Inutile de demander une interview de Thierry Miremont au service communication de Fram, « il ne fait plus partie de l'entreprise ». L'ex-président du directoire a quitté ses fonctions lundi 31 mars. « Thierry Miremont était là dans le cadre d'une période de transition car la situation difficile de Fram l'exigeait, aujourd'hui sa mission de 'retournement de l'entreprise' est accomplie », explique un porte-parole de l'entreprise.
« Fin de mandat »
Un communiqué de presse précise : « Dans le cadre de la période de transition, les actionnaires avaient confié en 2013 au cabinet Valtus la gouvernance de l'entreprise avec pour objectif principal de remettre Fram sur les 'rails du profit'. Cette mission arrivant par nature à son terme, les actionnaires du Groupe Fram prennent acte de la fin du mandat du cabinet Valtus pour revenir à un mode de gouvernance normalisé et plus en ligne avec les impératifs de gestion à long terme de l'entreprise. »
Une montée en gamme efficace
Durant son mandat, Thierry Miremont a procédé à la montée en gamme de Fram. « Faire moins et mieux », résume le porte-parole de l'entreprise. Une stratégie payante : « Les pertes ont été réduites de moitié en 2013, et le seront encore de moitié en 2014 ». Pour rappel, le Groupe Fram avait rencontré de sérieuses difficultés en 2011 et 2012, suite notamment à la crise économique et aux effets du printemps arabe.
Marie-Laurence Vieuille Féral, membre du directoire, assurera l'intérim en attendant le recrutement d'un nouveau président du directoire, « d'ici quelques jours ou quelques semaines ». Objectif : donner (enfin) à Fram une gouvernance stable.
Par ailleurs, l'ouverture du capital est toujours d'actualité, annonce-t-on dans l'entreprise, sans plus de précisions sur le calendrier.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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