Les compagnies aériennes françaises en danger

Si rien n'est fait, les compagnies aériennes françaises auront disparu dans cinq ans. Par Alain Battisti, Président de la Fédération Nationale de l'Aviation marchande, FNAM

 Afin de comprendre la situation présente du transport aérien français, il est utile de rappeler qu'à la fin des années 90, le marché européen du transport aérien dans le sillage de la dérégulation Américaine des « années Reagan », s'est totalement ouvert à la concurrence. Cette décision politique européenne souhaitée par les Etats, dont la France, a été conduite par les autorités dans « l'intérêt supérieur du consommateur » avec pour objectifs de démocratiser le transport aérien, de réduire les prix du billet, tout en donnant des droits supplémentaires aux clients/passagers/consommateurs.

Les "low cost" ont joué sur les avantages fiscaux et un  droit social avantageux

En matière de concurrence intracommunautaire, l'émergence fulgurante des compagnies à bas coûts dites « low cost » a été rendu possible grâce à l'institution de ce grand Marché Européen, mais également au développement d'Internet qui a révolutionné la distribution des billets d'avions tout en en réduisant fortement les coûts.
Cependant, l'Europe et les États ont oublié de mettre à niveau la fiscalité, le système social, les règles du marché du travail entre les États.  Dans ce contexte, la croissance des compagnies « low cost» s'est bâtie en jouant des avantages fiscaux et surtout d'un droit social avantageux par sa souplesse et son pragmatisme. Parmi les « low cost », certaines compagnies « voyous » bâtissent leur croissance en bafouant les règles européennes en matière de droit social, de fiscalité, de droits des consommateurs...

Ryanair et Easyjet, deux exemples de compagnies voyou?

Je citerai deux exemples : la récente condamnation de Ryanair, qui applique une surtaxe de 2% sur les paiements par carte bancaire. Cette surtaxe a été jugée illégale. Mais disons les choses franchement, constitué en business-model, le non-respect délibéré des lois et des règlements donne à certains des avantages concurrentiels majeurs sans qu'aucun vrai coup de sifflet ne soit donné par les autorités. Dans le cas présent, que signifie 150 000 euros  d'amende au regard de 2% de revenu complémentaire calculé sur plusieurs milliards d'euros de chiffre d'affaire ?
Le second exemple nous vient d'Easyjet, compagnie reçue en grandes pompes au ministère des Transports en juin dernier et qui, par ailleurs, déclarait publiquement n'opérer sur le territoire national que la moitié de ses vols avec du personnel basé, c'est-à-dire « déclaré » en France. En clair, Easyjet ne paye que la moitié des cotisations sociales dues par son exploitation française! Combien d'entreprises françaises pourraient de façon pérenne ne payer que la moitié de leurs Urssaf ?

 Halte à la concurrence subventionnée

 En matière de concurrence extracommunautaire, nos aéroports voient débarquer de nouvelles compagnies souvent créées de toutes pièces par des Etats souverains. Peut-on accepter sans restriction la concurrence sinon subventionnée, du moins soutenue par des Etats aux ressources financières sans limite ? Est-ce là, de la saine et juste, libre-concurrence ? Pourquoi l'Europe est-elle aussi naïve par rapport aux enjeux d'une concurrence qui s'annonce aussi déséquilibrée ? L'Europe peut-elle poursuivre une politique d'ouverture sacrificielle pour ses intérêts économiques et ses emplois ?

 Une perte inexorable de parts de marché pour les compagnies françaises

Les compagnies françaises vivent depuis 12 ans, une inexorable décroissance de leurs parts de marché.  Face à l'évolution de la concurrence, les compagnies régulières françaises ne sont pas restées inactives. Elles ont travaillé leurs fondamentaux, et, s'appuyant sur des alliances capitalistiques et commerciales, en jouant sur tous les leviers de gestion. Elles réforment leur offre, travaillent leurs programmes et leurs tarifs, régulent les capacités, développent des hubs internationaux ou nationaux, font le plus souvent les bons choix d'investissement en modernisant leur flotte, mettent en place des alliances européennes et mondiales.

