Les tartarins de la concurrence à l’assaut des pharmaciens

La fin du monopole des pharmacies pour la vente des médicaments en libre-service est-il vraiment justifié ? Favoriser la concurrence, oui, mais pas au détriment du bien public... Par Marc Guyot, professeur à l'ESSEC

Dans un rapport destiné au Premier Ministre, l'Inspection Générale des Finances vient de cibler les marges jugées abusives des pharmaciens sur les médicaments dont la prescription est facultative, qu'ils soient remboursables, comme le Doliprane ou qu'ils ne le soient pas, comme le Nurofen.

Ces marges réalisées par les pharmaciens sur ces produits spécifiques sont d'une part jugées trop élevées et d'autre part, considérées comme trop variables d'une pharmacie à l'autre. La part de ces produits dans le chiffre d'affaire des pharmacies se situerait à 9% et la marge brute sur ces produits, selon une enquête de la DGCCRF, irait de  20% et 50% du prix TTC.

Monopole jugé illégitime

L'IGF estime que ces prix élevés, causés par l'exploitation de la rente du monopole octroyé par l'Etat à cette profession réglementée pèserait de façon indue sur le pouvoir d'achat des Français pratiquant l'automédication. En conséquence, ce monopole étant jugé illégitime sur les médicaments en vente libre, remboursables ou non, l'IGF préconise son démantèlement. Celui-ci se ferait par l'ouverture à la concurrence pour en faire baisser les prix via l'autorisation pour les grandes surfaces de vendre ce type de médicaments.

De fait une telle mise en concurrence aurait probablement pour effet de fortement baisser le prix de ces médicaments car il est probable que les grandes surfaces s'en serviraient comme produit d'appel, les vendraient à prix coûtant et s'empareraient ainsi d'une bonne partie de ce marché. Le fait qu'il n'y ait aucun doute sur l'efficacité de la concurrence pour baisser les prix ne suffit pas à rendre cette dernière souhaitable pour ce type de médicaments. En effet, la conséquence usuelle de la concurrence sur les biens marchands est certes une baisse des prix mais également une augmentation de la demande. Sachant qu'il n'y a pas de problème d'accès à ce type de médicaments, il est évident qu'en termes de Santé publique, il n'est absolument pas souhaitable de pousser à l'augmentation de la demande de médicaments et à l'intensification de l'automédication.  Par ailleurs, il n'est pas souhaitable non plus que l'intensification de la concurrence pousse les firmes pharmaceutiques et les grandes surfaces à un effort sur l'innovation en termes de packaging et de communication sur ce type de produits, sachant que c'est une conséquence standard de la concurrence.

Un calcul trompeur

Il est certain que la quasi suppression de leur marge sur l'équivalent de 10% de leur chiffre d'affaire  va avoir un impact négatif sur les pharmacies et donc sur le mode actuel de distribution des médicaments en France. Est-il raisonnable de prendre le risque de déstabiliser les pharmacies et la distribution de l'ensemble des médicaments contrôlés par le duo médecin-pharmacien pour favoriser l'automédication ?

Par ailleurs, le calcul même de ces marges est trompeur car il ne prend absolument pas en compte le coût du service d'accompagnement médical, service qui est par nature coûteux en termes de nombre d'heures de travail effectuées par des pharmaciens diplômés. Dans les grandes surfaces en revanche, le vendeur, qu'il soit pharmacien diplômé ou non, va être placé par son employeur dans un pur objectif de profitabilité puisque c'est le mode normal de fonctionnement des entreprises privées en concurrence.

Méconnaissance du bien public

Mettre en avant le gain de pouvoir d'achat au prix d'une prise de risque de santé non mesurée est une méconnaissance totale du Bien Public pour des motifs qui semblent populistes avant tout. Il est notoire que ce gouvernement n'est pas mené par « l'idéologie de la concurrence » comme le prouvent les diatribes d'Arnaud Montebourg sur les effets destructeurs de la concurrence sur le marché du téléphone mobile. Il est donc aberrant que le gouvernement prenne position contre la concurrence « à tout va » sur un bien marchand comme le mobile (où la concurrence a effectivement fait fortement baisser les prix et fortement augmenter la demande) et en faveur de la concurrence sur un bien non marchand comme les médicaments sans ordonnance.

En réalité, il est commode pour le gouvernement d'afficher un combat pour le pouvoir d'achat en faisant les poches d'une profession qui n'a aucun pouvoir politique ni de nuisance et une image d'aisance, comme il est en train de faire les poches des C.C.I. et des Chambres d'Agriculture alors même qu'il affiche profil bas devant les intermittents du spectacle, devant les marins de la SNCM et capitule devant les firmes pharmaceutiques comme Sanofi ou BMS pour la non substitution par ces mêmes pharmaciens de produits de marque comme le Doliprane ou le Dafalgan par du paracétamol générique.

