Deux investissements d'avenir pour les universités de Montpellier

Le gouvernement a dévoilé les projets lauréats "infrastructures en biologie santé" dans le cadre des Investissements d'avenir. Parmi eux, deux projets portés par les universités de Montpellier 1 et 2, dotées respectivement de 3 M€ et de 2 M€.
Un chercheur du laboratoire de robotique LIRMM, qui pilotera le projet Institut de Biologie Computationnelle. Crédit photo : Edouard Hannoteaux

Le gouvernement vient de dévoiler les 20 lauréats de la nouvelle vague d'appels à projets de l'action "Santé et biotechnologies" du programme d'Investissements d'Avenir. Deux projets portés par les universités de Montpellier ont été retenus. Le projet ECELLFRANCE, porté par l'UM1, recevra une dotation de 12,5 M? sur le plan national, dont 3 M? pour le site montpelliérain.

Il s'agit d'une plateforme nationale de recherche dédiée à la thérapie par cellules souches adultes des maladies dégénératives et inflammatoires. Elle coordonnera les recherches et les applications dans des domaines majeurs : neurologiques, cardio-vasculaires, ostéo-articulaires et dermatologiques.

Cinq sites ont été sélectionnés (Montpellier, Toulouse, Paris-Clamart, Grenoble, et l'Etablissement Français du Sang), avec chacun une thématique spécialisée.

"Un projet 100% montpelliérain"

Le site montpelliérain travaillera sur les maladies articulaires et l'immunologie, et sera coordonné par Christian Jorgensen, directeur de l'Unité Médicale de Rercherche "Cellules souches mésenchymateuses, environnement articulaire et immunothérapie de la polyarthrite rhumatoïde", sous tutelle de l'UM1 et de l'INSERM.

Quant à l'UM2, porteur du projet IBC, Institut de Biologie Computationnelle, elle recevra une dotation de 2 M? permettant la consolidation d'un centre de recherche bioinformatique pluridisciplinaire.

"C'est un projet 100 % montpelliérain. Nous souhaitons développer quelque chose au niveau de Montpellier, qui constitue un bon creuset pour la biologie, explique Olivier Gascuel, chercheur au Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM), et responsable scientifique du projet. Faire travailler ensemble dans un même lieu une si large communauté de chercheurs et d'industriels permettra de faire avancer les choses considérablement."

Six personnes recrutées

Le projet a pour objectif de développer de nouvelles méthodes et logiciels pour le traitement des grandes masses de données biologiques, avec des applications dans les domaines de la santé, l'agronomie et l'environnement (culture des plantes avec des variétés plus résistantes, développement de nouveaux médicaments,...). Six personnes devraient être recrutées pour les 5 ans que durera le projet.

Par ailleurs, quatre autres projets nationaux impliquant des équipes de la région ont aussi été sélectionnés suite à cet appel à projets : ANAEES, porté par le CNRS (infrastructure dédiée à la biologie des écosystèmes), E-RECOLNAT, porté par le Muséum National d'Histoire Naturelle, pour l'informatisation dans des bases de données de 350 ans de collections publiques d'histoire naturelle, INGESTEEM, porté par l'INSERM, biobanque de cellules souches pour leur industrialisation à destination de la médecine régénérative, et PHENOME, porté par l'INRA, qui dotera la France d'un système unique de phénotypage des plantes.

Lors de la 1ère vague d'appels à projets du Programme des Investissements d'Avenir, les laboratoires du Languedoc-Roussillon avaient remporté 9 EQUIPEX, 11 LABEX, 7 Instituts CARNOT, 1 Espace et 6 Infrastructures en Biologie Santé.

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