Alors que s'ouvre une nouvelle session de pourparlers pour la paix en Syrie à Astana (Kazakhstan), les récents propos d'Emmanuel Macron sur Bachar al-Assad refont surface. Dans une interview accordée fin juin à huit journaux européens, il a quelque peu bousculé l'état actuel de la diplomatie française, qui se positionnait jusqu'à présent sur une ligne politique qui condamne ouvertement le régime du dictateur syrien.
« Je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar al-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime », a déclaré le président français, ajoutant que le véritable ennemi sont les groupes terroristes.
Comment faut-il interpréter cette prise de position à l'égard de la crise syrienne ?
Nous en parlons avec l'historienne et spécialiste de la Syrie, Marie Peltier, le politologue et spécialiste du Moyen-Orient, Ziad Majed, et le reporter international au Figaro, Renaud Girard.
Sujets les + commentés