Avenir sombre pour Kodak

Eastman Kodak envisage de se mettre sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites dans le cas où il échouerait à vendre ses brevets numériques pour lever des capitaux frais, rapporte le Wall Street Journal. En Bourse, le titre pourrait être exclu de la cote.
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Kodak voit trouble. Si le pionnier de la photographie échoue à vendre ses brevets numériques, il devrait faire appel au "chapter 11", le chapitre de la loi américaine sur les faillites, selon des informations du Wall Street Journal.

Citant des sources non identifiées, le quotidien indique que le groupe est en discussions avec des prêteurs potentiels susceptibles d'assurer un financement d'un milliard de dollars; de façon à le maintenir à flot pendant la procédure de faillite.

En novembre, le groupe avait prévenu que ses difficultés financières pourraient le conduire à mettre la clef sous la porte en 2012, ses besoins de financement s'élevant 500 millions de dollars de nouveaux financements. Pour l'heure, il s'est refusé à tout commentaire mais d'après le quotidien économique, la mise sous protection du chapitre 11 pourrait intervenir dès le mois de janvier ou au début de février.

En perte depuis 2007, Kodak, fondé en 1881, paie le prix d'un virage manqué vers le numérique.Il compte actuellement 19.000 personnes.

L'action menacée d'être expulsée de la cote

Ces informations ont provoqué la chute de plus de 28% de l'action Eastman Kodak à Wall Street mercredi, le titre ayant terminé la séance à 0,47 dollar. Sur l'ensemble de l'année, la valeur de l'action a ainsi fondu de 80%. En 1997, l'action de la société valait encore quelque 90 dollars.

Face à l'effondrement de son cours, l'opérateur New York Stock Exchange (Nyse) a informé le groupe qu'il ne respectait plus les normes imposées aux groupes cotés à Wall Street, notification préalable à son expulsion de la bourse new-yorkaise. En effet, le cours de l'action Kodak est resté sous le seuil d'un dollar pendant trente séances boursières consécutives. "Selon les règles du Nyse, la société dispose de six mois après réception de la notification pour respecter de nouveau les règles imposant un prix minimum", avait expliqué le groupe basé dans le nord de l'Etat de New York dans un communiqué.

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Commentaire 1
à écrit le 05/01/2012 à 10:30
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Y'a pas photo, ils ne sont pas au mieux !

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