Bracelets pour contrôler l'activité physique ou lentilles permettant de monitorer le diabète : les objets connectés pour la santé, qu'ils soient destinés au grand public ou aux malades, sont perçus positivement par les médecins, selon un sondage* publié lundi 19 janvier et réalisé par l'institut Odoxa pour la branche santé d'Orange (qui mise sur les objets connectés) et l'assureur MNH.
Améliorer la prévention
Plus de quatre médecins sur cinq (81%) estiment ainsi que "la santé connectée est une opportunité pour la qualité de soins" et 91% jugent qu'elle est "une opportunité pour améliorer la prévention" des maladies chez les patients. Ils sont même 94% à penser que ces objets contribuent à "l'éducation thérapeutique" de leurs patients pour leur permettre de mieux vivre avec leur maladie et à 93% qu'ils contribuent à la prévention des risques de santé comme l'obésité, le diabète ou l'hypertension.
Les médecins considèrent que ces objets sont avant tout utiles pour ceux qui souffrent de maladies chroniques ou d'affections de longue durée (à 70%) et dans une moindre mesure pour les plus jeunes (37% de réponses positives), pour les personnes âgées fragiles (31%) et pour les "séniors actifs" (22%).
Risque pour le secret médical
Toutefois, environ la moitié des médecins pensent que ces objets constituent une menace pour le secret médical et un tiers jugent que ces objets menacent le libre choix des patients.
De fait, les entreprises ne communiquent que rarement sur l'utilisation faite des données récoltés par leurs objets connectés. Il arrive souvent qu'elles soient revendues afin d'améliorer le ciblage de la publicité en ligne. Le stockage des données pose également le problème de la sécurisation, un domaine dans lequel les objets connectés sont loin d'exceller.
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