Abandonner l’euro : quand les fêtards auront dessaoulé …

Sortir de l’euro ? Certains en rêvent. Analyse des conséquences sur la vie quotidienne et le remboursement de notre dette. Par Pierre Gruson, Kedge Business School

La perspective d'un abandon de l'euro devient une perspective de moins en moins iconoclaste à mesure que le résultat des élections présidentielles progresse dans l'inconnu. Quel que soit notre sentiment de citoyen vis-à-vis de la monnaie européenne, il y a des réalités qu'on ne peut ignorer, sauf dans des discours trompeurs ou des procès en sorcellerie.

En effet, si les avantages hypothétiques d'un abandon de la monnaie européenne sont loin d'être avérés, les inconvénients et les coûts financiers sont en revanche, bien prévisibles. Regardons quelques conséquences, et rapprochons-les d'expériences vécues dans de telles circonstances

Vie quotidienne : une double monnaie en France ?

Bien des pays européens qui n'ont pas adopté l'euro voient les deux monnaies circuler quotidiennement (Europe centrale, Balkans, Chypre...). On achète le pain en monnaie locale, on mène les transactions plus importantes en euro. Où est la souveraineté ? Le risque de fuite vers l'euro sera hémorragique et insupportable dès les premières rumeurs de dévaluation. Je reçois mon salaire en francs, je le convertis en euro pour défendre mon pouvoir d'achat, et me protéger des crises. Pareil pour mon épargne.

Mes commerçants, mes fournisseurs, surtout les étrangers, demandent à être payés en euro. Un taux de change fixe franc-euro n'est en rien une solution. La souveraineté comptable, un objectif politique ? La moindre rumeur de fragilité réveillerait la fringale des spéculateurs. Nous serions seuls pour nous défendre.

En septembre 1992, La Grande-Bretagne de Margareth Thatcher a dû capituler au bout de cinq jours face aux spéculateurs. La livre fut dévaluée de 20 %. L'arrogance de la Dame de fer l'avait conduit à intégrer le SME sous réserve qu'une livre soit égale à trois deutschemark, un taux insoutenable que les partenaires européens ont dû supporter et défendre, avant de renoncer. Les Français et les Allemands devaient acheter la devise britannique pour soutenir sa valeur à un cours surévalué.

Pensez-vous que les pays de l'euro auront cette bienveillance pour la France ? La sortie de la zone euro nous conduira nécessairement à un contrôle des changes comme celui que l'on a connu en 1982, auquel Pierre Beregovoy avait réussi à mettre fin en 1992. Ce contrôle pénalisera sans doute les ménages les plus faibles comme ce fut le cas en Grèce en 2010. Les ménages les plus aisés, aidés par certaines banques avaient délocalisé leur épargne et leur patrimoine.

Rembourser la dette actuelle de 1.600 milliards d'euros ?

Il faut être naïf pour penser qu'on pourra la rembourser à sa valeur nominale par des francs qui auront été dévalués de 15% ou 20%. « C'est du droit français » ( !) ; la vérité est qu'il n'y a aucun prospectus qui stipule les conditions de remboursement et la faculté de l'État français à rembourser dans une autre monnaie que la monnaie d'émission. On peut être certain que les investisseurs étrangers (et même français) se tourneront vers les tribunaux internationaux.

L'Argentine a fait les frais de la légèreté avec laquelle elle a pris en considération ses créanciers ; s'il faut finir par rembourser notre dette en euro surévaluée en la finançant avec des francs que l'on aura vendus (à qui ?), il faudra déjà supporter la perte de change que nous aurons nous-mêmes créée.

Émettre de nouvelles dettes en francs ? En l'état actuel, nous ne pouvons pas nous passer de financement extérieur pour au moins une dizaine d'années. En 2017, l'état français devra emprunter 185 milliards d'euros. Qui financera ? La banque de France en faisant fonctionner la planche à billets ? Inflation garantie, appauvrissement généralisé programmé. Les statistiques sont claires : 60 % de la dette publique française est détenue par des non-résidents ; pensez-vous qu'ils prendront le risque d'investir dans notre monnaie, étroite, locale, et volatile ? Le bon sens les fera choisir une autre monnaie... à moins que l'on ne propose une rémunération très attractive.

Quelle charge financière à venir ?

La caractéristique d'une monnaie faible est de devoir proposer un taux d'intérêt plus élevé ; si la France émet des dettes en francs (il ne faudra plus espérer en « vendre » en euros...) la charge d'intérêt deviendra vite insoutenable. Tous les pays européens ont profité du parapluie de la monnaie commune. Les dirigeants grecs ont bien pesé la situation. Malgré leur aversion pour les institutions européennes et « le bras armé » qu'est l'euro, ils n'ont pas hésité et ont refusé de revenir à la drachme.