Des coûts fiscaux et sociaux incompatibles avec la guerre économique

Pour autant, ces efforts de gestion, ces décisions stratégiques sont-elles suffisantes pour survivre et se développer ? L'État français et les gouvernements successifs ont-ils réellement pris en compte la mesure des enjeux du ciel unique Européen et de la mondialisation ? Les entreprises françaises du transport Aérien vivent des handicaps structurels qui les menacent de disparition pure et simple. Les coûts sociaux et fiscaux imposés par notre pays à ses entreprises sont simplement incompatibles avec la guerre économique que nous livrons et la concurrence mondiale que nous affrontons.

En 2010, la taxation (hors impôts sur les sociétés) des entreprises de l'aérien en Allemagne représentait 0,3% du chiffre d'affaires, 0,1% aux Pays-Bas, 11 fois plus en France (1,1%). Depuis 2010, la situation s'est aggravée en France alors que la taxation en Allemagne et aux Pays-Bas s'est réduite. En prenant comme base de comparaison les pays où, comme en France, la protection sociale a un vrai sens, les charges sociales calculées sur la base d'un salaire brut représentent 21% en Irlande, 25% au Royaume-Uni, 19% aux Pays-Bas, 29% en Allemagne et 47% en France soit près du double de la moyenne des quatre pays précédents (23.5 %). Si l'on se penche sur les coûts de sûreté en aéroport, nous constatons que La France est le seul pays d'Europe où les coûts de sûreté augmentent d'année en année. De plus ces coûts de sûreté sont intégralement pris en charge par le secteur, cas unique dans le monde.

 Remettre à plat le système français

 Nos entreprises ont elles un avenir alors qu'elles sont face à des adversaires qui « courent » plus vite ? Les écarts entre les charges et la fiscalité d'une part, et les standards européens (bas coûts ou non) d'autre part, imposent une remise à plat profonde du système français, dont la caractéristique principale est de faire porter sur un faible nombre la quasi-totalité du fardeau des taxes et prélèvements, au nom de la justice et de l'équité. Les pouvoirs publics se doivent de faire rapidement un rééquilibrage en faveur de l'emploi et de la valeur ajoutée dans le pays.
Les compagnies aériennes n'ont plus de temps devant elles. Si nous restons sur la tendance actuelle, il n'y aura plus de compagnies françaises dans moins de 5 ans.

 Simplifier les procédures

Le rôle des pouvoirs publics en tant que producteur de service doit être également remis à plat. La puissance publique a le devoir de réduire ses coûts de fonctionnement (augmentation de la productivité, réduction des effectifs, concentration des administrations, introduction de la rémunération variable et au mérite, modernisation de certaines infrastructures ou systèmes). La direction générale de l'aviation civile (DGAC), dont la compétence des personnels est reconnue en France et à l'étranger, doit simplifier ses procédures internes et réduire celles qu'elle impose aux compagnies, aux aéroports, à l'ensemble des acteurs de l'industrie. Il faut mettre fin à la « surinterprétation » réglementaire systématique des textes européens, par exemple en matière de sûreté, de maintenance, de temps de travail, de surveillance réglementaire ....

Au Canada, une division par deux du coût du contrôle aérien

Prenons un exemple précis d'adaptation réussie de structures publiques à la contrainte budgétaire. L'exemple nous vient de l'étranger, de Transport Canada qui a réduit par deux le coût du contrôle aérien en 10 ans. La recette a été non pas de privatiser le contrôle aérien, mais de créer un établissement public, avec une recherche permanente de productivité de ses personnels et de ses outils de production (radar, informatique, organisation).

Enfin en matière d'infrastructure, l'État peut agir efficacement et de façon éclairé en évitant la création ou le maintien de rente de situation à l'abri de la concurrence. La « dénationalisation progressive » des aéroports français accentue chaque jour les déséquilibres au sein de la chaîne de valeurs du transport aérien. Il suffit de comparer les rentabilités des sociétés ou groupes aéroportuaires avec celles des compagnies aériennes pour être frappé par le déséquilibre. Pourquoi les contrats de régulation aéroportuaires sont-ils aussi inadaptés? Nos aéroports sont les principaux points d'entrée de notre pays, la maîtrise de leurs tarifs est un facteur majeur d'attractivité. Des exemples pertinents de bonne gestion bien comprise existent au sein de l'UE, il suffit de s'en inspirer.

