Cœur artificiel : Carmat peut reprendre ses essais, la Bourse applaudit

Après la mort du patient greffé du cœur artificiel en mars 2014, Carmat s'était vu signifier une suspension de recrutement de malade pour tester sa prothèse cardiaque. Les autorités de santé viennent de lever cette interdiction.
Alain Carpentier va pouvoir reprendre ses essais sur des personnes en insuffisance cardiaque terminale (Reuters)

Bonne nouvelle pour la société Carmat. Depuis mercredi, le développeur et concepteur du projet de coeur artificiel va pouvoir reprendre ses essais.

"Le comité de protection des personnes, le comité de sécurité ainsi que les autorités réglementaires ont émis un avis favorable à la reprise du recrutement des trois patients suivants de l'essai de faisabilité" a déclaré Carmat dans un communiqué.

Test suspendu après la mort d'un patient 

La société du professeur Alain Carpentier était suspendue de tout recrutement de nouveau patient depuis mars 2014 et le décès de Claude Dany, premier patient greffé du coeur artificiel, victime d'un problème électronique de la prothèse. L'appareil biomédical avait tenu 75 jours.

Pour rappel, la prothèse, fondée sur des bases scientifiques "solides", vise, selon Carmat, "une fonctionnalité et une durabilité exemplaires".

"Elle mime totalement un coeur humain normal avec deux ventricules qui mobilisent le sang comme le ferait le muscle cardiaque, avec des capteurs qui permettent d'accélérer le coeur, de décélérer, d'augmenter le débit, de diminuer le débit. Le malade dort, ça diminue. Il monte les escaliers, ça accélère, donc ça n'a rien à voir avec une pompe mécanique", avait expliqué en septembre Philippe Pouletty, le cofondateur du groupe.

Réaction favorable de la Bourse

Conséquence de l'annonce de Carmat sur la reprise des essais, le titre de l'entreprise, cotée en Bourse, s'envole ce jeudi matin à la bourse de Paris avec une progression de 19%, dans un marché en repli de 0,52%.

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