Plus près de nous, en 2010, en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo a voulu créer les « MIR » monnaie ivoirienne de résistance jusque avant d'être destitué. Les Ivoiriens avaient bien compris vers quel chaos une telle décision pouvait les entraîner...

Depuis quelques années, la dette française s'accroît sans que la charge d'intérêt progresse car le taux de la dette a continuellement diminué. Malgré cette drogue que constituent des taux très faibles, la charge des intérêts représente le second poste de dépense pour l'État. Si le taux d'intérêt devait augmenter d'un point de taux, la charge d'intérêt progresserait à terme de près de 4 milliards d'euros (convertis en francs) par an...

En conclusion, vouloir abandonner l'euro, ou prétendre que l'on a tout à y gagner relève d'un mensonge opportuniste dont nous aurons tous à payer le prix, ceux qui ont voulu croire aux promesses, mais aussi les autres. L'exemple du Brexit devrait nous inspirer. Quelques bateleurs anglais ont tenu le devant de la scène, jusqu'au vote, pour admettre que bien des chiffres étaient faux et ont abandonné en rase campagne leurs responsabilités. Devons-nous nous résoudre à reconnaître avec Rousseau que la démocratie peut se tromper ?

The Conversation_________

Par Pierre Gruson, Professeur de Finance et d'Économie, Kedge Business School

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation

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Commentaires 45
à écrit le 04/07/2017 à 14:15
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Bof

à écrit le 26/03/2017 à 18:14
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En fait votre article est comme votre cours de finance d'entreprise en L3: nul. De la propagande de bas étage. Vous pourriez au moins vous appuyez sur des travaux de gens un minimum plus brillant comme Stiglitz ou Sapir.

à écrit le 23/03/2017 à 18:58
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Incroyable de désinformation!! Vous devriez avoir honte de continuer à propager cette propagande. Vous souhaitez faire peur aux Français qui en lisant l'article se diront que la sortie de l'euro est une catastrophe. Ou est la pluralité du journalism...

à écrit le 20/03/2017 à 18:51
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Comme l'a très bien dit Hollande, la sortie de l'Europe et de l'Euro, c'est le village gaulois d'Asterix mais sans la potion magique...bonjour la paupérisation des citoyens, de souche ou pas.

le 20/03/2017 à 19:26
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Tout à fait d'accord, le pire, c'est que ce serait le massacre des "sans dents" !!! Dire qu'ils votent pour MLP !!! C'est voter pour le saut dans le vide !!!

à écrit le 20/03/2017 à 18:29
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Abandonner l’euro : quand les fêtards auront dessaoulé … avec l'abandon de l'euro, c'est l'ivresse des voyous de la finance agissants en bandes de drogués alcoolisés, qui sera stoppée nette, les bandits de la finances seront ruinés, endettés, e...

à écrit le 20/03/2017 à 17:40
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Le choix de l'euro est un choix historique en 1999 mais il faut remonter au moins à 1973 pour le début de la convergence des economies européennes et la volonté de vouloir mettre en place une monnaie unique : alors sortir de l'euro seulement 15 ans a...

le 17/03/2018 à 13:16
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si je vous entend bien c est le fn qui est responsable de la construction de l euro et de sa désastreuse conséquance . mais dite moi ,vous faite porter aux autres les erreurs dont vous etes les seuls promoteurs et RESPONSABLES !!!

à écrit le 20/03/2017 à 17:39
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Règlement (CE) nº 1103/97 du Conseil du 17 juin 1997 fixant certaines dispositions relatives à l'introduction de l'euro Journal officiel n° L 162 du 19/06/1997 p. 0001 - 0003 (CE) N° 1103/97 DU CONSEIL du 17 juin 1997 fixant certaines disp...

à écrit le 20/03/2017 à 15:29
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Pas la peine de vous fatiguer Pierre, tout le monde sortira de l euro dont les parametres sont veritablement economiquement criminels. Sera fondee a moyen terme une nouvelle devise internationale que l on pourrait nommer l Unit (e) et qui sera le mar...

le 20/03/2017 à 15:59
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L'euro est économiquement criminelle ? Vous croyez que si on avait eu le Franc on aurait mieux résister à la production chinoise à bas prix ? Le franc a été dévalué pendant toutes les années 70, inflation, taux d'intérêt astronomique etc... Le fra...

à écrit le 20/03/2017 à 15:15
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Pourquoi il y a des partis politiques en France et ailleurs qui proposent une sortie de l’Euro ? En principe on ne sort pas d’un système qui marche bien. Le fait qu’il marche bien devrait être évalué en performance moyenne de la zone monétaire. Par ...

