Europe Technologies se muscle pour capter les marchés à l'export

Le groupe Europe Technologies s'est structuré et diversifié pour accompagner son évolution vers le monde des ETI.

Patrick Cheppe a du flair. Spécialisée dans l'Ingénierie, l'innovation, les technologies et services dans les secteurs de la mécanique, les matériaux composites, les ultrasons, la robotique pour des domaines aussi variés que l'aéronautique, l'énergie, la naval, la défense, l'agroalimentaire, l'automobile, le médical, Europe Technologies est née d'une idée simple, brevetée, qui lui a permis de décoller.

« On a mis au point un procédé pour mesurer la contrainte résiduelle du métal. L'équivalent de la tension artérielle... Un truc que l'on ne mesurait pas jusque-là », explique Patrick Cheppe.

C'était au début des années 1990 avec la création de Sonat, une PME, spécialisée dans le traitement de surfaces.

« Ensuite, j'ai racheté des boîtes de mécanique (Mecarec, Pelletier, Sovecop...), mis au point des processus pour faire les premières bécanes fiables », ajoute-t-il.

En 2004, le groupe compte une centaine d'employés. Patrick Cheppe a du flair et une conviction : les matériaux ne seront pas toujours métalliques. Il se diversifie vers le composite en créant AIC, et coinvente un concept de labos de recherches et de tests des composites. L'ingénierie composite est en marche. Le prototypage des pièces passe en série. En 2010, Europe technologies crée la filiale américaine Empowering Technologies pour se rapprocher des marchés.

« Il ne nous manquait plus que la robotique », ajoute-t-il.

C'est chose faite depuis juillet dernier avec le rachat de Gebé2 Productique, en Vendée.

Avec cette acquisition, Europe Technologies (sept filiales) passe la barre des 250 salariés.

« Un simple effet de taille, dit-il. Une marche pour l'administration française et européenne, qui ne veut pas dire grand-chose pour nous, si ce n'est la fin des aides accordées aux PME. Alors, on a anticipé. En nous structurant autour du manuel qualité. Quand on atteint 200 personnes, c'est un impératif si l'on veut conserver sa rentabilité et sa capacité d'autofinancement. », remarque Patrick Cheppe, Président d'Europe Technologies, basé à Carquefou (44).

« Un cheminement entaché d'une fiscalité complètement folle, de banquiers à l'écoute mais qui ne vivent pas au même rythme que nous, et des conditions sociales compliquées. Je serai serein quand on fera 70 % d'export, contre 35 % aujourd'hui », observe-t-il.

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