Déferlement de startups et l'avenir de la santé au centre de LeWeb 14

La onzième édition du grand raout organisé depuis 2004 par Loïc Le Meur s’ouvre ce mardi pour trois jours. Au programme : moins de stars mais plus de place aux startups, « super startups » et aux innovations de demain, notamment dans la santé.
Delphine Cuny
Loïc Le Meur a fondé en 2004 la conférence LeWeb qui accueille chaque année les grandes figures de la Silicon Valley.

Alors que les conférences et festivals sur le même thème se multiplient en Europe, du Web Summit au Slush d'Helsinki, LeWeb est-il toujours le rendez-vous incontournable de la technologie  sur le Vieux continent? Le grand raout organisé par Loïc Le Meur depuis 2004, qui s'ouvre ce mardi 9 décembre pour trois jours aux Docks Saint-Denis, continue d'attirer en masse startups, investisseurs et grands groupes (Nestlé, Schneider, Somfy, Bosch, Lego), ainsi que de nombreuses figures de la Silicon Valley.

Cette onzième édition présente moins de têtes d'affiche, à l'exception de l'inventeur du World Wide Web Tim Berners-Lee. Pas de Sheryl Sandberg (Facebook) mais la directrice des produits du réseau social, Fidji Simo, ni d'Eric Schmidt, le président de Google mais son directeur produits, Bradley Horowitz, et le patron de Google Ventures, Kevin Rose.

Ministres, patrons, VC et grosses startups

Les ministres s'y précipitent toujours : Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, a droit à sa « conversation » sur scène avec Loïc Le Meur jeudi et Axelle Lemaire, la secrétaire d'Etat au numérique, fait partie, jeudi aussi, du jury du concours de startups, aux côtés de Xavier Niel (Free), Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée), Marc Simoncini (Meetic, Jaina) et Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister, ISAI).

Loïc Le Meur a fait revenir beaucoup d'habitués comme Phil Libin, le fondateur et patron d'Evernote, le capital-risqueur français installé dans la Silicon Valley Jeff Clavier de SofTech VC, ou le gourou des médias sociaux, Brian Solis. Cette édition, qui a pour thème « les tendances d'aujourd'hui, les opportunités de demain », fait davantage la part belle aux startups : on en attend plus de 200 de 85 pays dont la californienne Bop.fm (streaming musical) et la britannique Unruly (publicité vidéo). Le champion de roller Taïg Kris viendra non pas faire une démonstration acrobatique mais dévoiler OnOff Telecom sa startup et son appli.

Lire "Quand le champion de roller Taïg Khris se lance dans les applis mobiles"

Mais les vedettes ce sont surtout les « scale-ups », ces entreprises en très forte croissance en train de passer à l'échelle mondiale, les « super startups », de Box à AirBnB, y compris les plus belles pépites françaises telles que BlaBlaCar, Withings, Sigfox ou Parrot, etc. Une session entière est même consacrée aux drones avec la startup de San Francisco Skycatch (dans laquelle Google a investi). Il est vrai que les jeunes pousses françaises se trouvent au centre des principales thématiques de cette conférence, à savoir l'économie collaborative, les objets connectés et la santé. Toute une session est ainsi organisée mercredi sur le « futur de l'esprit » avec des scientifiques spécialistes du cerveau, et une autre sur « la réinvention de la santé », une vraie nouveauté sans doute révélatrice de ces « opportunités de demain. »

> Le programme complet de LeWeb 14

Delphine Cuny

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Commentaires 4
à écrit le 07/12/2014 à 22:55
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Un entrepreneur en France, c'est quelqu'un à qui on attache les mains dan s le dos et à qui on dit "nage" !!! Certains y arrivent, la plupart coule

à écrit le 07/12/2014 à 20:00
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On continue de rêver en France. Avec la fiscalité socialiste faut être fou pour investir en France. Fuyons et fuyez !

le 07/12/2014 à 22:56
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Pas de stocks options, impôt confiscatoire, droit u travail qui transforme chaque dirigeant de start up en délinquant, mépris des administrations (et de leurs fonctionnaire), puis jalousie quand on réussit (ça arrive!!)... Effectivement, FUYEZ ce pay...

le 08/12/2014 à 13:25
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Fuir, c'est lâche et facile... Se battre pour changer les choses aurait plus de panache, et profiterait ainsi à tous... Curieux, je n'entends pas beaucoup ce message. Pourtant certains le mettent en pratique... Denis Payre, par exemple... Mais aussi ...

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