Piratage de Sony : pas "un acte de guerre" selon Obama

Le gouvernement américain envisage toutefois de replacer la Corée du Nord sur sa liste des pays parrainant le terrorisme, a expliqué le président des États-Unis lors d'une interview à CNN.
Le président américain semble vouloir limiter l'ampleur de la riposte promise par Washington à Pyongyang.

Dans l'affaire du piratage de Sony, Barack Obama cherche à calmer le jeu. Ainsi, le président des États-Unis ne considère pas l'intrusion informatique, imputée par le FBI à la Corée du Nord, comme un "acte de guerre". Cette remarque, formulée dans une interview à la chaîne CNN, lundi 22 décembre, semble destinée à limiter l'ampleur de la riposte promise par Washington à Pyongyang, après la cyberattaque ayant visé le studio hollywoodien le 24 novembre dernier.

"Nous y répondrons de manière proportionnée"

"Je crois que c'est un acte de cybervandalisme qui a été très coûteux, très onéreux. Nous le prenons très au sérieux et nous y répondrons de manière proportionnée", a précisé Barack Obama. Le président américain a toutefois ajouté que son gouvernement envisageait de replacer la Corée du Nord sur sa liste des pays parrainant le terrorisme, une liste dont Pyongyang a été retirée il y a six ans.

De son côté, la Corée du Nord dément toute implication dans l'attaque informatique contre Sony Pictures, qui s'apprêtait à sortir "The Interview" une comédie narrant l'aventure de deux journalistes chargés par la CIA d'exécuter le dirigeant Kim Jong-un. Pyongyang a, par ailleurs, juré dimanche de riposter à toute mesure de rétorsion américaine, menaçant le Pentagone et la Maison Blanche.

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Commentaire 1
à écrit le 22/12/2014 à 12:30
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Certes. Avec son énorme puissance financière, la Corée du Nord a été reconnue coupable de donner 10 dollars par mois à Daesh. Tout ça pour en arriver là...

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