Et action !

Pour sa sixième édition, la Journée de la Femme Digitale s’installe à la Maison de la Radio le 17 avril. L'occasion pour sa fondatrice, Delphine Remy-Boutang, de revenir sur cette journée d'actions pour un monde meilleur.
(Crédits : DR)

Encourager les femmes à oser, innover, entreprendre ... telle est l'ADN de La  Journée de la Femme Digitale depuis sa première édition en 2013 à Paris. L'évènement a grandi - de 300 participants rue de Valois puis 2 éditions au Palais Brongniart en 2014 et 2015 et une édition aux Folies Bergères, à la dernière aux Docks avec plus de 10 000 participants en 2017 - mais l'enjeu demeure : augmenter la représentation des femmes dans le numérique et dans les métiers qui sont au cœur de l'économie de demain. Cette 6ème édition arrive à un moment ou  l'envie d'entreprendre en France atteint son plus haut niveau historique. L'entrepreneur est devenu aujourd'hui créateur d'avenir dans la conscience collective. La start-up nation, terme au cœur des débats politiques et sociétaux, est avant tout un appel à l'innovation et à la créativité.

Il y a aujourd'hui 13 millions de Français, soit 20% de la population, qui sont éloignés de l'informatique et d'Internet. Il faut créer une société numérique inclusive, ou tout ce que nous construisons ne servira à rien.

Résolument tournée vers le futur, la Journée de la Femme Digitale valorise avec bienveillance la synergie des talents et la prise d'initiatives de femmes et d'hommes d'aujourd'hui. Prendre des initiatives, car c'est par des actions concrètes que nous construirons un monde meilleur, un monde plus juste, plus créatif et plus innovant.  Au-delà d'être un moment fort d'inspiration, la Journée de la Femme Digitale  se veut être un laboratoire d'idées, d'expérimentations, d'innovations permettant d'apporter des solutions concrètes et faire augmenter le nombre de femmes dans le secteur du numérique, qui à date ne bouge pas.

En 2016, une des actions concrètes a été la création du JFD Club, premier club de networking féminin en Europe, suite à un constat : plus de 76% des répondantes à notre étude exclusive, réalisée en partenariat avec Capgemini Consulting et La French Tech, estimaient que le réseautage/ le networking constituait une véritable opportunité pour percer dans le digital. Les deux-tiers d'entres elles considéraient d'ailleurs que la « rencontre » était le premier moteur d'un changement de carrière. C'est ce que permet la JFD, à travers divers espaces de networking : encourager les rencontres et les moments d'échange qui peuvent être moteurs dans un parcours professionnel; échanges que le JFD Club invite à poursuivre tout au long de l'année par sa programmation mensuelle.

Sous la thématique « For A Better World, le temps de l'action », cette 6ème édition de la Journée de la Femme Digitale, poursuivra cet engagement en invitant chaque partenaire, chaque intervenant et chaque participant à choisir son verbe d'action, décrivant sa propre manière de s'engager à construire un monde meilleur grâce aux nouvelles technologies.  La thématique de l'intelligence artificielle, un thème important de cette édition et une formidable opportunité de réinventer notre société, et de faire de l'IA une opportunité pour tous. Des convictions que nous avions partagées à l'Assemblée Nationale lors de notre audition pour la Mission Villani « IA for Humanity ». C'est également le sens de l'action que je mène au sein du Conseil Nationale du Numérique de la Région Ile de France. La création de la Fondation Margaret qui aura, dans la continuité du prix #lesMargaret, pour mission de redonner la place aux femmes dans le secteur du numérique. A travers des leviers d'action, la fondation mènera avec persévérance et détermination des projets concrets.

Depuis 2013, les mentalités ont évolué : nous le constatons chaque année à la Journée de la Femme Digitale. Lors de la première édition, à peine 10% des répondantes à notre étude exprimaient l'envie de créer une entreprise. Peu avaient conscience qu'elles pouvaient, elles aussi, créer et innover. Aujourd'hui, plus de 50% des répondantes salariées manifestent la volonté de créer leur entreprise à moyen-long terme ; parallèlement, la notion « d'intrapreneuriat » commence à faire parler d'elle. Alors oui, les mentalités changent, mais les chiffres ne suivent pas encore, d'où ce besoin, plus que jamais, de passer à l'action !

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Commentaire 1
à écrit le 17/04/2018 à 10:18
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Une femme "digitale" c'est comme un écran tactile il faut la toucher avec les doigts ? Pas facile à suivre la novlangue...

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