Intelligence artificielle : l'Europe est-elle condamnée à rester un nain ?

Voiture autonome, aide au diagnostic médical, gestion de capitaux... Les avancées en matière d'intelligence artificielle (IA) promettent de bouleverser nos sociétés. Chirurgien, entrepreneur et spécialiste du transhumanisme, Laurent Alexandre (actionnaire de La Tribune), cofondateur du site Doctissimo, revient sur cette révolution avec Ludovic Le Moan, le fondateur de Sigfox, pionnier français de l'Internet des objets (IoT).

LA TRIBUNE - Tous les secteurs économiques sont impactés par l'IA et l'Internet des objets (IoT). Ceux qui ne se lancent pas dans cette course vont-ils disparaître, comme Kodak qui, en son temps, a raté la révolution numérique ?

LAURENT ALEXANDRE - Comme pour Kodak ou même Nokia [qui a sombré en ratant l'arrivée du smartphone, ndlr], les sociétés qui ne prendront pas ce virage seront confrontées à une lente dévitalisation. Ces acteurs vont décliner tout doucement. Il y aura un départ progressif des clients, de la valeur ajoutée, des meilleurs cadres... BNP Paribas va crever s'il rate le passage de l'intelligence artificielle. Pareil pour Peugeot s'il loupe la voiture autonome. Mais ces chutes se feront sur vingt ans, pas en six mois.

LUDOVIC LE MOAN - Je pense aussi qu'il n'y aura pas de brisure immédiate. Mais si la décroissance n'est pas brutale, elle a un côté inéluctable une fois qu'elle est enclenchée. Quoi qu'il en soit, je pense que la montée en puissance de l'IA et de l'IoT va permettre à des acteurs naissants de petite taille de reprendre le leadership sur de grands groupes actuels, voire de les asphyxier.

Par leur taille, les grands industriels historiques ont notamment du mal à prendre des décisions rapidement et donc à se renouveler.

Aujourd'hui, l'IoT concerne bien plus le « B to B » que le grand public. Est-ce un frein pour le développement de l'IA ?

L. LM. - L'IA a démarré depuis quelque temps maintenant sur les données sémantiques, qui sont produites par les échanges entre les êtres humains via leurs publications sur Internet. L'IoT va amener une nouvelle source de données qui sera associée à celles dont on dispose déjà. C'est vrai que, pour l'instant, le « B to B » progresse davantage parce que les industriels y voient des gisements de croissance et de bénéfice. Le « B to C » suivra, même si cela pose de nouveaux problèmes. Quid, par exemple, du respect de la vie privée ? Cela dit, je pense que l'enjeu, à terme, est d'aboutir à une grande base de données universelle, où toutes les données seront rassemblées, et pourront être utilisées et croisées par différents types d'acteurs et d'algorithmes. Mais il faudra du temps pour que le monde compte des centaines de milliards d'objets connectés produisant des milliards de milliards de datas.

Le monde de l'IA est aujourd'hui dominé par les Gafa américains (Google, Amazon, Facebook et Apple) et les BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencet et Xiaomi). La faiblesse de la France et de l'Europe dans ce domaine ne risque-t-elle pas d'en faire, à terme, leurs vassaux économiques ?

L. A. - On sait bien que l'IA vit un moment d'apprentissage supervisé. Elle a donc besoin de beaucoup de données annotées par l'homme. Pourquoi ? Parce que l'IA, contrairement à un bébé, est incapable de reconnaître un dinosaure quand elle en a vu trois à la télé. La phase actuelle d'IA repose sur le deep learning [s'appuyant sur des réseaux de neurones artificiels], ce qui nécessite d'énormes bases de données. C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, ceux qui n'ont pas beaucoup de données sont de facto des nains numériques. Ils n'existent pas. Cela dit, est-ce que la phase actuelle va durer longtemps ? Va-t-on basculer en 2025 ou en 2035 dans un univers d'apprentissage non supervisé, où les crapauds numériques que nous sommes en Europe auront une deuxième chance ? C'est une question à laquelle on ne peut pas répondre aujourd'hui. Mais dans la phase actuelle d'IA, l'Europe n'a pas sa chance. Elle n'a pas de grandes plateformes, elle n'a pas de Gafa, elle n'a pas de BATX. D'autant que les règlements européens limitent la constitution de grandes bases de données. En clair, si la phase actuelle d'apprentissage supervisé par des montagnes de données se prolongeait, l'Europe deviendrait un continent sous-développé par son inexistence en matière d'IA.

