PLTJE 2017 : Nantes et sa région ont choisi leurs champions

Après une journée de pitch devant un jury de professionnels, cinq jeunes entrepreneurs ambitieux ont gagné le droit de défendre les couleurs de la région Ouest pour la grande finale du Prix La Tribune Jeune entrepreneur, qui se tiendra le 7 mars à Paris.
Les nominés de Nantes et de sa région lors de la sélection du Prix La Tribune Jeune Entrepreneur, à Nantes, le 17 janvier 2017.

La cinquième édition du Prix La Tribune - BNP Paribas Jeune Entrepreneur, c'est parti ! Pour dénicher les pépites qui feront l'économie de demain, La Tribune et son jury de professionnels ont fait étape, mardi 17 janvier, à Nantes. Une quinzaine d'entrepreneurs en herbe ou confirmés ont "pitché" leur projet, à la recherche d'une qualification pour représenter la grande région Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Normandie, Centre) lors de la finale nationale, qui se tiendra à Paris le 7 mars. Ils affronteront les gagnants issus des sélections à Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Paris, qui se tiendront dans les dix jours. A la suite de la grande finale, les lauréats seront révélés lors d'une cérémonie au Grand Rex le 28 mars, toujours dans la capitale.

L'originalité et la niaque des candidats et des lauréats a placé l'édition 2017 du PLTJE sous de bons auspices. Le jury se composait de représentants des partenaires de l'événement : en plus de La Tribune, BNP Paribas, EDF Entreprises, AG2R La Mondiale, Audecia étaient aussi présents.

Dans la catégorie Green Business, Nicolas Angeli, le Pdg d'Enerpro, 28 ans, a impressionné le jury. Cette startup nantaise a mis au point une technologie inédite de micro-méthanisation, capable de convertir les déchets des installations de grande taille (usines, exploitations agricoles, restaurants...) en biogaz, directement sur le site de production.

Dans la catégorie Nouveaux services, l'enthousiasme et l'ambition de Bertrand Faivre, 38 ans, le Pdg d'Eventis Locations, ont remporté la mise. L'entrepreneur compte populariser la trottinette électrique comme mode de déplacement privilégié pour les courtes distances dans la « smart city » du XXIè siècle. Eventis commercialise une solution de location de trottinettes électriques en libre-service pour les collectivités locales, les grandes entreprises et les événements (festivals, courses automobiles...), sur le modèle du Vélib ou de l'Autolib. A la fois écologique, économique et pratique, le système va être testé dès le mois de mars par Le Mans.

Dans la catégorie Médias & Culture, Speachme, dirigée par l'entrepreneure Najette Fellache, 37 ans, a séduit le jury grâce à son approche novatrice de la culture en entreprise. Cette plateforme permet de créer et de diffuser des contenus en ligne sous forme de courtes « capsules de savoirs », les Speachs. L'objectif ? Valoriser les compétences et l'expérience des collaborateurs dans l'entreprise, et les transmettre de manière ludique et non-envahissante, car ces capsules ne durent que 10 minutes au maximum et prennent des formes variées, dont la vidéo et des quizz. Tesla, Amazon, Nissan, Valéo ou encore Blablacar sont déjà clients.

Dans la catégorie Santé, Matthieu Mallédant, 39 ans, s'est distingué avec Telecom Santé. Dans un secteur encore peu digitalisé, l'entrepreneur commercialise une tablette tactile aux établissements de santé, destinée à améliorer le confort des malades tout en facilitant le travail des médecins et infirmiers. Fixée avec un bras articulé dans la chambre, la tablette permet aux patients de communiquer avec leurs proches et d'avoir accès à de nombreux divertissements. Elle se transforme aussi, grâce à un logiciel évolutif, en outil pour le personnel de santé, qui y trouve l'accès au suivi médical et peut l'utiliser pour diffuser des messages de prévention ou d'informations. La startup a levé 4 millions d'euros en 2016 et compte s'internationaliser.

Enfin, dans la catégorie Start, où concourraient des startups de moins d'un an d'existence, le jury a tranché en faveur de Goulwen Lorcy, 33 ans, le cofondateur de Mapui Labs. Spécialisée elle aussi dans la santé, la startup répond au problème de la gestion des médicaments arrivant à péremption, qui représentent un gaspillage qui s'élève à près de 50 millions d'euros tous les ans pour les pharmacies hospitalières. La startup commercialise une plateforme collaborative pour permettre aux hôpitaux d'améliorer, de sécuriser et d'optimiser l'échange de médicaments entre établissements, notamment les plus coûteux comme les anticancéreux. Elle permet aussi de mieux gérer les ruptures d'approvisionnement.

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