Drones : Paris va autoriser les vols sur deux lieux un dimanche par mois

<p>Alors que les drones ont pris d'assaut les Champs-Elysées dimanche dans une grande volière pour le premier festival de drones organisé par la ville de Paris qui se voulait spectaculaire mais aussi très pédagogique, la mairie de Paris a annoncé dimanche l'ouverture de deux sites où seront autorisés un dimanche par mois les vols de drones de loisirs. L'hippodrome de Longchamp inaugurera une première session le 18 septembre, qui sera suivie le 16 octobre d'une autre au parc de La Villette. Ces sessions encadrées seront accessibles sur inscription préalable pour un coût de 5 euros.</p><p>La mairie étudie aussi la possibilité d'ouvrir d'autres lieux à cette pratique qui devient de plus en plus populaire. "Beaucoup d'amateurs ont des drones et ne savent pas où les faire voler", a reconnu la maire de Paris Anne Hidalgo en ouvrant le Paris Drones Festival.</p><blockquote><p>"Nous croyons à cette innovation, Paris est une ville qui invente le futur", a-t-elle déclaré pour expliquer l'assouplissement des règles visant à permettre la pratique du drone, malgré le contexte de l'Etat d'urgence.</p></blockquote><p>Alors que 300.000 engins ont été vendus l'an dernier en France, un chiffre qui a triplé en un an, les règles en vigueur, et notamment l'interdiction de faire voler un drone "au-dessus de l'espace public en agglomération", rendaient jusqu'ici cette pratique légalement impossible à Paris. "Beaucoup d'amateurs ont des drones et ne savent pas où les faire voler", a reconnu la maire de Paris Anne Hidalgo en ouvrant le festival.</p><h2>Favoriser l'innovation</h2><p>Paris veut favoriser l'innovation dans un secteur économique qui pèse jusqu'à 5.000 emplois tout en faisant de la pédagogie pour rappeler les règles drastiques qui régissent cette pratique. C'est "très positif". "Les gens vont arrêter de faire n'importe quoi avec les drones qu'ils achètent, ils vont pouvoir être encadrés", estime Dunkan Bossian.</p><p>Le "Paris Drone Festival" a aussi permis de voir dimanche après-midi des démonstrations et des stands dédiés à ces engins volants commandés à distance, utilisés à des fins utilitaires et de loisirs, pour la surveillance, la prévention, la photo aérienne, etc.</p><p>La Poste a fait voler devant le public son DPDgroup drone, un drone de 3,7 kilos à six rotors, capable de transporter trois kilos sur vingt kilomètres, conçu avec la start-up Atechsys.&nbsp;Mais le président de la jeune pousse Moustafa Kasbari souligne qu'il ne faut pas s'attendre à ce que La Poste livre demain ses colissimos avec son drone rouge. Il s'agit plutôt d'un engin à réserver "aux zones très isolées, aux situations de crises", explique-t-il.</p><p>La SNCF dispose aussi d'un stand pour montrer qu'elle utilise déjà des drones pour faire notamment le diagnostic de plateformes ferroviaires sans avoir besoin d'arrêter les trains.&nbsp;Etat d'urgence oblige, la Préfecture de police met l'accent sur la pédagogie, en rappelant entre autres qu'il est interdit de survoler des individus et que l'on ne doit pas utiliser des drones à proximité des aéroports ou de nuit.</p><p>(Avec l'AFP)</p>
Les meilleurs moments du Paris Drone Festival 2016.

Alors que les drones ont pris d'assaut les Champs-Elysées dimanche dans une grande volière pour le premier festival de drones organisé par la ville de Paris qui se voulait spectaculaire mais aussi très pédagogique, la mairie de Paris a annoncé dimanche l'ouverture de deux sites où seront autorisés un dimanche par mois les vols de drones de loisirs. L'hippodrome de Longchamp inaugurera une première session le 18 septembre, qui sera suivie le 16 octobre d'une autre au parc de La Villette. Ces sessions encadrées seront accessibles sur inscription préalable pour un coût de 5 euros.

La mairie étudie aussi la possibilité d'ouvrir d'autres lieux à cette pratique qui devient de plus en plus populaire. "Beaucoup d'amateurs ont des drones et ne savent pas où les faire voler", a reconnu la maire de Paris Anne Hidalgo en ouvrant le Paris Drones Festival.

"Nous croyons à cette innovation, Paris est une ville qui invente le futur", a-t-elle déclaré pour expliquer l'assouplissement des règles visant à permettre la pratique du drone, malgré le contexte de l'Etat d'urgence.

Alors que 300.000 engins ont été vendus l'an dernier en France, un chiffre qui a triplé en un an, les règles en vigueur, et notamment l'interdiction de faire voler un drone "au-dessus de l'espace public en agglomération", rendaient jusqu'ici cette pratique légalement impossible à Paris. "Beaucoup d'amateurs ont des drones et ne savent pas où les faire voler", a reconnu la maire de Paris Anne Hidalgo en ouvrant le festival.

Favoriser l'innovation

Paris veut favoriser l'innovation dans un secteur économique qui pèse jusqu'à 5.000 emplois tout en faisant de la pédagogie pour rappeler les règles drastiques qui régissent cette pratique. C'est "très positif". "Les gens vont arrêter de faire n'importe quoi avec les drones qu'ils achètent, ils vont pouvoir être encadrés", estime Dunkan Bossian.

Le "Paris Drone Festival" a aussi permis de voir dimanche après-midi des démonstrations et des stands dédiés à ces engins volants commandés à distance, utilisés à des fins utilitaires et de loisirs, pour la surveillance, la prévention, la photo aérienne, etc.

La Poste a fait voler devant le public son DPDgroup drone, un drone de 3,7 kilos à six rotors, capable de transporter trois kilos sur vingt kilomètres, conçu avec la start-up Atechsys. Mais le président de la jeune pousse Moustafa Kasbari souligne qu'il ne faut pas s'attendre à ce que La Poste livre demain ses colissimos avec son drone rouge. Il s'agit plutôt d'un engin à réserver "aux zones très isolées, aux situations de crises", explique-t-il.

La SNCF dispose aussi d'un stand pour montrer qu'elle utilise déjà des drones pour faire notamment le diagnostic de plateformes ferroviaires sans avoir besoin d'arrêter les trains. Etat d'urgence oblige, la Préfecture de police met l'accent sur la pédagogie, en rappelant entre autres qu'il est interdit de survoler des individus et que l'on ne doit pas utiliser des drones à proximité des aéroports ou de nuit.

(Avec l'AFP)

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 2
à écrit le 05/09/2016 à 9:18
Signaler
"Ces sessions encadrées seront accessibles sur inscription préalable pour un coût de 5 euros." "Paris est une ville qui invente le futur" Hahaha !

à écrit le 05/09/2016 à 8:38
Signaler
Les citoyens descendent dans la rue pour empêcher la destruction du code du travail, les socialistes les méprisent. Les consommateurs descendent dans la rue pour demander des privilèges pour leurs biens de consommations, les socialistes les écoutent ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.