Il y a cependant des dimensions sur lesquelles nous ne sommes pas mauvais. Ce que fait Sigfox dans l'Internet des objets est extrêmement intéressant. Le fait de récolter plein de données avec des petits capteurs pas chers va être un axe essentiel dans le développement futur de l'IA. Le problème, c'est que la Commission européenne y est insensible et semble n'y voir aucun intérêt. Pourtant, il ne faut jamais oublier qu'une donnée qui n'a, a priori, pas d'intérêt pour un être humain peut en avoir beaucoup pour l'IA. Le sujet est polémique et compliqué.

Récemment, un article de [l'hebdomadaire britannique] The Economist expliquait qu'une IA était notamment capable, à partir de simples photos, de deviner si une personne était homosexuelle ou hétérosexuelle. C'est un sujet très sensible, qui montre d'ailleurs que le problème de respect de la vie privée ne peut pas être réglé. Si on peut contrôler la télésurveillance, on ne peut pas interdire les appareils photo numériques... Cela signifie que ce type d'application ne peut être interdit. C'est très dangereux : au Pakistan et en Égypte, par exemple, être gay, c'est risquer sa vie... Les problèmes liés au respect de la vie privée sont immenses. Ils sont probablement insolubles pour la plupart d'entre eux, car on ne va pas interdire les traces numériques. En outre, si on voulait les réglementer trop sévèrement, ça ne ferait qu'accentuer notre sous-développement technologique qui, contrairement à ce qu'on pense, est aujourd'hui très important dans la phase actuelle de deep learning.

L. LM. - Cela montre que l'être humain est limité. Nos cinq sens ont une certaine sensibilité. Mais les capteurs qui apparaissent autour de nous vont dépasser notre capacité à écouter les sons, les gammes de fréquences, à voir des détails à l'oeil nu. Certaines machines peuvent aujourd'hui reconnaître qu'une fenêtre cachée par un rideau est ouverte non pas en la regardant directement, mais en observant la propagation de la lumière dans la pièce. Bref, les données de l'IoT vont permettre de développer énormément d'applications. Récemment, un groupe allemand nous a sollicités. Ils voulaient connecter les feux tricolores de la ville de Munich à Waze [une application de trafic et de navigation communautaire] pour diminuer la pollution. Pour moi, l'IoT peut permettre à l'Europe de revenir un peu dans la course. Car aujourd'hui, effectivement, sans données, on n'est rien. Voilà pourquoi il est important d'avoir une stratégie européenne sur ce sujet. Il est fondamental que nous retrouvions notre souveraineté numérique. Les données, c'est le sous-marin nucléaire du xxie siècle. Si on n'en a pas, on est foutus.

Quelle pourrait être la stratégie française ou européenne concernant les données ? Le gouvernement d'Emmanuel Macron paraît sensible à cette question. Le mathématicien et député Cédric Villani a d'ailleurs été récemment chargé d'une mission sur l'IA...

