Sur la planète high-tech, on n'a pas oublié en 2013 les nombreuses réussites : l'application Vine lancée en début d'année est devenue populaire très rapidement, les revenus publicitaires sur les mobiles ont explosé cette année et Candy Crush est apparu comme le jeu viral sur Facebook. Mais on a aussi relevé des produits qui ont fait pschitt, ceux qui même à grand renfort de dépenses marketing n'ont pas eu les résultats escomptés.

Aussi certaines entreprises ont même vu dans leur nouveau produit une révolution numérique alors qu'il n'étaient que de simples gadgets. Retour en ce début d'année sur les flops des sorties high-tech de 2013.

Twitter Music 

Après avoir fait l'acquisition de l'application We are hunted, Twitter lançait ce service qui s'annonçait prometteur. Mais force est de constater que depuis sa mise en ligne, cette plate forme de classements d'artistes et de morceaux de musique selon leur popularité n'a pas fait parler beaucoup d'elle. Un lancement en grande pompe qui s'est essoufflé rapidement. La rumeur a même circulé en octobre que le service pourrait être fermé. Pourquoi Twitter Music n'a pas pris son envol ? Certains mettent en avant la durée trop courte des extraits pour la découverte de nouveaux morceaux ou artistes.  

Facebook Home 

Nul doute que Mark Zuckerberg a porté beaucoup d'espoir dans cette interface à télécharger qui prenait le contrôle du smartphone. En effet, le créateur du réseau social cherche toujours à monétiser son service gratuit. Il a vu dans cette application plaçant le réseau social et ses amis au premier plan et même au cœur du téléphone, presque à la manière d'un système d'exploitation, un moyen d'augmenter l'audience, en incitant plus encore les membres à fréquenter Facebook, mais aussi d'afficher des publicités sur l'écran d'accueil. Cette surcouche compatible avec Android n'a pas trouvé son public. En cause, par exemple, le sentiment que l'application prend trop de place et relègue les autres services au second plan ainsi que sa dimension intrusive. Pas de panique chez Facebook, la version 2 vient d'être présentée. 

Microsoft Surface RT

"La tablette Surface de Microsoft est officiellement un flop" titrait le site spécialisé Boy Genius Report. C'est un fait, cette tablette qui veut concurrencer l'iPad d'Apple, a coûté très cher à Microsoft qui a dû passer une charge de dépréciation de 900 millions de dollars cet été pour cause d'invendus. En cause : le prix élevé de l'appareil lors de sa date de sortie, 489 euros. La firme a fini alors par le brader. 

BlackBerry Z10

La commande de 10.000 BlackBerry du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën ne suffira pas. La firme canadienne BlackBerry est à la peine avec une perte de 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre. Et les ventes en berne du Z10, sorti tardivement, n'y sont pas pour rien. Celles-ci n'ont pas atteint les objectifs visés, a révélé le constructeur à l'automne. Le groupe a misé sur ce smartphone afin de conquérir un large public mais selon plusieurs analystes son prix trop élevé et les faiblesses de sa batterie ont eu raison de ses ambitions. 

Le Chromebook 

Si ces appareils Chromebook fonctionnant sous le système d'exploitation Google Chrome commencent à convaincre les consommateurs, d'aucuns se demandent si cette offre s'installera durablement sur le marché. On peut d'ores et déjà mettre en évidence que  cet ordinateur trouve un public très spécifique et localisé, d'après l'indicateur PC Tracker d'IDC relayé par ZDnet. Au troisième trimestre 2013, 87% des Chromebooks ont été livrés aux Etats-Unis.

Samsung Galaxy Gear

Difficile à prendre en main, une compatibilité limitée, un jour seulement d'autonomie, une montre surdimensionnée. Le groupe sud-coréen a reçu une pluie de critiques contre sa montre connectée, perçue comme un prototype inachevé. D'après une note interne révélée par Geek.com, le géant américain de la vente en ligne Best Buy a évoqué un taux de retour anormalement élevé de 30 % du produit de Samsung. À noter que le prix d'environ 250 euros de cette montre compatible avec certains smartphones de la même marque a pu en décourager plus d'un, malgré de nombreuses promotions de fin d'année. 

IPhone 5c

Annoncer l'échec de ce smartphone d'Apple serait aller vite en besogne car la firme de Cupertino n'a pas livré les chiffres exacts de ses ventes. Il demeure pourtant que les deux assembleurs chinois du terminal, Pegatron Technology et Foxcon auraient réduit de 20 à 33% leur production si l'on en croit ZDnet et que des opérateurs, y compris français, avaient évoqué un démarrage très poussif du modèle coloré milieu de gamme d'Apple à 599 euros tout de même (hors subvention). Le nouveau modèle iPhone 5s en revanche semble avoir réalisé un carton.