La concurrence est le moyen le plus efficace de générer de l'efficacité, de l'innovation et de la baisse des prix par une entreprise se situant dans un objectif de profit. C'est donc une structure souhaitable uniquement pour les biens marchands mais non pour les biens comportant des externalités comme les médicaments et la Santé publique.

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Commentaires 51
à écrit le 20/01/2015 à 14:59
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dans l'Yonne je paye la diosmine 4 ou 4/10 à Pralognan la Vanoise je l'ai payée 12.40 chez le pharmacien Je suis outrée de cet abus c'est vraiment de l'escroquerie.

à écrit le 05/08/2014 à 9:49
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Pourquoi un tel titre, "Les tartarins de la concurrence à l’assaut des pharmaciens" ? Après les zinzins (tout sauf zinzins) dans "Les investisseurs zinzins reviennent sur le marché de l'immobilier" on en vient aux tartarins... Cette façon de titrer q...

à écrit le 04/08/2014 à 10:17
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Le fameux "service d'accompagnement médical" est plus un mythe qu’autre chose... Dans la plupart des pharmacies il n'existe tout simplement pas puisque l'on est servi aléatoirement par un pharmacien où un préparateur sans grande qualification. Le...

le 05/08/2014 à 13:05
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Vous dites : "Vous noterez que l’incitation au profit est par ailleurs bien plus grande dans le cas d’un pharmacien propriétaire qui empoche tous les bénéfices, que pour un pharmacien salarié de supermarché qui, au mieux, sera intéressé aux ventes et...

à écrit le 02/08/2014 à 6:49
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Depoussière les professions reglementees why not? En tous cas c'est facile pour Montebourg de s'acheter une réputation de chantre de la concurrence sur le dos de professions qui 1/ n'ont aucun pouvoir de nuisances 2/ ne sont pas dans son cœur de cibl...

à écrit le 01/08/2014 à 19:09
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Enfin un article qui va au delà de la propagande gouvernementale. Et qui s'interroge sur le bien fondé de la vulgate Montebourrienne. Nous annonçons la catastrophe, mais les apprentis sorcier socialistes, n'en n'ont cure. Ils leur faut un bouc émiss...

à écrit le 01/08/2014 à 15:11
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Le fameux "service d'accompagnement médical" est la blague du siècle.. Dans la plupart des pharmacies il n'existe tout simplement pas puisque l'on est servi aléatoirement par un pharmacien où un préparateur sans grande qualification. Les résultat...

le 01/08/2014 à 15:59
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Si je comprends, bien 0% de conseil est mieux que 48% (vous auriez pu dire 1/2).

le 01/08/2014 à 17:54
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Votre conclusion de l’enquête UFC est tout simplement aberrante, mais comment vous en vouloir alors que c’est là l’idée que MEL et ses grands amis ont voulu faire passer : « ils ne font pas bien leur travail, on peut le faire aussi ! » Bien au cont...

le 02/08/2014 à 7:58
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bravo Hilva pour votre intelligent commentaire sur les preparateurs sans grande qualification: admis en centre de formation sur concours apres un bac scientifique (S de preference) suivi de trois annees de formation en alternance...Merci pour votre r...

le 02/08/2014 à 13:00
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Hilva est surement jaloux(e) c'est souvent le cas lorsque l'on voit ainsi critiquer les professions dans le médical! et je précise que je n'en fais pas partie seulement je respecte les personnes qui ont travaillé pour se former dans le médical ou ail...

à écrit le 01/08/2014 à 15:11
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pourquoi ce n'est pas comme en Grande Bretagne et en Italie ? pourquoi maintient on des monopoles au seul bénéfice des pharmaciens qui ne sont pas les plus mal lotis par crise ? MON PHARMACIEN M OBLIGE A PRENDRE DES GENERIQUES -MAIS ME SERT DOLIPRAN...

le 01/08/2014 à 15:57
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il vous oblige de prendre les générique car on l'y oblige (la CPAM), il vous donne du doliprane car il a le droit : si on l'obligeait il vous passerait du paracétamol. Et puis vous êtes grandes, demandez du paracétamol en lieu et place il vous le pas...

le 02/08/2014 à 13:02
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mdr avec la grande Bretagne, allez y demandez à copier la Grande Bretagne, bientôt vous allez pleurer et je sais de quoi je parle

à écrit le 01/08/2014 à 14:16
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C'est bien la première fois que ce monsieur défend le Service public !!! Avec un article comme cela, le libéralisme, c'est pour les autres !!! Le corporatisme et le clientèlisme sont toujours roi en France !!! Dans la plupart des pays européens, l'...