L. A. - L'incompréhension de ces enjeux en Europe est critique. Même Vladimir Poutine en est aujourd'hui convaincu. Il y a peu, il a déclaré que le pays qui sera leader en IA dominera le monde. Tout le monde comprend ça, sauf la Commission européenne ! Il est frappant de voir que les élites européennes ne comprennent rien à la loi de Metcalfe. Ils ne comprennent rien au fait que, dans un univers de données, on en a besoin en quantités énormes. La loi de Metcalfe nous explique que la valeur d'un réseau est proportionnelle au carré de son nombre d'utilisateurs. Ça veut dire que ça ne sert à rien d'utiliser un téléphone tout seul, ou d'être tout seul inscrit sur Facebook, mais que, au contraire, plus il y a de monde, plus c'est intéressant. Il en va de même pour l'IA. Or aujourd'hui, en matière d'IA, l'Europe pense qu'il faut donner plus de moyens aux mathématiciens. Le problème n'est pas là. La priorité, c'est d'avoir les plateformes pour disposer de données. Le nerf de la guerre, c'est la volumétrie des datas, et non de mettre plus d'argent sur la formation des spécialistes de l'IA et des mathématiciens. On peut le faire par ailleurs, mais ce n'est pas le facteur-clé.

À ce sujet, il y a un exemple très intéressant. Il y a peu, Google a constaté, sur la base d'une étude, qu'une simple photo du fond de l'oeil pouvait remplacer un bilan cardiovasculaire complet. Or pour arriver ce résultat, Google a eu besoin d'étudier 300.000 malades, tout en soulignant que cet échantillon était un peu juste... Je suis sûr que demain, pour éduquer correctement une IA, nous aurons besoin de cohortes beaucoup plus importantes - 1 million de patients ou plus. Cela montre qu'en matière de recherche médicale, les études réalisées aujourd'hui sur quelques dizaines ou centaines de dossiers de patients par nos professeurs seront bientôt dépassées. Si on n'y prend pas garde et si on ne voit pas ces effets de volumétrie, on va être rayés de la carte en quinze ans. On va avoir plein de bons professeurs, pleins de bons chercheurs, mais les grandes plateformes feront mieux que nos brillants docteurs. Tout comme les Gafa font mieux que nos brillants médaillés Fields.

Concernant le respect de la vie privée, faut-il fixer des limites à l'IA et à l'IoT ? A-t-on besoin d'une régulation et d'un corpus éthique ?

L. A. - Si on commence à réguler en Europe de façon castratrice et sadomasochiste l'IoT, sur lequel on a un petit créneau, là, on va effectivement donner un Reich numérique de mille ans aux Gafa et aux BATX... Avant de réguler, commençons par développer la technologie chez nous. Il faut faire attention. Nous sommes en train de donner un énorme pouvoir aux Gafa et aux BATX, parce que nos régulateurs empêchent l'émergence de plateformes équivalentes en Europe. Ne faisons pas la même connerie avec l'Internet des objets. Cela dit, l'IoT va forcément poser des problèmes éthiques. Et ce d'autant que nos cerveaux en feront partie avec, par exemple, les implants cérébraux sur lesquels planche Elon Musk [le patron de Tesla et de SpaceX].

L. LM. - Je suis totalement d'accord. Le principe de précaution, c'est bien gentil, mais on ne peut pas aller sur le champ de bataille avec des baïonnettes contre des chars... C'est vrai qu'au sein de l'UE, cette volonté de vouloir trop réguler est un gros handicap. Cela réduit le potentiel des boîtes européennes.

L. A. - L'Europe agit de la sorte en toute bonne foi. Et pour cause : à Bruxelles, personne n'a compris la dynamique économique de l'IA. Ils ont toujours un métro de retard. Ils pensent que la priorité, c'est de faire payer des impôts à Apple, Google et Facebook... C'est une bonne chose, mais ce n'est pas la priorité ! L'important, c'est comment faire pour disposer d'une souveraineté numérique permettant d'avoir des plateformes européennes. Ce n'est pas un problème fiscal.

L. LM. - En France, on a la double peine. Car, en plus des difficultés liées au cadre réglementaire, nous sommes confrontés à de grands groupes, comme Orange ou Bouygues Telecom [qui se développent tous les deux dans l'IoT avec une technologie concurrente], qui tentent de nous freiner pour protéger leur business model. Or nous pourrions aussi travailler avec eux pour faire levier et nous développer beaucoup plus vite... Mais le problème, c'est que ces acteurs n'arrivent pas à se projeter. Ils restent assis sur leurs convictions. On retrouve le syndrome Kodak...

