En mars 2017, la France était encore loin du nombre de personnes qu'elle s'était engagée à recevoir sur son sol. Mais depuis l'élection d'Emmanuel Macron, la question de la crise migratoire semble évoluer. Lors d'une conférence de presse à Bruxelles, le 23 juin dernier, le président français a déclaré :
« Nous devons accueillir des réfugiés, c'est notre devoir et notre honneur ».
Une lueur d'espoir pour les demandeurs d'asile ? Rien n'est moins sûr, si l'on en croit le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui demandait le même jour aux ONG de Calais d'aller « déployer leur savoir-faire ailleurs ». Il promettait également qu'aucun hébergement ne s'ouvrirait à Calais, car « à chaque fois qu'on a construit un centre, il y a eu appel d'air ». Face à l'urgence de la situation et aux déclarations contradictoires, quelle direction le gouvernement va-t-il prendre ?
Nous en parlons avec Claire Rodier, directrice du Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), Maryline Baumard, journaliste au Monde et spécialiste des questions migratoires, et Pierre-Henri Dumont, député-maire LR de Marck (Pas-de-Calais).
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