 Le poids de la non-réforme et des corporatismes

 Le pavillon français se trouve désormais à la croisée des chemins. Soit nous renonçons collectivement à exister, c'est, d'une certaine manière, le plan proposé par le syndicat majoritaire des pilotes de lignes qui en refusant le développement « low-cost » du groupe Air France, condamne la compagnie à renoncer au court et moyen-courrier, soit nous réagissons collectivement entreprises, salariés, pouvoirs publics, pour donner à nos enfants un avenir au sein d'un transport aérien tricolore au cœur d'une concurrence saine et rééquilibrée ?

Le poids de la non réforme et des corporatismes entraîne la mort lente de l'économie et la disparition anticipée des secteurs les plus exposés à la concurrence. Les pouvoirs publics ne peuvent pas rester indifférents et spectateurs de la mort du transport aérien français. L'enjeu immédiat est un choc de simplification et c'est aussi la volonté du chef de l'état. Prenant appui sur les initiatives prises courant 2013 par Gilles Savary, Président du CSAC, et, sur la volonté répétée par le Président de la République début 2014, la FNAM et l'ensemble des entreprises du secteur du transport aérien, veulent intensifier leurs contributions et multiplier les propositions en matière de simplification : c'est un enjeu majeur à court terme !

Cette démarche est reprise depuis trois mois dans le cadre de la mission confiée à Bruno Le Roux : Accélérons, car le temps des acteurs ne se mesure pas sur la même échelle.

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Commentaires 48
à écrit le 31/10/2014 à 1:42
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bah combien de temps pensez vous qu'on va laissez voler ces bouffeurs de kerozene par tonne sachant que les reserve s'epuise voyagez pendant que vous le pouvez encore c'est bientot fini tout ca

à écrit le 28/10/2014 à 20:49
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Alain Battisti est certainement très sympathique mais il sous estime la capacité de notre gouvernement a ne jamais rien faire, dans aucun domaine, pour rétablir un "semblant" d'équité dans la compétition européenne entre les entreprises. Il suffit de...

le 29/10/2014 à 7:58
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Vous avez malheureusement raison : nos politiques français et européens sont dans l'inaction sur ces sujets clés d'harmonisation depuis 20 ans au moins. Il est temps de changer de politique une solution blonde existe: elle est risquée mais je vais la...

le 29/10/2014 à 16:01
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Pour la solution blonde,un conseil, revoyez donc ses idées economiques avant de tenter.

à écrit le 28/10/2014 à 20:19
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Le veritable probleme en france c est que les institutions les politiques et les grandes entreprises pour ne citer qu eux font comme si la france etait un pays riche et donc pratiquent des tarifs , des salaires de pdg...des politicards etc etc comme ...

à écrit le 28/10/2014 à 17:21
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Notre modèle social est la source du déclin de nos entreprises. Les entreprises concurrentes d'AF doivent supporter ce modèle puisqu'il est en train de tuer une concurrente. Le social cheval de troie de l'étranger ? Il serait intéressant de faire pl...

le 28/10/2014 à 19:05
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J'espère que suite à votre commentaire vous avez demandé la radiation de vos comptes retraire et sécurité sociale, alors la vous êtes cohérent avec votre pensée.

à écrit le 28/10/2014 à 12:04
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Très bon article...L'équilibre devra être trouvé et si effectivement l'analyse des PNT AF est juste, elle ne suffit pas non plus à vouloir/pouvoir inverser la tendance inéluctable du CC/MC en France. Elle a par contre l'avantage, en sus de votre anal...

à écrit le 28/10/2014 à 10:07
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Trop de fautes d'orthographes dans vos articles. Inacceptable.

le 28/10/2014 à 11:02
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je ne suis pas sûr que vous auriez du mettre un S à orthographe, je ne suis pas un spécialiste

à écrit le 28/10/2014 à 9:10
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1 Concernant la fiscalité, les conditions et règles sont les même dans toutes les industries, et chacun s’adapte. Après certains pays ne possèdent pas les usines a gaz étatiques franchouillardes et couteuses, tant pis pour eux on va dire ! 2 Easyj...

