L'arrivée de Saad Hariri à Paris signe le retour de la diplomatie française au Proche-Orient. En appelant le Premier ministre libanais démissionnaire à quitter Riyad pour le rejoindre à Paris, Emmanuel Macron a réalisé un succès diplomatique. A contrario, le bilan pour la diplomatie saoudienne reste critique et les zones d'ombre autour de la démission de Saad Hariri demeurent. Au Proche-Orient, l'obsession première de l'Arabie saoudite est l'Iran. Dimanche, Mohammed Ben Salman (MBS), le prince saoudien qui pourrait prendre officiellement le pouvoir à Ryad cette semaine, a convoqué un sommet de La Ligue arabe au sujet de l'Iran. Mohammed Ben Salman peut-il révolutionner le Proche-Orient ?
Pour en débattre, nous recevons Fatiha Dazi-Héni, politologue et spécialiste des monarchies de la péninsule arabique, Clément Therme, chercheur à l'Institut International d'Études Stratégiques et Agnès Levallois, maître de conférences à Sciences Po et spécialiste du monde arabe.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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