à écrit le 20/03/2017 à 14:59
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Si les français étaient malins sachant que M L Pen fait 26% ils seraient prêts à appuyer sur la gachette et transferer leur argent en Allemagne ou aux US en un clic de souris. Déjà libeller une partie de leurs avoirs en dollars dans une banque non fr...

le 20/03/2017 à 15:24
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Ne vous inquiétez pas, elle ne passera heureusement pas. Macron est le prochain président. Mais il vrai que pour sortir de l'euro, mieux vaut ne pas l'annoncer à l'avance sauf à être suicidaire.

à écrit le 20/03/2017 à 14:56
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En cas de sortie de l'euro et compte tenu de l'endettement il y a forcément défaut au moins partiel sur la dette vu le différentiel d'un nouveau franc par rapport à l'euro de quelques 30% et hausse des taux pour tenter de stabiliser le nouveau franc....

le 20/03/2017 à 15:40
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Contrairement a ce que vous et tout le monde suppose il est quasi certain que le nouvrau franc sera plus eleve que l ancien euro. Car que resteta-t-il de cette devise sans la France ? Un pays qui en garantit 20 autres ? Si le pari est difficile actu...

le 20/03/2017 à 16:07
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Tout est dit, bravo. PEtit complément, la Grèce, ; une situation économique calamiteuse, une dette gigantesque en Euro, un gouvernement un peu aventurier...... Quand elle s'est trouvée face au choix de sortir de l'Euro... a préféré resté malgré to...

le 21/03/2017 à 14:45
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@ Corso : la sortie de l'€ n'est économiquement justifiable que si le "nouveau" franc se déprécie fortement par rapport à la monnaie de nos principaux partenaires commerciaux, c'est à dire l'€ (sinon ce sera encore un peu plus dur d'exporter). C'est...

à écrit le 20/03/2017 à 14:49
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Il n'y a pas de souveraineté sans contrôle de sa monnaie, et l'hérésie consiste à dire le contraire ! Il ne sera sans doute pas facile de nous défaire de nos liens, mais tout pays qui s'y est attelé à réussi à le faire. Hamilton et la révolution amér...

le 20/03/2017 à 15:45
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Comparer l'intégration économique USA/UK du 18eme siecle avec celle FR/UE d'aujourd'hui est assez rapide... LA grande bretagne ne coule pas, mais sa monnaie péréclite. Enfin, je ne vois pas quelles sont les évidences comme quoi le système eest ...

le 20/03/2017 à 18:28
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@Brice: 1) les grands principes économiques d'indépendance d'un pays sont les mêmes depuis toujours, et les compétences, notamment de Hamilton et Gallatin, pour se séparer d'un système d'oppression sont encore de mise. 2) Pour ne pas voir que le régi...

à écrit le 20/03/2017 à 14:35
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Sans compter le cas amusant des emprunteurs particuliers, dont certains s'appêtent en toute inconscience à voter MLP ou autres NDA ou Asselineau, qui se retrouveront avec un crédit à rembourser en €, certes avec des taux faibles, mais des mensualités...

le 20/03/2017 à 15:17
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les particuliers s'endettent aussi suivant le droit français et sauf stipulations contraires en la monnaie nationale. Leur dette sera donc convertie automatiquement. Même raisonnement en fait que plus bas. mais bien essayé.

le 20/03/2017 à 15:41
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La conversion automatique de la dette Euro en Franc (dévalué), c'est aussi crédible que d'aller en pédalo sur la Lune. Tous les euros viennent d'une manière ou d'un autre de la BCE, et la BCE se fera rembourser en Euro. Essayez d'emprunter en doll...

à écrit le 20/03/2017 à 14:05
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Pour quitter l'euro, il nous faudra quitter cette zone administrative qu'est l'UE de Bruxelles par l'article 50 et ainsi devenir un peuple souverain qui n'aura plus ses représentants politiques inféodés au dogme de la commission!

le 20/03/2017 à 15:39
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J'ai un copain à Limoges qui pense que Limoges devrait quitter cette zone administrative qu'est la France pour que le Peuple de Limoges devienne souverain et n'ait plus ses représentants inféodés au dogme de l'Etat Français. Et bien, il est sympa, i...

à écrit le 20/03/2017 à 13:56
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Et pour faire suite à mon précédent post : j'allais oublier. L'argentine a émise sa dette suivant le droit US d'où la possibilité pour les tribunaux Us de trancher les litiges. D'où la malhonnêteté de faire une comparaison France/Argentine...

le 20/03/2017 à 14:45
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C'est amusant : je viens de m'apercevoir que M Gruson avait été l'un de mes enseignants lors de mes vertes années de fac. Sans ce we prolongé qui me fait lire tous les articles possibles jusqu'aux plus improbables, je l'aurais raté. Ce qui aurais été...

le 20/03/2017 à 15:03
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L'Argentine n'a pas émis de dette sous l'unique droit américain mais sous droit argentin, anglais etc. renseignez vous mieux. La France a également majoritairement des créanciers étrangers. Cà pose les mêmes problèmes et ce ne sont pas les tribunaux ...

le 20/03/2017 à 15:15
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C'est tout renseigné : l'argentine s'endettait ( et s'endette toujours) en dollars donc sous droit US.