à écrit le 28/10/2014 à 9:00
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C'est pas grave, il suffit de l'Elysée les acheter et on partagera leurs déficits avec les contribuables et leurs profits avec les patrons.

à écrit le 28/10/2014 à 7:32
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Et bien tant mieux..! place à la concurrence, marre de ces gosses de riches qui jouent avec leurs métiers du balai !! Les Cies du golfe vont se régaler ... et nous aussi ..

à écrit le 28/10/2014 à 3:54
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La seule facon de lutter c'est une montée en gamme d'AF et l'abandon du court et moyen courrier,et se recentrer ainsi sur ses seules lignes rentables ,et une association avec des partenaires avec une trés forte valeur ajouté tels que lancel,vuitton p...

le 28/10/2014 à 5:26
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Vous semblez avoir tout compris du transport aerien, vous devriez envoyer votre candidature au departement strategie de AF !!! AF offre deja un service haut de gamme en comparaison avec dautres transporteurs, seulement on ne s'en apercoit qu'en vo...

le 29/10/2014 à 3:40
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Et vous je subodore que vous beneficiez d'un statut GP,quand on paye son billet on ne voyage pas sur AF,ca se saurait depuis le temps!!allez faire un tour chez CX,ou SQ,je pense que vous aurez mal aux yeux,ca va piquer

le 29/10/2014 à 16:05
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testez quand meme les class affaires d'AF avant (histoire de savoir de quoi on parle)

le 30/10/2014 à 4:18
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Ok,de quelles cabines parlez vous,celles encore equipée en NEV2,c'est une loterie,plus de 3 configurations possible en business,super la rationalité,et super pour le pax qui paye plein pot

le 30/10/2014 à 8:48
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Le recentrage sur les lignes rentables, c'est comme un commerçant qui ne vend qu'un seul produit. S'il est attaqué par le voisin d'en face, il est mort. Politique étriquée. Je ne comprends toujours pas pourquoi le groupe AF-KLM est domicilié à Paris...

à écrit le 27/10/2014 à 21:45
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Quelles sont vos sources lorsque vous prétendez que les Pilotes Air France sont d'accord pour faire du low-cost ? Moi je les ai vu dire au contraire tout haut devant les caméras au JT de 20h qu'ils étaient opposé à cela et qu'il ne voulaient surtou...

à écrit le 27/10/2014 à 21:13
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humm, air canada n'a pas exactement la meilleure réputation (fausse pub, faux prix, service nul, billet hors de prix). Suffit de vérifier les critiques sur Google.

le 27/10/2014 à 23:19
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Sauf que Air Canada fait partie des 10 meilleures compagnies au monde ! vous pouvez verifier !!! et que Air France est reléguée à la 29 eme place !

le 28/10/2014 à 5:18
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qui a parlé de Air Canada ? Il est mentionné Transport Canada ici, pas vraiment pareil . Air Canada n'a peut etre plus le glamour que vehicule encore un peu AF, mais si les equipages ne sont pas habillés en Christian Lacroix, ils n'ont cependant pas...

à écrit le 27/10/2014 à 21:04
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la presse économique française n est que le porte parole de la "communication " des directions des grandes entreprise françaises . Quel journal a dit que Mr de Juniac pour fêter les 80 ans de AF n 'avait invité aucun pilote mais seulement des membres...

à écrit le 27/10/2014 à 19:06
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Bonjour, quelques éclairages complémentaires sur le contrôle aérien qui se réforme en France ( sans être un établissement public..sic!.). La consolidation du contrôle aérien en espace inférieur à Lyon est un exemple concret( source www.canso.org/n...

le 27/10/2014 à 19:56
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C'est le principe des français. On défend à court terme pour tuer s moyen terme. Merci les nuls!! Pardon pas les nuls mais les politiciens et les syndicalistes, c'est pareil car ils ne savent pas géré un budget ou résorber une dette et encore moins d...

à écrit le 27/10/2014 à 18:36
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Petite démonstration de la folie fiscale française dans toute sa splendeur.

