Philippe Bosc, le coiffeur autodidacte riche devient hôtelier et business angel

Il vient de réinvestir près de la moitié du capital issu de la vente de Viadom, son groupe de coiffure à domicile, dans un ancien relais de chasse : 20 millions d'euros dont le tourisme alsacien a bien besoin.
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Philippe Bosc a vendu son groupe de coiffure Viadom 50 millions d'euros au fonds de Private Equity Atria. Il vient d'en mettre 20 dans un ancien relais de chasse. L'ex coiffeur, devenu homme d'affaires et résident marocain, il est de retour dans l'économie alsacienne. L'hôtel des Violettes, un lieu de villégiature coquet racheté à Jungholtz (Haut-Rhin), a été rénové pour 20 millions d'euros, et sa capacité hôtelière doublée à 65 chambres. L'investissement comprend la construction d'un spa, sur 1 000 mètres carrés, dont la gestion a été confiée à Adriana Karembeu, elle aussi reconvertie au business du bien-être. « Il me reste un million d'euros à investir dans ce complexe hôtelier. Je vais aménager une piscine d'eau salée et importer de l'eau de la mer morte », annonce Philippe Bosc. L'hôtel, déjà rentable, mobilise 45 salariés, et affiche un peu plus de 50 % de taux d'occupation. La décoration est l'affaire du patron : Philippe Bosc voyage en Israël, en rapporte des sculptures monumentales qu'il installe à Jungholtz, dans le parc, près de la piscine. L'affiliation prochaine à la marque Relais et Châteaux devrait, espère l'hôtelier converti, augmenter sa fréquentation d'une quinzaine de points.

 Investissements tous azimuts

 Business-angel autodidacte, Philippe Bosc investit tous azimuts : il annonce le développement d'une agence immobilière régionale en ligne, AP Immobilier, doublée d'un bureau d'accueil du public à Colmar. Objectif, plus de 200 contrats par mois, sur le principe de la mise en relation de particulier à particulier. Il projette aussi, en solo, de lancer un fonds national d'investissement immobilier en viager, doté de plusieurs millions d'euros, mais financé par endettement. Les idées fusent, il pense retrouver le succès de son premier grand pari, en 1992, quand il avait décidé de fédérer des coiffeuses indépendantes, en Alsace puis dans toute la France... Dans la région de Marrakech, où il vit la moitié de l'année ( il a investi dans une oliveraie de 200 hectares, Philippe Bosc poursuit l'exploitation de sa villa Arabosc, une maison proche du golf d'Amelkis, rachetée à Jean-Louis Borloo et dans laquelle il a aménagé sept chambres d'hôtes...

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Commentaires 3
à écrit le 15/05/2012 à 7:46
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les gens qui ft des investissements tous azimuts dans des domaines qui ne sont pas les leurs se font en general plumer par des margoulins...

le 26/01/2015 à 16:50
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Les idiots se font plumer ..... Philippe en est encore loin...... de devenir idiot......

le 06/09/2016 à 15:56
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et vous vous faites quoi dans la vie pour critiquer lui je vous signale il est parti de rien

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