Lemahieu lance la fabrication d'un «slip qui sent bon»

L'entreprise tisse des fibres en coton micro-encapsulées de produits cosmétiques qui se diffusent sur les peaux en contact avec les sous-vêtements. Elle vient de mettre au point un slip dont les fibres en coton sont micro-encapsulés de parfum. Il est vendu en ligne par Le Slip Français.
Après avoir lancé en 2008 une gamme de lingerie de nuit micro-encapsulée de produits amincissants, Lemahieu a enrichi son offre de textiles intelligents, en fibres naturelles, avec des modèles hydratants, rafraichissants, tonifiants ou accélérateurs de bronzage. © DR

Lemahieu est aujourd'hui un des rares confectionneurs de textiles d'habillement qui continue à tout faire en France, depuis la création du produit jusqu'à sa fabrication et son conditionnement en passant par le tissage du fil et sa teinture. Toutes ces opérations se passent à Saint André-Lez-Lille. Une ville située au c?ur d'un territoire qui a vu la plupart de ses usines textiles disparaître.
Comment cette PME familiale de 110 salariés créée en 1947 a-t-elle fait pour ne pas fermer ses portes comme les autres ? Elle se positionne depuis des années sur des marchés de niche et ne cesse d'innover. La dernière innovation en date est celle d'un slip dont les fibres en coton sont micro-encapsulés de parfum. Le « Slip qui sent bon » vendu en ligne par Le Slip Français, la marque à la mode qui fait actuellement le buzz sur Internet.
Dès 2008, Lemahieu avait lancé une gamme de lingerie de nuit micro-encapsulée de produits amincissants avec un slogan « mincir en dormant ». Depuis, la PME a largement enrichi cette offre de textiles intelligents avec des modèles hydratants, rafraichissants, tonifiants et accélérateurs de bronzage.

« Le changement de slip, c'est maintenant »

« Nos concurrents se contentent de textiles amincissants et les proposent seulement en fibres synthétiques. Notre lingerie est en fibres naturelles. Les techniques de greffage de microcapsules sur du coton ou du lin ne sont pas les mêmes », explique Edith Lemahieu qui co-dirige l'entreprise avec son mari Olivier Diers. Aujourd'hui, la PME réalise plus de 5 % de son chiffre d'affaires (7 millions d'euros en 2012) avec ses sous-vêtements micro-encapsulés. Avec « le Slip qui sent bon », ce pourcentage ne grimpera pas en flèche. Lemahieu pense en fabriquer entre 40 000 et 100 000 sur l'année. Mais travailler avec la marque qui s'est fait connaître en détournant en 2012 les slogans de la campagne présidentielle, comme « Le changement de slip, c'est maintenant », lui donne un bon coup de pub. C'est pourquoi Edith Lemahieu espère avoir eu le nez creux d'entamer une collaboration avec Guillaume Gibault, le fondateur culotté de « Le Slip Français ».

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Commentaires 2
à écrit le 14/07/2013 à 19:57
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Je crois qu'il va y avoir du laisser aller côté hygiène .

à écrit le 10/07/2013 à 23:19
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On est donc tombés si bas ??? C'est la crise...vos slips qui sentent bon ne supporteront pas la concurrence des slips kangourous traditionnels fabriqués en France. J'ai les mêmes à la maison. Sur les marchés , près de l'église , tous les samedis , 1...

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