à écrit le 20/03/2017 à 13:55
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pour un prof, l'analyse est un peu partiale et légère....Pour les étudiants de kedge, allez plutôt voir les articles de l'IDL http://institutdeslibertes.org/ je ne crois pas que Charles Gave soit mon compétent que votre prof sur ce sujet.

le 20/03/2017 à 15:07
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Charles le Gave se plante régulièrement dans ses pronostics et prévoyait un effondrement du système mondial il y a de nombreuses années faisant perdre de l'argent à ses lecteurs. Il est très rare de trouver des gens qui ne se trompent pas régulièreme...

à écrit le 20/03/2017 à 13:52
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Bel exercice de désinformation basé sur des approximations pour ne pas dire la malhonnêteté... Pour la dette, celle ci dépend bien du droit français ce qui veut dire que seuls les tribunaux français sont habilités à trancher un litige. Dit autrement,...

le 20/03/2017 à 14:28
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Peut-être, mais si vous prétendez rembourser les gens en monnaie de singe, comment vous refinancer la dette ?? On ne peut pas se moquer des investisseurs impunément, sauf dans le cadre de l'obscurantisme et de la xénophobie de certains....

le 20/03/2017 à 15:06
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Et avant de traiter la dette sur le mode marché, comment était elle traitée ? Retournez un peu dans l'histoire économique et vous verrez qu'au final, seule une petite partie de la dette devra être financée à fort taux, évidemment pour attirer les inv...

le 20/03/2017 à 15:14
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Lire plus haut ce que j'écris, vous vous trompez sur plusieurs points de votre analyse. Rentrer dans une monnaie plus forte comme l'euro c'est relativement facile tous les investisseurs y gagnent. Sortir vers une monnaie plus faible et incertaine alo...

le 20/03/2017 à 15:35
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à "réalité" (tout un programme). Russie et Ukraine s'endettaient en dollars d'où l'application du droit US. La Grèce c'est un peu différent : en 2008, elle aurait pu aussi sortir de la zone euro et requalifier sa dette en sa propre monnaie ( ce qui a...

le 20/03/2017 à 15:52
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Mr Patate, vous vous noyez dans du baratin pseudo juridique. POur faire simple, si j'emprunte 1 Patate à qqn, il veut que je lui rende 1 patate + une frite (la frite, c'est pour les intérêts). Et bien, quand je lui rembourse, la patate il faut qu'e...

le 20/03/2017 à 16:19
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Mon cher brice vous êtes libre de vous asseoir sur le droit et de comparer des torchons et des serviettes, mais au final, vous êtes hors sujet...

à écrit le 20/03/2017 à 12:35
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L’hypothèse: "Un taux de change fixe franc-euro" est stupide en cas de sortie de l'Euro. Il y a beaucoup mieux a faire.Le SME contrairement à ce qui est dit dans l'article ne fonctionnait pas si mal! Encore un article rédige à la va vite.

le 20/03/2017 à 14:30
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Le SME était un mécanisme autorisant de faibles variations autour d'un cours pivot, c'est à dire un quasi taux de change fixe. Et quand une monnaie divergeait trop, elle était selon le cas dévaluée ou réévaluée.

à écrit le 20/03/2017 à 12:17
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Que serait un site d'actualité sans ses bonnes prêches néolibérales quotidiennes hein ? Libre tout simplement. Une sortie de l'europe ne pourrait pas se faire sans renégociation de la dette, le truc dont les créanciers ne veulent surtout pas ente...

à écrit le 20/03/2017 à 12:07
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Le grand professeur d’économie qui écrit cet article pense que si la France quitte l'euro, l'euro persistera ? Que l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, Chrypre resteront dans cet euro ? Le grand professeur a omis de signaler que plus de 95% ...

le 20/03/2017 à 13:32
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La grece ou chypre avaient eut la possibilite de quitter l euro, ils l ont pas fait hier, pourquoi le feront ils demain ? De meme pourquoi l italie ou l espagne voudraient se suicider economiquement ? Il y a quand meme une raison si jusqu a mainte...

le 20/03/2017 à 17:26
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Si vous aviez lu l'article, vous auriez vu que le grand professeur en parle des 95% de la dette française. indice, ça commence par "Il faut être naïf"

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