Netflix sur la ligne de départ pour une arrivée remarquée en France

Il va bientôt mettre les pieds dans le PAF. Le service de vidéo en ligne américain fait déjà parler de lui avec l'annonce de son plan de bataille. Pour une arrivée remarquée à l'automne 2014, il peaufine son offre.
Netflix, dont le prix mensuel sera fixé à moins de 10 euros et variable en fonction des supports, devra proposer des productions françaises.

Le site de streaming payant agite l'audiovisuel. Avec ses six nouveaux lancements (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Suisse et Luxembourg), Netflix sera présent dans 47 pays, contre 41 actuellement. Il compte déjà plus de 48 millions d'abonnés, dont 36 aux États-Unis et 12 à l'international.

Un site qui ne s'acquittera pas de l'impôt en France

Netflix veut développer sa part d'abonnés à l'international, actuellement de 25% et prévue à 80% à terme. Son siège européen étant basé à Amsterdam, il ne devrait pas payer d'impôt en France, ni même la TVA, puisque les produits numériques vendus par un commerçant étranger sont imposés dans le pays du vendeur.

Netflix ne proposera en France que des films de plus de 36 mois, comme le prévoit la chronologie des médias, ainsi que les séries ou émissions dont il a acquis les droits. Par exemple la série "House of Cards", produite pour Netflix mais dont les droits ont été vendus à Canal+ pour la France, ne seront pas disponibles sur Netflix pour les Français.

Les contenus disponibles sur le service de vidéo en ligne devraient, comme dans les autres pays où il est présent, comporter 80% de production américaine et 20% de production locale ou régionale, et la quantité de contenus disponibles doublera au bout d'un an. Certains droits seront négociés par pays, d'autres au niveau européen.

Un service via l'ADSL ou le câble

Netflix, dont le prix mensuel sera fixé à moins de 10 euros et variable en fonction des supports, proposera des productions françaises, dont une série originale en préparation se déroulant à Marseille.

Côté distribution, l'entreprise américaine souhaite plutôt que son offre française passe par une box ADSL ou câble, car sinon ses clients devront acheter une nouvelle box ou connecter une smart TV, ce qui n'est pas dans les habitudes des consommateurs. Il poursuit donc ses discussions avec les fournisseurs d'accès internet français, mais ne souhaite pas un accord exclusif avec l'un d'eux.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 20/06/2014 à 14:41
Signaler
Des que c'est disponible je quitte canal + et enfin je ne serai plus gaver de foot.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.