à écrit le 01/08/2014 à 8:49
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Exemple de différence de prix constaté tout récemment pour un médicament non remboursé : 1) la boîte de Diosmine 600mg (Mylan) est à 8,20 euros dans ma pharmacie habituelle, alors que la boîte de Diosmine 600mg (Sandoz) est à 2,85 euros dans une phar...

le 01/08/2014 à 11:49
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Le prix moyen de la diosmine en France est de 5,32€ (Source IMS) Je vends la mienne 4,90€ TTC. Je l’achète à mon grossiste 6€ HT, mais à seulement à 3,00€ HT (TVA 10%) en direct au laboratoire en grosses quantité (>50 btes) Le cas que vous citez es...

le 01/08/2014 à 12:24
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Ce qui montre bien qu'il existe déjà une réelle concurrence entre les pharmacies concernant le prix des médicaments non remboursables. Attention cela dit le prix ne fait pas tout, il y a aussi la qualité du conseil qui doit être prise en compte.

à écrit le 01/08/2014 à 8:39
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Je crois qu'il est également bon de souligner qu'aujourd'hui 5 centrales d'achat se partagent 90% du commerce de détail. Il est illusoire de penser qu'on va améliorer la concurrence, faire baisser les prix et améliorer l'expérience des consommateurs ...

à écrit le 01/08/2014 à 5:51
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Mettre fin au numerus clausus. (Limitation du nombre des pharmaciens formés en France) Rendre visible et accessible le prix des médicaments dans chaque pharmacie. Ne pas limiter le nombre de pharmacies pour x habitants. Voilà quelques mesures simp...

le 01/08/2014 à 8:09
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Si on ne limite pas les pharmacies pour x habitant, la plupart des pharmacie s'installeron en ville et se feront de la concurrence certes, mais au détriment des petite ville de campagne qui elles risques de se retrouver sans pharmacie. Les prix des ...

le 01/08/2014 à 14:45
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@ombresama Votre raisonnement ne se tient pas : vous nous expliquez que si on autorisait la création de plus de pharmacies, il y aurait au final ... moins de pharmacies, ce qui est absurde. En réalité les nouvelles pharmacies s’installeront en vill...

le 02/08/2014 à 11:59
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Et pourtant c'est ce qui c'est passé en Allemagne: suppression du numerus clausus 25% de pharmacies en plus dans les 10 ans et 50 % en moins maintenant ! C'est simple le marché est contenu par l'état et ne peut pas nourrir plus d'officines ! La co...

à écrit le 01/08/2014 à 5:40
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ne pas oublié que les remboursements de médicaments vendus en pharmacie ne représente que 2 à 3% des dépenses de la sécu

à écrit le 01/08/2014 à 5:26
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faut il un bac+10 pour vendre du paracétamol ?

le 01/08/2014 à 8:57
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Non, en ville c'est seulement BAC+6, un concours et une soutenance de thèse. Après, si c'est à l'hôpital, là c'est BAC+9, après 2 concours.

à écrit le 01/08/2014 à 0:25
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Au professeur fanfaron de l’ESSEC : la place assignée à vos amis capitalistes libéraux aux pharmaciens est toute tracée d’avance : ils occuperont bientôt un stand au fond des supérettes de ville comme c’est le cas depuis des décennies aux Etats U...

le 01/08/2014 à 13:54
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Merci pour votre texte, infiniment plus sensé et argumenté que l'article auquel il répond.

le 01/08/2014 à 20:15
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Vous êtes herboristes? Quand on parle de caste, je rappelle que le concours de pharmacie est ouvert à toutes et à tous, vous pouviez vous présenter. Je ne pense pas être rentier car sinon je bosserai pas 6j/7 + les gardes, je serai sur une plage au s...

à écrit le 31/07/2014 à 23:10
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Le Doliprane (et autres médicaments au paracétamol), sont vendus entre 1,95 € et 2,02 € (suivant la forme, effervescente ou non), ce prix étant fixé par la sécurité sociale, puisqu'elle les rembourse. J'imagine assez mal un prix encore plus bas. De p...

le 01/08/2014 à 15:18
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Vous avez encore des personnes qui achètent elles mêmes leurs médicaments car elles n'ont pas de mutuelle !! car pas de cmu et pas droit à l'aide mutuelle !! j'en connais et elles dépensent davantage que 35 euros pour leur famille - pourquoi pas des ...

le 01/08/2014 à 17:14
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8 comprimés pour les 1G, 16 pour les 500mg, car le paracétamol peut être responsable à fort dosage (10g) d'une hépatite. Donc si quelqu'un de votre entourage tombe sur une boîte et qu'elle décide de tout prendre elle évitera ce petit désagrément car ...

le 08/08/2014 à 18:35
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j'ai un spondylo, beaucoup d'arthrose lombaire , souvent une lombo sciatique , je ne sais pas comment calmer ma souffrance, j'ai des crises et c'est très dur : que me conseillez vous ? j'ai déjà atteint 4 g de paracétamol journalier , avec diantalvic...