Pourquoi, d'après vous, nos élites sont-elles autant à côté de la plaque ?

L. A. - Emmanuel Macron comprend bien les enjeux technologiques. Mais, globalement, ce n'est pas le cas de l'appareil d'État, qui est plutôt technophobe. Il ne faut pas oublier que les élites françaises ont des profils assez juridiques, pas entrepreneuriaux. Alors que dans le gouvernement chinois, on trouve des ingénieurs, des chefs d'entreprise. Certes, c'est moins vrai maintenant que sous François Hollande ou Nicolas Sarkozy. Mais, sur le fond, nos élites, composées d'énarques et de juristes, devraient être plus technophiles pour mieux prendre conscience des réalités technologiques et mieux comprendre le monde à venir. Aujourd'hui, nous n'avons pas les bonnes élites.

L'essor de l'IA constitue-t-il une menace pour notre système économique et social, dans la mesure où de nombreux emplois semblent, à terme, amenés à disparaître ?

L. LM. - Beaucoup affirment que dans cinq ans, 40 % des professions actuelles auront disparu. On rentre dans une ère où, couplée à la robotisation, une IA sera beaucoup plus efficace que l'homme dans certains domaines. Je pense, par exemple, aux comptables ou aux employés de call centers.

Mais il me semble que cette destruction d'emplois va s'accompagner de nouvelles opportunités. Dans la mesure où l'IA va remplacer des activités cognitives, le principal enjeu, à mes yeux, c'est l'éducation. Nous devons revoir notre système éducatif, le modifier profondément, et apprendre à apprendre.

L. A. - À ce sujet, il faut comprendre que le développement de l'IA ne constitue pas une révolution technologique comme les précédentes, puisque c'est la première fois que la machine concurrence le neurone et le cerveau humain. Les métiers simples, d'exécution intellectuelle, sont donc directement menacés. Certes, l'éducation est nécessaire. Mais le problème, c'est qu'elle ne marche pas très bien pour les gens peu doués sur le plan cognitif, qui apprennent beaucoup plus difficilement que les gens intelligents.

Que préconisez-vous ?

L. A. - Il y a deux grandes réponses possibles. La première est de dire qu'on ne réussira pas à former les gens peu doués, et que, en conséquence, on va les mettre au revenu universel. Ou en clair, leur donner du pain et des jeux, comme à Rome. La deuxième solution est d'augmenter le cerveau des gens les moins doués. C'est ce que proposent Elon Musk et tous les partisans de l'augmentation cérébrale. La société va beaucoup hésiter entre ces deux solutions. Pour ma part, je pense qu'abandonner les gens moins doués en leur donnant juste un revenu universel conduirait à une société invivable. C'est plutôt le développement du cerveau, selon moi, qu'il faut rendre universel. Dans les décennies qui viennent, il faudra faire de la neuro-augmentation, tout en améliorant le système éducatif.

Ces derniers mois, nous avons assisté à une controverse entre ceux qui croient, comme Elon Musk, que l'IA est un danger pour l'humanité et qu'il faut la réguler, et d'autres, comme Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, qui n'y voient que des bénéfices. Qu'en pensez-vous ?

L. A. - Dans l'histoire de l'humanité, je ne connais pas de moment où il y a eu un dissensus aussi grand sur une question aussi importante. Récemment, la fondation Edge a réuni les 100 meilleurs spécialistes mondiaux de l'IA dans un recueil remarquable. Et au final, il n'y en a pas deux qui sont d'accord. Est-ce que l'IA va nous dépasser ? Va-t-elle être hostile ? Va-t-elle penser comme nous ? Va-t-elle être un domestique pour l'homme, ou un méchant Terminator qui va nous zigouiller ? Va-t-elle penser différemment ? Va-t-elle prendre le pouvoir ? Le débat est ouvert.

