17 millions de personnes ont utilisé Airbnb cet été, 353 fois plus qu'en 2010

La startup, présente dans plus de 150 pays, n'hésite pas, dans sa communication, à comparer ce nombre avec la population de la Suisse (8,1 millions d'habitants), de la Suède (9,6 millions) ou encore de la Grèce (11 millions).
Laszlo Perelstein
La capitale française attire une part importante de ses visiteurs et propose le plus d'offres du site de locations immobilières (50.000).

En cinq ans, la vague Airbnb a inondé l'industrie touristique et hôtelière. Alors que, à l'été 2010, 47.000 personnes s'étaient logées via la plateforme de mise en relation entre locataires saisonniers et propriétaires, elles étaient 17 millions cet été, soit 353 fois plus, a annoncé Airbnb dans un rapport publié lundi 7 septembre au soir.

Dans sa communication institutionnelle, la startup, présente dans plus de 150 pays, n'hésite pas à comparer ce nombre avec la population de la Suisse (8,1 millions d'habitants), de la Suède (9,6 millions) ou encore de la Grèce (11 millions). Elle souligne par ailleurs que près de 1 million de personnes ont été hébergées pour la seule journée du 8 août, un record en la matière.

Les tourments de l'hôtellerie parisienne

La capitale française attire une part importante de ses visiteurs et propose le plus d'offres du site de locations immobilières (50.000). Un article paru en juin dans le Wall Street Journal soulignait ainsi que le nombre de touristes se logeant chez l'habitant à Paris était passé de 144 pendant l'été 2009 à 517.821 au cours de l'été 2014.

Tirés par la baisse de l'euro et les attentats en Afrique, les chiffres du tourisme parisien se sont inscrits en hausse depuis le début de l'année par rapport à l'année passée. L'afflux de visiteurs ne s'est toutefois pas fait ressentir dans les hôtels, dont le taux d'occupation a diminué. "Certains mettent cela en rapport avec le développement de AirBnB", a reconnu le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme Laurent Fabius le 20 août lors d'une conférence de presse consacrée au bilan de la saison estivale.

     | Lire Les palaces parisiens refusent de se laisser emporter par le tsunami Airbnb

Soignant sa communication, la startup valorisée 25 milliards de dollars a annoncé quelques jours après qu'elle allait collecter dès le 1er octobre la taxe de séjour à Paris (0,83 euros par nuit et par voyageur) pour ses hôtes, suite à la publication d'un décret publié en début du mois lui permettant cette possibilité.

>> Diaporama Eh non, la France n'est pas championne du monde de tourisme !

Laszlo Perelstein

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Commentaires 5
à écrit le 09/09/2015 à 10:11
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Cela va faire autant de chiffre d'affaires et d'impôts qu'Airbnb ne paiera pas en France. J'ai loué par cette plateforme et ma carte bleue a été débité en Irlande !! Plus question de passer par eux.. Ce qu'Airbnb ne verse pas en France en impôts, c'...

à écrit le 08/09/2015 à 21:33
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Et Bedycasa personne n en parle ? Startup française et pour moi beaucoup plus de contacts que airbnb au moins en France

à écrit le 08/09/2015 à 19:07
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Si les prix de l' hôtellerie étaient plus raisonnables dans les grandes capitales du monde, les visiteurs ne se tourneraient pas vers des alternatives... De la marge oui, mais un hold up NON !

le 09/09/2015 à 10:15
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Au lieu de faire des procès d'intention à l'hôtellerie, réfléchissez aux lourds investissements que ces entreprises doivent faire et les nombreuses normes auxquelles ils sont contraints, Airnbnb agit comme un proxénète, fait du cash sur le dos de pro...

à écrit le 08/09/2015 à 15:30
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Quoi qu'on dise, ça profite aussi aux propriétaires qui peuvent maintenant grâce à des sites comme "Frogly" optimiser leurs prix sur Airbnb comme le font les chaînes d'hôtels et les compagnies aériennes. Moi personnellement, ça me redonne pas mal de ...

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