Contrôle de soi, relaxation, gestion de la performance : Mensia Technologies peaufine son offre commerciale de solutions, visant en priorité les grands sportifs et le monde de l'entreprise. Développés par cette start-up rennaise créée fin 2012, ces outils d'électro-encéphalographie (EEG) quantitative en temps réel seront commercialisés en 2014. Fondés sur les connaissances de la compréhension du cerveau humain, ils mesurent l'activité cérébrale de personnes équipées d'un casque à électrodes.
Adaptables à la santé en milieu médical, ces dispositifs peuvent aussi soigner l'insomnie ou traiter les troubles attentionnels chez l'enfant. Mensia Tech, qui emploie 9 personnes dont 7 ingénieurs et docteurs, prévoit de générer 80 % de son chiffre d'affaires en 2015 sur le marché du bien-être, aux Etats-Unis notamment.
Sortir Open Vibe du labo
« Cette offre est fondée sur Open Vibe, le logiciel open source de la recherche en interfaces cerveau-ordinateur (ICO), explique Jean-Yves Quentel, PDG et co-fondateur de l'entreprise avec Yann Renard et Anatole Lécuyer. Notre technologie, qui s'apparente à un jeu vidéo 3D, génère déjà du chiffre d'affaires par le biais de ventes à des industriels. Nous accompagnons aussi les fabricants d'appareils EEG (casques) et les laboratoires de recherche en neurosciences. »
Afin de pousser ses solutions vers le marché du bien-être, Mensia Technologies, devrait entrer en partenariat d'ici à fin 2013, avec un fabricant de casques EEG.
Les sportifs : une bonne porte d'entrée
La société cherche aussi des partenaires parmi les structures s'adressant à des groupes visés comme les coachs sportifs ou d'entreprise, et celles du secteur de la relaxation grand public.
Le monde sportif se présente d'ailleurs comme une bonne porte d'entrée, aux Etats-Unis notamment à horizon mi-2014. L'Europe est moins équipée en casques EEG, et la France encore frileuse sur le sujet.
Levée de fonds
Dans le champ médical, Mensia Technologies définit et mesure actuellement des protocoles cliniques non médicamenteux susceptibles d'être proposés à des services hospitaliers à horizon 2016.
Pour financer son développement technologique et commercial, la start-up, issue d'Inria Rennes-Bretagne Atlantique, a levé 300 000€ auprès d'un de ses actionnaires, IT Translation Investissement, un fond d'essaimage associé à l'Inria.
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