Mais vous avez pourtant dit dans une chronique récente qu'« une authentique IA ne pourrait être qu'agressive ». Avez-vous changé d'avis ?

L. A. - Non. Je dis qu'une IA qui deviendrait forte aurait forcément des pulsions agressives. Sinon elle ne serait pas devenue forte et serait restée un domestique de l'homme. Pour qu'une IA se développe dans le dark Web, il faut qu'il y ait des mécanismes darwiniens qui, d'une façon ou d'une autre, finissent par créer une certaine volonté de vivre. L'IA ne serait pas forcément hostile par nature, mais elle le deviendrait pour éviter qu'on la débranche.

Que pensez-vous de la théorie de la simulation qui veut que nous vivions en fait dans un monde virtuel, et qu'avec le développement de l'IA, l'homme ne sera plus, au final, qu'une machine parmi d'autres ?

L. LM. - Je suis à fond là-dessus. Depuis plusieurs années, on voit apparaître une espèce d'asymptote vers un point de singularité, vers la convergence de l'homme avec la machine. À la différence d'Elon Musk, je pense que le fait que nous vivions dans une grande simulation est une évidence, puisque tout ce que nous construisons amène à ce que l'homme devienne un robot comme les autres. L'IA constitue peut-être, sous ce prisme, un moyen d'accélérer les choses.

Que deviendrait-on dans ce monde-là ?

L. LM. - On ne devient rien parce qu'on n'est rien. On n'existe pas. Et si on n'existe pas, ce qu'on va devenir n'est pas un vrai sujet.

L.A. - Pour ma part, je vais répondre en médecin. Il faut faire attention avec ces thèses « à la mords-moi-le-noeud » de simulation, où l'on n'existe pas. Beaucoup de gens ne vont pas supporter ça. C'est un jeu rigolo pour intellectuels mais, en tant que médecin et neurobiologiste, je vous le dis : c'est dangereux. Si les gens adhèrent à ça, ils vont devenir fous, ils vont partir en vrille. Beaucoup de gens ne peuvent pas supporter psychiatriquement cette vision du monde.

Que pensez-vous de Masayoshi Son, le patron du géant nippon Softbank, qui rachète des entreprises high-tech à coups de milliards de dollars pour préparer son groupe à l'ère de la singularité ?

L. A. - Masayoshi Son a investi 95 milliards de dollars dans un fond pour, dit-il, accélérer la singularité - c'est-à-dire l'émergence d'une IA forte et supérieure à l'homme. En clair, son objectif, c'est de remplacer l'homme par une intelligence artificielle qui le dépasse. Il souhaite que cela arrive rapidement, entre 2030 et 2035. À mes yeux, le projet singulariste constitue un projet masochiste. C'est le projet de gens qui ont honte de leur corps. Je n'adhère pas à cette visionlà - même si je ne dis pas que nous n'irons pas vers une fusion partielle de l'IA et de l'intelligence humaine. Vouloir vraiment supprimer notre corps, nous transformer en cyborgs très vite, nous rendre virtuel, me paraît être une ambition profondément malsaine. C'est un projet nihiliste.

L. LM. - Ici, en fin de compte, c'est l'immortalité qui est recherchée, la mort de la mort. Masayoshi Son s'imagine peut-être, à terme, transférer son cerveau dans le cloud, avoir un corps robotisé qui ne vieillit donc pas et qui est réparable à volonté. De cette façon, il pourrait vivre éternellement. Il y a ici la recherche d'une certaine toutepuissance.

L. A. - Oui, mais si la recherche de la mort de la mort doit conduire à la mort de l'homme, alors il faut renoncer à la mort de la mort.

Propos recueillis par Pierre Manière

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Commentaires 16
à écrit le 25/09/2017 à 14:53
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Si l'intelligence existerai , on le constaterai sur les résultats sur terre et autour de la terre... Bref le seul " machin" qu'ils vont créé c'est " un monstre" pour oppresser plus l'espèce humaine... Matière de destruction il y a pas mieux que les...

