WannaCry : la cyberattaque mondiale attribuée à la Corée du Nord par la NSA

Le virus a affecté 300.000 ordinateurs dans 150 pays en l'espace de quelques jours. Son but aurait été de rapporter des revenus au régime communiste de Pyongyang, selon l'agence gouvernementale américaine. Des accusations "ridicules" pour la Corée du Nord.
Le régime communiste de Kim Jung-Un aurait soutenu des pirates pour réaliser la cyberattaque mondiale WannaCry en mai dernier.

La Corée du Nord aux manœuvres de WannaCry ? C'est l'avis de l'agence américaine d'interception des communications (National Security Agency, NSA). La dictature nord-coréenne aurait soutenu la cyberattaque mondiale réalisée en mai dernier, touchant 300.000 ordinateurs dans 150 pays. Parmi eux, les systèmes informatiques d'hôpitaux britanniques, du constructeur automobile Renault, ou encore la société américaine de livraison de colis Fedex. Objectif : dégager des revenus pour le régime de Pyongyang, selon un rapport de la NSA distribué en interne et révélé par le Washington Post mercredi.

WannaCry est un logiciel de rançon qui combine les fonctions d'un logiciel malveillant et de ver informatique. Une première. Celui-ci a permis de verrouiller les fichiers des utilisateurs piratés, et d'exiger une rançon de 300 dollars (275 euros) pour récupérer ses données, sous peine de les voir supprimées sous sept jours en l'absence de paiement. La rançon a été demandée en bitcoin, une monnaie virtuelle censée préserver l'anonymat de ses propriétaires. Les pirates auraient ainsi récoltés l'équivalent de 140.000 dollars, toujours selon le Washington Post.

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Une accusation "ridicule" pour la Corée du Nord

La NSA a tracé le logiciel en remontant jusqu'à des adresses IP localisées en Chine... mais "utilisées historiquement par la RGB", l'agence des services secrets nord-coréens. Dans la foulée de la cyberattaque, l'implication de la Corée du Nord a été évoquée par Neel Nehta, informaticien chez Google. Ce dernier a mis en ligne des codes informatiques montrant certaines similarités entre le virus WannaCry, et une autre série de piratages attribués au régime communiste. Une expertise confirmée par des rapports de Symantec et Kaspersky Lab, entreprises de cybersécurité et éditeurs d'anti-virus.

L'ambassadeur adjoint de Corée du Nord auprès des Nations unies avait déclaré le 19 mai qu'il était "ridicule" de lier son pays au virus informatique WannaCry, rapportait Reuters : "Chaque fois que quelque chose d'étrange se produit, de façon stéréotypée, les Etats-Unis et les forces hostiles donnent le coup d'envoi d'une bruyante campagne anti-RPDC (République populaire démocratique de Corée)."

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Commentaires 3
à écrit le 17/06/2017 à 4:16
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Grosse grosse grosse blague. La Coree du Nord a hacke 300.000 ordinateur pour voler 140.000dollars. DU n'importe quoi cette info

à écrit le 15/06/2017 à 22:55
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@ BONSOIR ! Tien ce n'est plus les russes qui espionnent nos amis? américains mais la Corée du Nord ! curieux non !Mais les américains eux n'espionnent personne ... sauf la FRANCE remarquez pour ce qu'il y a à espionner !

à écrit le 15/06/2017 à 17:19
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"Chaque fois que quelque chose d'étrange se produit, de façon stéréotypée, les Etats-Unis et les forces hostiles donnent le coup d'envoi d'une bruyante campagne anti-RPDC" C'est vrai et pire que ça tandis que l'on adore se moquer de l'économie no...

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