Accident de Schumacher : GoPro pourrait poursuivre un journaliste français pour "fausses accusations"

Jean-Louis Moncet, journaliste français spécialiste de la F1, avait suggéré le 10 octobre sur Europe 1 que la blessure à la tête de Schumacher aurait été causée par la microcaméra fixée à son casque. Cette affirmation avait été suivie par une chute en Bourse des actions de la société américaine.
Le journaliste de Canal+ a ensuite précisé sur Twitter qu'il s'agissait de sa simple opinion.

GoPro ne voudrait pas laisser tomber l'affaire. L'entreprise américaine productrice de caméras miniatures envisagerait d'agir en justice contre le journaliste français Jean-Louis Moncet, lui imputant une partie de la responsabilité de sa récente chute en Bourse, rapporte mardi 15 octobre le magazine économique américain Forbes, citant une source interne à la société.

D'anciennes rumeurs

Le 10 octobre, sur les ondes d'Europe 1, Jean-Louis Moncet avait affirmé avoir vu "dernièrement" le fils de Schumacher et suggéré que la caméra GoPro portée par le pilote lors de son accident de ski à Méribel le 29 décembre 2013 avait été la véritable cause de sa blessure.

Ce n'est pas "le choc, mais le pilier de la Go Pro qu'il avait sur son casque qui a abîmé son cerveau", avait affirmé le spécialiste de Formule 1.

Le journaliste relayait ainsi des rumeurs déjà rapportées depuis plusieurs mois par la presse. Mais après ces affirmations, le titre de la société, qui a fait son entrée dans le Nasdaq en juin, perdait 11,8% en trois jours, après avoir déjà baissé de 9% depuis le 7 octobre (jour où il avait atteint son niveau record).

>>LIRE: GoPro, nouvelle star du Nasdaq, réussit son grand saut en Bourse

De nombreuses analyses ont imputé cette chute aux affirmations de Moncet, qui ont pu être considérées comme particulièrement crédibles par les acteurs du marché.

>>GoPro, nouvelle star du Nasdaq, réussit son grand saut en Bourse

Divers types d'actions à l'étude

Depuis, le journaliste de Canal+ a précisé sur Twitter qu'il s'agissait de sa simple opinion.

Lui reprochant sa négligence, GoPro le tiendrait toutefois pour responsable des dommages subis par les actionnaires. La société serait notamment en train de "considérer divers types d'actions contre Moncet en France, pays qui n'a pas les mêmes lois protégeant la presse que les Etats-Unis", affirme Forbes.

Le magazine précise avoir sollicité Moncet pour un commentaire, mais que celui-ci n'a pas répondu.

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Commentaires 6
à écrit le 17/10/2014 à 14:25
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Si la caméra a été fixée en faisant un ou deux trous dans le casque, comme cela a été déjà suggéré, alors la responsabilité revient à celui qui a fait le/les trou(s) car il a ainsi fragilisé le casque.

à écrit le 16/10/2014 à 18:28
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Que dit l'analyse technique du casque ? S'il y a un impact ponctuel profond au point d'accrochage de la Go Pro la conclusion est simple :responsable . Journalistes commencez vos investigations !!!

à écrit le 16/10/2014 à 15:44
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Après avoir fait parler de lui, Moncet va finir pour dire "vous m'avez mal compris, c'était pas ça que j'avais dit". On connaît l'histoire….

le 16/10/2014 à 17:04
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Espérons que GoPro ira jusqu'au bout de son action. Si cela pouvait éviter à des journalistes ''spécialistes'' de dire n'importe quoi, ce serair salutaire...

le 16/10/2014 à 18:40
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@Formulette: Ca devient navrant ces commentaires lapidaires de sociétés de gestion de réputation. Si vous devez exister, au moins faites votre boulot de façon talentueuse!

le 19/10/2014 à 8:19
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mais oui, nos excellents journaliste spécialiste. ....de la brosse à reluire tous frais payés! !

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