Peu après midi mercredi 1er mars, François Fillon s'est exprimé sur le devenir de sa candidature à l'élection présidentielle.
"Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen" a-t-il déclaré dès le début de son discours.
Alors que l'ancien Premier ministre avait annulé plus tôt dans la matinée une visite au salon de l'Agriculture, les interrogations quant à un possible renoncement se faisaient plus pressantes. Le suspense fut de courte durée : il maintient sa candidature face à ce qu'il appelle « un assassinat politique ». À l'image de Marine Le Pen, le candidat de la droite et du centre François Fillon est-il de ceux qui pensent que la justice "ne doit pas perturber" la présidentielle ?
Nous en discutons avec le constitutionnaliste Dominique Chagnollaud de Sabouret, la secrétaire générale du Syndicat de la magistrature Laurence Blisson et l'historien et spécialiste de la vie politique française Jean Garrigues.
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