API Restauration s'impose par la créativité

Numéro 4 en France derrière trois grandes multinationales, le challenger API Restauration s'appuie sur ses racines d'artisan, l'amour de son métier et sa capacité à rester ancré sur le territoire.

P as question qu'en Alsace ses clients mangent les mêmes repas qu'en Bretagne. Chez API Restauration, on est antiglobalisation.

« Nous refusons de massifier les achats sous prétexte d'économie. Chacune de nos quarante agences régionales est autonome dans le choix de ses fournisseurs. Elle les sélectionne en fonction des particularités de son territoire », affirme Damien Debosque, PDG d'API Restauration.

Dès que les effectifs d'une agence dépassent les 200 salariés, elle est coupée en deux pour éviter de perdre la proximité avec les clients. Le groupe sert 550 000 personnes par jour. Plus de 80% des repas sont réalisés sur le lieu de restauration par des salariés d'API Restauration détachés sur place dans les entreprises, les écoles, les maisons de retraite ou les hôpitaux.

L'ETI ouvre régulièrement de nouvelles agences en vue de mailler le territoire national. Elle a une filiale en Belgique. Il y un an, le rachat d'Aubergine & Zucchini à Bonn lui a ouvert le marché allemand. API Restauration emploie une soixantaine de diététiciennes.

Un bureau d'étude de 15 personnes, Créapi, conçoit de nouveaux environnements, architectures et concepts culinaires comme récemment des kiosques de cafétéria haut de gamme en milieu professionnel. En 2009, la société a fait l'acquisition d'Envie de Saison, un nouveau concept de sandwicheries pour les urbains.

« Mais pour rester créatif tout en continuant à offrir un service de proximité, le groupe, même s'il grossit reste pensé comme une fédération de PME dont les responsables ont une réelle marge de manœuvre dans la manière de gérer leur unité », explique Damien Debosque.

Le PDG dirige avec sa sœur Béatrice Lefebvre l'entreprise créée par leur père en 1956. Il n'a pas peur de déléguer ses pouvoirs. Cette confiance en ses collaborateurs, il en fait même un modèle d'entreprise basé sur la promotion interne. Pour lui, « avoir un bon climat social est primordial quand on exerce une activité de service. Si la motivation des équipes n'existe pas, les clients le ressentent ». Au risque d'aller frapper à une autre porte.

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Commentaire 1
à écrit le 14/10/2014 à 23:19
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Cantine de mon entreprise. Au secours, changez de métier.

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