Alerte attentat : Paris travaille sur sa propre appli'

La préfecture de police et la capitale française testent depuis plusieurs mois une "solution permettant d'envoyer, en cas d'événement grave, un message d'alerte géo-localisé".
Cette application"complète" le dispositif existant, l'application SAIP déclenchée en cas d'attentat survenant en France et qui a été lancée il y a quelques mois par le ministère de l'Intérieur.

La préfecture de police (PP) et la ville de Paris expérimentent depuis juin 2016 un système d'alerte géo-localisé, en cas d'attentat par exemple, via une application sur les bornes Vélib, a indiqué samedi la préfecture, confirmant une information du Parisien. Ce "prototype" est expérimenté "dans une version test de l'application vélib", bicyclettes en libre service dans la capitale. Il devrait ensuite être généralisé, est-il précisé.

Les attentats survenus en région parisienne le 13 novembre "ont engendré un afflux massif d'appels téléphoniques pour la police parisienne ainsi qu'une très forte utilisation des médias sociaux", dit la PP. Elle s'est donc dotée d'une "solution permettant d'envoyer, en cas d'événement grave, un message d'alerte géo-localisé" - avec indication des comportements à adopter - s'appuyant sur des applications associés déjà installées sur des téléphones mobiles.

L'idée vient d'un hackaton

L'application a été initiée lors d'un "hackaton" (concours d'idées) organisé par la mairie et la PP en janvier 2016 où plusieurs projets de ce type ont été présentés par des internautes ou membres d'associations qui y ont participé, informe la préfecture.

Elle "complète" le dispositif existant, l'application SAIP déclenchée en cas d'attentat survenant en France et qui a été lancée il y a quelques mois par le ministère de l'Intérieur. Une "alerte attentat" apparaît sur les téléphones mobiles via une application nationale spécifique, et donne conseils, attitudes à adopter sur la zone de l'attentat. Gageons que lorsqu'elle sera disponible, l'application de la ville de Paris ne rencontrera pas les mêmes problèmes que celle du ministère de l'Intérieur, qui avait été largement critiquée lors de l'attentat de Nice pour n'avoir envoyé sa première alerte qu'à 1h34, près de 3 heures après le début de l'attaque au camion sur la Promenade des Anglais.

(avec AFP)

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