Google : le gendarme américain de la concurrence fourbit ses armes

Le gendarme américain de la concurrence a nommé à la tête de l'enquête sur le moteur de recherche une redoutable avocate, montrant qu'elle serait prête à mener Google devant la justice. En cause : les pratiques concurrentielles de Google dans la publicité en ligne.
Google est aussi sous le coup d'une enquête de la Commission européenne. Copyright Reuters.

Google pourrait avoir à justifier ses pratiques devant la justice. C?est la lecture que l?on peut faire du recrutement effectué par la Federal Trade Commission (FTC). Le régulateur a en effet nommé à la tête de l?investigation sur les pratiques anti-concurrentielles du moteur de recherche sur Internet, la redoutable avocate Beth A. Wilkinson, a révélé le "New York Times". Beth A. Wilkinson fut procureur au sein du département de la justice, et joua notamment un rôle important dans la condamnation de Timothy McVeigh, auteur de l?attentat à la bombe d?Oklahoma City. Pour beaucoup, la FTC montre ainsi qu?elle est prête à mener Google devant la justice, ce qui constituerait le plus gros procès entre le régulateur et la Silicon Valley depuis l?affaire Microsoft il y 14 ans.

L'impartialité des résultats de recherche sur Internet au coeur des interrogations

Les Etats-Unis ont ouvert leur enquête sur Google en juin 2011. Au c?ur des interrogations : l?impartialité du moteur de recherche. Les enquêteurs veulent ainsi savoir si le géant du Net a manipulé les résultats de requêtes pour privilégier ses propres services, au détriment des concurrents. De ce côté-ci de l?Atlantique, Google n?est pas en meilleure posture. Sur la base des premières plaintes déposées par Microsoft et d?autres sociétés (il y en a 14 à ce jour) il y a deux ans, Bruxelles a lancé en novembre 2010 une enquête approfondie sur le comportement de Google dans la publicité en ligne. Très attendu, le verdict de la Commission européenne sur le sujet tarde à être rendu. En attendant, certaines sociétés accusent le géant du Net d?avoir tenté de les couler. A l?image du moteur de shopping français, Twenga, qui a dû licencier une grande partie de ses effectifs l?an passé.
 

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Commentaire 1
à écrit le 27/04/2012 à 15:13
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T'inquiètes on va lui offrir un pont d'or, et elle va se retrouver de l'autre côté. Idem pour les fonctionnaires en question.

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