à écrit le 27/10/2014 à 18:32
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"plan proposé par le syndicat majoritaire des pilotes de lignes qui en refusant le développement « low-cost » du groupe Air France" C'est faux , le SNPL est d'accord depuis 2007 pour un développement du Low Cost Transavia et ce sans limites contra...

le 27/10/2014 à 20:35
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Bien sur, le SNPL accepte le développement sans limites de Transavia, ...mais en limitant le nombre d'avions !! Il a fallu qu'on les menace de créer un Transavia bis qui les contournerait, pour que les pilotes acceptent de remonter la limite du nombr...

le 27/10/2014 à 20:37
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Le SNPL accepte le développement de la lowcost Transavia ... avec les couts Highcost des pilotes Air France !!

le 27/10/2014 à 21:38
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désolé Hatchoom, mais la contrainte de maintenir une flotte a 14 avions présente dans l'accord de 2007 est une réalité. seule la récente et douloureuse négociation peut permettre d'envisager le développement de transavia France

à écrit le 27/10/2014 à 18:32
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Easy Jet a une flotte 100% Airbus. On voit mal le gouvernement français lui chercher des poux dans les cheveux...

à écrit le 27/10/2014 à 18:11
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Conclusion: financer les retraites par une taxe sur l'énergie; c'est la seule solution.

à écrit le 27/10/2014 à 18:01
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On aura un problème de même nature à la SNCF, mais dans ce cas, cela est lié au prix de l'énergie.

à écrit le 27/10/2014 à 17:55
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C'est bien la protection sociale, c'est à dire les retraites, qui fait la différence. Il faut financer les retraites en dehors de la valeur ajoutée des entreprises.

à écrit le 27/10/2014 à 17:48
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Le contrôle aérien en France est le moins cher d'Europe, mais devient aussi par conséquence le plus vétuste et le moins bien équipé par manque logique d'investissement vu que les recettes ne rentrent pas, er que l'état fait un chèque à AF en fin d'an...

à écrit le 27/10/2014 à 17:26
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Merci pour ce texte clair et instructif. Une vraie radiographie des contorsions anti-économiques françaises. Résumons : avec le low cost, les pilotes sont chez eux tous les soirs, et les compagnies n'ont plus à payer leurs notes de bars. On compre...

le 27/10/2014 à 18:09
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Peut être parce que le 380 n'est pas si économique que ça...

le 27/10/2014 à 18:10
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Mais les pilotes sont d'accord. Il faut arrêter de croire la propagande!!!

le 28/10/2014 à 5:04
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Leur note de bar ?? Vous fantasmez la ?

à écrit le 27/10/2014 à 16:29
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Mais vivement qui disparaissent marre de payer pour ces ayants droits gréviste, marre de voyager plein pot pendant que du personnel AF vous narguent parce qu'il paye 20€ et se prélasse en 1ère ou bizness.autant que possible éviter AF pour que les vra...

le 27/10/2014 à 17:11
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Air France est une entreprise privée , vous ne payez pas pour eux. Vous payez en revanche par vos impôts les subventions accordées par les Conseils Generaux aux petites compagnies que vous plébiscitez tant. Ah, si les Français pouvaient arrêter de se...

le 28/10/2014 à 5:02
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AF nargue ses passagers ? Toutes les compagnies offfrent les memes avantages à leurs employés, ou à ceux de compagnies partenaires. Faut pas etre. Envieux comme ca c'est moche !

à écrit le 27/10/2014 à 15:44
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Mais il faut très vite déclencher une grève pour exiger que l’État crée de nouvelles taxes et vous verse des subventions publiques afin de maintenir votre activité ....

le 27/10/2014 à 17:14
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rassurez vous, l'Europe interdit le versement de subventions publiques à Air France. En revanche, 15 000 chômeurs de plus, ça a un coût....Mais le chômage, ce n'est pas très grave quand ça touche les autres....

le 27/10/2014 à 20:25
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Et les osp obligations de services publics c'est pas des subv déguisées...

le 27/10/2014 à 21:21
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vous avez cent fois raison ! Ce fut d'ailleurs la principale erreur de Gorbatchev. Avec la perestroïka, il a mis au chômage les dix neuf millions de membres du PC Sovietique et là ce fut le dbut de la fin ....

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