Orange renonce à une éventuelle acquisition de Bouygues Telecom

L'opérateur historique a annoncé mercredi qu'il ne souhaitait pas participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms jugeant que "les conditions que le groupe avait fixées" n'étaient pas réunies "pour y donner suite".
Le premier opérateur français a plusieurs fois affirmé qu'il n'avait pas besoin de s'adosser à un autre opérateur pour survivre à la guerre concurrentielle qui anime le marché des télécoms, tout en répétant qu'il préférait un retour à trois opérateurs.

Orange dit non à Bouygues. L'opérateur historique a annoncé mercredi qu'il renonçait à participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et donc qu'il ne souhaitait pas acquérir son concurrent Bouygues Telecom.

Ce dernier, en difficulté depuis son échec face à Numericable dans le dossier SFR, a successivement ouvert des négociations avec Iliad et Orange en vue d'une éventuelle cession de ses actifs, mais celles-ci n'ont pas abouti.

Des discussions dans l'impasse

Orange indique dans un communiqué:

"Orange a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd'hui pour y donner suite"

Le directeur général adjoint du groupe, Pierre Louette, avait révélé le 12 juin dernier que les discussions menées avec Bouygues Telecom étaient dans l'impasse, sans préciser si ces dernières pouvaient reprendre ou si elles étaient définitivement closes.

Un retour à trois opérateurs

Le premier opérateur français a plusieurs fois affirmé qu'il n'avait pas besoin de s'adosser à un autre opérateur pour survivre à la guerre concurrentielle qui anime le marché des télécoms, tout en répétant qu'il préférait un retour à trois opérateurs.

La filiale télécoms de Bouygues - en difficulté depuis l'arrivée fracassante de Free en 2012 qui lui a fait perdre 200.000 abonnés - a présenté il y a trois semaines "un projet de transformation profonde" de ses structures et de son positionnement, ainsi qu'une réduction drastique des effectifs (1.516 postes sur 9.000).

>> Mobile: les 10 chocs provoqués par l'arrivée du trublion Free

En début d'année, le groupe a lancé toutes ses forces dans la bataille pour réussir à convaincre Vivendi de lui vendre SFR. Mais Vivendi lui a finalement préféré Numericable (Altice). Bouygues Telecom a également été en négociations pour acheter Virgin Mobile, qui est également tombé cette semaine dans l'escarcelle de Numericable.

Pour aller plus loin:

"Un rachat de Bouygues Telecom par Orange n'a aucune logique industrielle"

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Commentaires 4
à écrit le 02/07/2014 à 11:15
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Quid du Lobby de Bouygxxx...Qui se fait rouler dans le béton par Vivendi et il négocie mal Alstom et il veut vendre son réseau à la con à Free.... comment garder cet homme à la tête de ce groupe important...Il est actionnaire et je pense que ça suff...

à écrit le 02/07/2014 à 10:33
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Je suis client Bouygues Tél et aussi B&You, je précise que je ne fais pa une pub mandatée par l'opérateur dont je vantes les immenses mérites; j'ai quitté ces imbéciles et es....de Orange, et je n'avais pas dut out envie de me retrouver de nouveau ch...

à écrit le 02/07/2014 à 10:19
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... mais il va falloir renvoyer l'ascenseur à l'ami Bouygues qui a bien aidé Montebourg dans l'affaire Alstom, alors Orange l'achètera quand même (et beaucoup plus que ça ne vaut bien sûr)

à écrit le 02/07/2014 à 9:09
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c'est pas incoherent vu qu'une fusion n'a aucun sens ( hormis mettre a l'abri les salaries de ft, alors que celui ci est oblige de diminuer la voilure drastiquement)

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