avais été affecté au Service de Formation des Jeunes en Algérie puis mis à la disposition d'un Commissaire à la Jeunesse qui avait son bureau au GG. La veille du putsch, le 20 avril, j'avais diné avec mes parents venus de Nantes faire la connaissance de ma fiancée.
Le lendemain matin, mon patron était interné, et je ne pouvais plus accéder au GG, entouré de légionnaires allemands qui défendaient la « frantzöchiche Algeria . Je prévins mes parents qu'ils étaient bloqués à Alger. Ma mère réagit, agacée : « cela ne peut durer plus de trois jours, je n'ai pas de robe (sic) ».
Je me remis en uniforme, qui était la meilleure manière de passer inaperçu à Alger, et retournai dans mon service. L'agitation était grande, même avant l'intervention à la télévision de de Gaulle longtemps attendue. En quelques heures, une hiérarchie parallèle se mettait en place autour des officiers jugés républicains. Les officiers « factieux » éprouvaient de grandes difficultés à obtenir une communication téléphonique, à se faire servir au mess ou à retrouver leurs chauffeurs.

Le patron du service, le général Dunoyer de Ségonzac, fort peu représentatif de l'état d'esprit de ses collègues, accepta qu'une consultation fût organisée auprès du contingent, sous le contrôle de l'officier de sécurité, entouré de deux sous-lieutenants. Je fis une discrète campagne auprès de nos camarades musulmans affectés au service. Le contingent à l'unanimité (81) se prononça contre le putsch. Notre général alla porter les résultats au général Challe, un camarade de promotion, qui manifesta un grand mépris : « nous n'étions pas une unité combattante mais des planqués ».  Il n'en allait pas de même avec notre hiérarchie militaire : « l'Algérie indépendante c'était le mal mais des soviets dans l'armée, c'était le mal absolu". Les officiers qui se croyaient propriétaires de leurs hommes découvrirent qu'il n'en était rien.
Durant ces trois jours, des « bidasses » se révélèrent des hommes d'action capables d'initiatives et pourvus d'autorité naturelle tandis que des officiers se montrèrent velléitaires, retournant leurs vestes plusieurs fois. En période exceptionnelle, les élites vacillent et de nouveaux leaders apparaissent. Un mouvement comparable s'esquissa en mai 68.


8/ 18 Mars 1962 : accords d'Evian

Printemps 62, j'étais encore en Algérie, toujours auprès du Commissaire à la Jeunesse. Le GG avait été abandonné au profit du Rocher Noir, situé à une cinquantaine de kilomètres d'Alger. Nous fonctionnions au ralenti dans l'attente interminable de la signature d'un accord à Evian.
Le 15 Mars, sur les hauteurs d'Alger, à El -Biar, se tenait une grande réunion des dirigeants des Centres Sociaux( fondés par Germaine Tillon en 1955). Six dirigeants des Centres, français et algériens (dont le poète Mouloud Feraoun) furent exécutés par un commando de l'OAS. Mon patron et moi, avions été invités à cette réunion. Nous ne nous y étions pas rendus, non par lâcheté ou négligence, mais par incapacité à transmettre un message, du fait de notre ignorance des dispositions en négociation à Evian. Sous-estimant le risque OAS, nous n'avions pas demandé l'annulation de la réunion.
Les jours suivants furent cauchemardesques. Alors que l'insécurité allait croissante suite aux attentats de l'OAS, nous préparions les obsèques en étant conscients d'avoir manqué de vigilance.
Les obsèques eurent lieu le 18 mars en présence de trois ministres venus de Paris. Pour des raisons de sécurité, les déplacements se firent en hélicoptères. Dans la cour de l'école d'agriculture de Maison Carrée, les officiels furent accueillis par les cris de haine et les vociférations de pieds-noirs qui s'étaient mis aux fenêtres de leurs logements. Au cimetière d'El Alia, Lucien Paye, ministre de l'Education Nationale tint un discours émouvant. Oublions les autres discours.
De retour au Rocher Noir, j'appris que l'accord avait été signé à Evian et que le cessez le feu interviendrait le lendemain, le 19 avril. Le soulagement fut mince. Le cessez le feu serait-il respecté, notamment dans l'Algérois et l'Oranie où l'OAS était particulièrement forte? Comment dans un tel contexte une réconciliation pourrait-elle intervenir entre Algériens pieds-noirs et Algériens musulmans ?
La date du premier juillet, celle de l'indépendance, fut néanmoins respectée. Et les accords d'Evian, qui pour une large part ne furent pas appliqués, n'ont pas été dénoncés pour autant.
Quant aux auteurs du massacre, dont les noms sont connus, ils n'ont été ni recherchés ni a fortiori condamnés. L'amnistie était passée par là.


