La semaine dernière, Facebook et Google ont annoncé le lancement avec 16 rédactions françaises d'un outil de vérification des infos du web ou « fact checking », soutenu par Facebook. Son nom : Crosscheck. Sa mission : faire la chasse aux fausses informations sur Internet. Car depuis quelques mois, l'heure est à la « post-vérité ». Élu mot de l'année 2016 par l'Oxford Dictionnary qui le définit comme « les circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence pour former l'opinion publique que l'appel à l'émotion et aux croyances personnelles », il a surtout resurgi au moment du Brexit puis de la prise de fonction de Donald Trump. Le milliardaire aurait gagné notamment grâce à la circulation de nombreuses fausses informations sur le web allant dans le sens du discours du candidat républicain. La « post-vérité » aurait-elle pris le dessus sur les médias traditionnels ?
Pour en parler, Michel Wieviorka, sociologue et directeur d'études à l'EHESS, Éric Fassin, sociologue et professeur à l'université Paris 8, et l'historienne Marie Peltier.
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