Facebook fait fuir les investisseurs institutionnels

L'énorme société de gestion Fidélity qui avait acquis pour plus de 200 millions de titres au printemps 2011 a commencé à se désengager du réseau social. Avant elle, d'autres institutionnels avaient allégé leurs positions.
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L?aventure n?aurait pas dû se terminer comme cela. Acquéreur précoce de Facebook, la société de gestion Fidelity s?est aussi très rapidement désengagée du réseau social. Au printemps 2011, croyant avoir le nez creux, deux douzaines de ses fonds achètent l?équivalent de 200 millions de dollars d?actions. Un investissement qui n?aura pas duré longtemps. Peu après l?introduction de Facebook en mai dernier, Fidelity a entamé une opération de retrait. Ainsi, 21 des 24 fonds ont vendu plus de 1,9 million de titres en juin dernier, selon Morningstar. On ne sait pas si la société de gestion a fait des pertes ou a réalisé des gains sur Facebook. Une chose est sûre, le titre, introduit sur les marché à 38 dollars, était déjà à 26.90 dollars le 1er juin. Il cote actuellement autour des 20 dollars, signant là l?une des plus mauvaises opérations boursières de l?année.

Manque de confiance

Le désengagement de Fidelity est symptomatique du manque de confiance des investisseurs pour Facebook. La société de gestion est en effet l?un des plus gros investisseurs institutionnels du marché. Pourtant, elle n?a conservé les actions Facebook que 6 semaines dans le meilleur des cas. En moyenne, les investisseurs institutionnels conservent les titres américains 22 mois en moyenne, selon MorningStar. « Les gestionnaires de Fidelity sont connus pour acheter des actions, voir ce qu?il en est et poser des questions. Dans ce cas, il semble qu?ils aient finalement décidé qu?ils n?aimaient pas ce qu?ils voyaient », analyse, John Bonnanzio, éditeur de Fidelity Insight, interrogé par le Wall Street Journal,.

Fidelity n?est pas le seul investisseur à avoir vendu des titres. Turner Investment Partner, dont la moyenne de détention des titres est de 7 mois, a cédé 28% de ses actions quelques semaines après les avoir achetées. Même chose pour Oppenheimer Funds, qui a vendu en juin 10.000 actions, soit 10% de ce qu?il détenait en portefeuille.

Ces mouvements sont inhabituels. En général, une entreprise fraîchement introduite en Bourse voit les mois qui suivent l?opération les investisseurs institutionnels se renforcer à son capital, tandis que les hedge funds, venus réaliser des profits rapides, se retirent rapidement.

 

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Commentaires 3
à écrit le 02/08/2012 à 19:43
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le tir aux pigeons est toujours d'actualité !il y en a qui sont vraiment des gogos! ............

le 03/08/2012 à 10:22
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ACTION FACEBOOK REBONDIRA ET ON VERRA QUI VA SE MORDRE LES DOIGTS DONC SI VOUS ÊTES DE BON INVESTISSEUR C EST LE MOMENT DE RAMASSER LES TITRES OU IL EST A BAS PRIX

le 03/08/2012 à 15:29
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Inutile de crier, auriez-vous des doutes sur vos propos ? Perso, je préfère me mordre les doigts de n'avoir pas gagné assez, plutôt que d'avoir bu le bouillon. Ce n'est pas parce qu'une action a beaucoup baissé qu'elle va forcément remonter, on conna...

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