9/ 23 Novembre 1963 : assassinat de Kennedy

J'étais avec mon épouse chez des amis en banlieue. Nous allions passer à table lorsqu'un retardataire annonça la nouvelle entendue dans sa voiture sur son poste de radio : un attentat à Dallas, le Président des Etats-Unis moribond.
Ce fut un choc. Le mythe Kennedy était encore quasiment intact. Mythe de la jeunesse, de la beauté et du bonheur d'un couple. Le jeune président était un symbole de la volonté et de l'action qui l'emporte sur l'adversité. Il avait évité la guerre au moment de la crise de Cuba sans rien céder à Kroutchev. Il était un défenseur des libertés, celle des noirs américains et celle des Berlinois de l'Est. Son « ich bin a berliner » avait marqué les esprits.
Avec la mort de Kennedy, le monde prenait un coup de vieux. J'espérais que Bob, son frère, assurerait la relève.

10/ 10 mai 1981 : élection de François Mitterrand

A cette époque, j'étais un collaborateur proche de Michel Rocard. Nous nous étions donné rendez- vous dans l'après-midi à Conflans Saint-Honorine, dont il était maire, pour préparer son intervention de vingt heures. Pas de suspense, les sondeurs étaient sûrs d'eux après le dépouillement des dernières enquêtes, ce coup ci Mitterrand passerait. A 18 h35, la confirmation vint ; un sondeur m'appela et me demanda d'informer M. Rocard : Mitterrand était élu.
L'atmosphère n'était pas à la fête à Conflans. Aucune illusion n'était possible. Rocard allait être marginalisé et pour longtemps. Son message du soir devrait néanmoins être « joyeux » et ne faire apparaître aucune rancœur. La victoire de la gauche était sienne et il avait fait campagne jusqu'au bout en faveur du candidat de la gauche unie. Nous réussîmes à donner la tonalité optimiste souhaitable. Michel Rocard fut un des premiers à s'exprimer à 20h.
Je repartis en voiture avec lui pour Paris. Le temps était gris, il allait pleuvoir. J'étais inquiet pour la suite. J'étais parfaitement conscient que ni le programme commun ni les 110 propositions n'étaient applicables. J'en voulais beaucoup aux soit disant experts, Jacques Attali et Laurent Fabius, qui avaient écrit le contraire. J'avais protesté, mais en vain. Il y a des soirs où l'on voudrait être saisi d'accès de naïveté et pouvoir partager les illusions lyriques de ceux qui vous entourent. Ce n'était pas mon cas au soir du 10 mai.
A Neuilly et dans les beaux quartiers, les rues étaient quasiment vides. A croire que leurs habitants s'étaient enfermés chez eux pour porter leur deuil. A partir de la Concorde, la vie reprenait. Répondant à l'appel du PS, de nombreuses voitures se rendaient à la Bastille, leurs vitres étaient baissées et l'on entendait « on a gagné ! »
Je ne sais pour quelle raison, je quittai Michel Rocard au quai des Tuileries. Nous devions nous retrouver à la Bastille. Il n'en fut rien. Je ne pus accéder à la tribune et n'entendis que quelques bribes de son intervention. Comme il pleuvait assez fort, je rentrai chez moi me coucher.