à écrit le 25/09/2017 à 10:56
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Dieu existe ! nous l'avons inventé...

à écrit le 24/09/2017 à 18:57
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Il est possible de faire des bases de données en europe. C'est juste qu'il n y a pas les acteurs pour les avoir. aucun réseau social, aucun moteur de recherche n'est européen... est ce politique? sûrement.

à écrit le 24/09/2017 à 18:18
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Les échéances envisagées par les uns et les autres (2030, 2035...) sont irréalistes. De toute façons, j'ai le sentiment que l'IA ,n'atteindra jamais la capacité d'instinct et de sentiments illogiques de l'homme, qui le rendront toujours supérieur....

à écrit le 24/09/2017 à 17:48
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L'UE étant déjà très mal dotée concernant l'intelligence naturelle alors forcément pour l'artificiel va falloir attendre, mais pas de stress non plus, certainement même qu'elle arrivera avant cette première.

à écrit le 24/09/2017 à 17:00
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bien pour une fois on n'a pas des imbeciles pour nous expliquer que tout va bien grace a l'ai.......fichtre, ca serait complique, ca demande des donnees, et plein d'autres choses!!!!!!!!!!! merci, un peu d'honnetete ne nuit pas! pour le reste un pa...

à écrit le 24/09/2017 à 16:16
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Le transhumanisme est le refus de mort par certaines personnes . C'est danger pour la vie humaine sur terre. C'est un peu comme louper la porte d'entrée pour éviter la porte de sortie. Les protagonistes de l'IA sont trop optimistes, les bases univ...

le 24/09/2017 à 21:42
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Pour une mise à jour de vos données : C'est tout frais ! CNRS +Thales à Palaiseau https://www.youtube.com/watch?v=Ndzrf6GUGvI

le 25/09/2017 à 11:22
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CNRS + blabla... Je vous le dis c'est impossible... arrêter avec vos liens bidons faites dans l'argumentation concrète. Même les trous cosmiques ils nous l'ont cachés pendant plus de cinq ans... C'est beaucoup de blabla : ils ont " rien".

le 25/09/2017 à 11:30
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...Créer des synapses électriques... les scientifiques imitent le schéma existant neurologiques du cerveau humain et c'est prématuré d'appeler cela de l'intelligence... Croyez vraiment que l'intelligence se résume à des connections synaptiques ?

le 25/09/2017 à 14:36
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@ citoyen ordinaire Pour ce qui est de votre négation, je pense que si on questionnait un panel de soixantenaires, ceux qui avaient 20 ans en 1977, peut indiqueraient avoir imaginé ou rêvé, à l’époque, que la Physique-Chimie iraient aussi loin 40 an...

le 25/09/2017 à 15:01
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Réponse @ Alain, Évidemment il y a eu du progrès mais moi je regarde pas en arrière, je regarde devant et j'affirme que c'est plus complexe et qu'ils n'arriveront pas à créer l'IA ( la perfection) Ceci n'a rien à avoir avec la religion ou les croya...

le 25/09/2017 à 17:18
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@ citoyen ordinaire Je pense que quasiment tout le monde est convaincu que la perfection est inatteignable, ce jour, donc avec notre niveau de connaissance, de moyens et d’expertise en l’état actuel. Mais on pourrait arriver à une différence si te...

le 25/09/2017 à 20:22
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La recherche c'est une chose ,la course pour la vie une autre. La science a ses limites aussi comme les humains.c'est vrai que il y a plusieurs années , une personne en état végétatif n'aurait pas été stimulé par des électrodes et récupérer un minima...

à écrit le 24/09/2017 à 11:52
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simple rappel : la pierre taillée pour l’homme et pas l'homme pour la pierre taillée. Puis empêcher les Dr Folamour de nuire!

le 25/09/2017 à 14:55
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La ... mdr... il y a matière à innover... un décodeur vite...

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