à écrit le 31/07/2014 à 21:17
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Personnellement, j'ai travaillé en grande surface l'été pour me faire de l'argent (pour notamment me payer mes études). Les marges ne sont pas de 20/50%, je peux vous l'assurer. Quand la grande surface achète UN CARTON de 10 cahiers pour 5€ et que LE...

le 01/08/2014 à 6:36
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la boite de dolipranne est au meme pris partout: c'est du vigentté le pris est imposé!!!

le 01/08/2014 à 11:54
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Normal. Le cahier n’est pas un produit d’appel en GMS d’où la marge confortable, au même titre que tous les articles qui « n’attirent pas la vigilance du consommateur ». L’essence, le pain, le prix de certains fruits et légumes, le prix du test de ...

le 01/08/2014 à 20:19
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A propos des test de grossesse à 1€ chez Leclerc, ça a pas duré un mois qu'ils les ont retirés car pas de marquage CE. Ils sont maintenant à 5.90€ et 9.90€ à l'Intermarché. En plus comme on en achète pas tous les jours comme la baguette de pain, où e...

à écrit le 31/07/2014 à 20:08
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Ou comment tirer sur l'ambulance ...

à écrit le 31/07/2014 à 15:24
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les pharmaciens vous poussent vers les génériques que lorsqu'ils y nt des intérêts sinon en effet, ils vous vendent du doliprane, dafalgan * il existe pourtant des génériques aux paracétamols- ce sont eux qui décident au gré de leurs intérêts ! tant ...

le 31/07/2014 à 16:05
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Mais monsieur (ou madame), Si vous trouvez la boîte de Dafalgan/Doliprane encore trop chère (moins de 2€ et prix fixé par l'Etat), RIEN ne vous empêche de demander la boîte de paracétamol équivalente à votre pharmacien afin d'économiser quelques cen...

le 31/07/2014 à 19:27
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ahlala... le français et ses préjugés, le français et son rapport à l'argent... oups c'est un préjugé ça aussi ;) plus sérieusement quel est le problème à gagner et quand on peut bien gagner sa vie (honnêtement évidemment)? de deux : tous les phar...

le 31/07/2014 à 21:29
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et n'oubliond pas les marges plantureuses des laboratoires pharmaceutiques. Je vous laisse regarder dans les bilans de Sanofi - ou d'un autre labo - ce que représente le bénéfice et le dividende versé aux actionnaires sur 100 € de médicaments vendus....

le 31/07/2014 à 22:27
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Doliprane et dafalgan ne sont pas considérés comme genericables voilà pourquoi. Les génériques sont pour moi efficaces mais la gestion de ces médicaments est un poids pour les pharmacies car multiplie les stocks inutilement. Stock sur lequel on paye ...

le 01/08/2014 à 6:38
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différence de prix entre le dolipranne et le paracetamol :0,5à0,10 centimes

le 01/08/2014 à 20:22
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Efferalgan/Dafalgan sont fabriqués à Agens en France par des Français, les autres viennent de chine. Monetbourg il est pas pour le Made in France? De plus ces molécules ne sont pas inscrits au répertoire des génériques (décision politique)! Quand on ...

à écrit le 31/07/2014 à 13:12
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On s'en tape ! vive la concurrence avec des médicaments moins chers. Cà me fait toujours marrer ces pseudos intello-politico-donneurs d'ordres qui pensent pour le peuple et le public. T'es pas dans ma tête ! laisse moi acheter ce que je veux, moins ...

le 31/07/2014 à 17:31
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Non tu ne fais pas ce que tu veux car l'argent public est en jeu : si tu consommes des médicaments sans contrôle d'un pharmacien, et qu'ils ne dont pas adaptés, tes frais d'hospitalisation seront payés par la sécu.

le 31/07/2014 à 19:30
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Mais enfin, votre gourou mr Leclerc dans ses publicités loue les vertus de la comparaison des prix. Comparez le prix d"un meme lait en supermarché et dans une pharmacie, idem pour les preservatifs. Le moins cher ne sera pas celui qui le dit à la télé...

le 01/08/2014 à 0:39
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Et la sécu, c'est tout le monde car oui normalement Medoc tu payes des impôts qui servent à payer la santé d'autres personnes !!

à écrit le 31/07/2014 à 13:10
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Si quelques rares pharmacies réalisent des marges importantes, la grande majorité des pharmaciens assure un service irremplaçable. Baisser le prix de quelques médicaments de quelques centimes n'a aucun intérêt. Mais il est facile de tirer sur l'amb...

à écrit le 31/07/2014 à 13:05
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on s'en prend aux boites de medicaments a 2 euros, aux pharmaciens, etc... pour ne pas s'en prendre au vrai probleme, l'hopital, qui represente plus de 50% du total....

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