 

11/ 9 Novembre 1989 : la chute du Mur de Berlin

Ce weekend du 11 novembre, nous étions à Londres avec mon épouse pour rendre visite à notre troisième fils, étudiant à la London School. Nous suivions les évènements sur les écrans de télévision dans la rue ou sur les manchettes de la presse populaire. Nous partagions l'excitation de tous, conscients de vivre un évènement historique.
La chute du mur signifiait l'unification de l'Allemagne à court terme. Nous l'acceptions sans réserve. Les Allemands avaient le droit de vivre unis et ne partagions pas les fortes réticences exprimées en France et illustrées par une phrase prêtée à François Mauriac « j'aime beaucoup, beaucoup, l'Allemagne à un point tel que je souhaite qu'il y en ait toujours deux »
En revanche, j'éprouvai une inquiétude à propos du devenir de l'Europe. L'Allemagne unifiée et puissante aurait-elle encore besoin de l'Europe ? N'allait-elle pas se désengager ?
Pour moi, le court vingtième siècle, celui des totalitarismes, commencé avec la première guerre mondiale venait de s'achever.

 

12/ 11 septembre 2001 : la destruction des twin towers

J'étais à mon bureau à Bercy, lorsqu'un collaborateur fit irruption  « Il se passe des choses extraordinaires à New-York. Venez voir ».  Je l'accompagnai dans son bureau et il me montra sur son écran d'ordinateur l'écroulement des tours du World Trade Center, que j'avais visitées en touriste.
Le territoire de la première puissance, considéré jusqu'ici comme un sanctuaire inviolable, était atteint au cœur.
Je retournai à mon bureau, m'interrogeant. La menace terroriste avait remplacé la menace des totalitarismes du vingtième siècle. Le vingt et unième siècle serait-il aussi sanglant et dangereux que celui qui l'a précédé ?


Relisant cette liste de dates, je constate que huit d'entre elles correspondent à des guerres (3 pour la guerre 39/45, 1 pour la guerre d'Indochine, 3 pour la guerre d'Algérie, 1 pour le terrorisme international) et qu'une majorité de dates sont celles d'évènements malheureux.
Est-ce une question de génération ou de caractère ?
Je constate aussi l'importance de la radio dans la transmission des nouvelles pour ma génération.

Pierre- Yves Cossé
Juillet 2014

 

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Commentaires 7
à écrit le 31/01/2019 à 11:48
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C'est bien se que vous avez écrit mais il manque des choses.Gertrude

à écrit le 28/07/2014 à 16:05
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dans cette chronologie vous omettez le 1er novembre 1954 début de l'insurrection marquée par l'assassinat de civils et de militaires, chrétiens et musulmans vous évoquez l'assassinat par l'OAS le 15 mars 1962 de 6 dirigeants des centres sociaux mais...

à écrit le 14/07/2014 à 15:25
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Où la photographie des ratages de la France. Comment Rocard (et vous-même) avez-vous pu laisser le Socialisme "à la française" prendre le dessus idéologiquement? Rocard était ce que l'on pourrait appeler un social démocrate avant l'heure. Quelles con...

à écrit le 12/07/2014 à 23:45
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il manque : le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort.

le 31/01/2019 à 11:50
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C'est vrai en plus c'est importan

à écrit le 12/07/2014 à 23:20
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Il manque le 24 avril 1915 qui marque le début du 1er génocide du xxème siècle perpétré par les turcs sur le peuple arménien.

à écrit le 12/07/2014 à 18:31
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Vous oubliez une date et un fait important: car finalement on vous a écouté au plus haut niveau puisque en 1983 le programme commun a été jeté, les 110 propositions ont été évacuées et le PS a du appliquer un programme pour lequel il n'avait pas été ...

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