Viadeo : le PDG et cofondateur remplacé par un ancien de PayPal

Un mois après l'annonce de son retrait du marché chinois, le réseau social français dédié aux professionnels est à la recherche d'un "nouvel élan managérial".
Dan Serfaty qui a fondé Viadeo en 2004, possède toujours 13% du capital.

Le PDG et cofondateur de Viadeo, Dan Serfaty, a démissionné du réseau social professionnel français en quête d'un nouveau souffle après l'échec de sa tentative d'implantation en Chine. Dans un communiqué publié lundi 18 janvier, le concurrent du géant mondial LinkedIn annonce son remplacement par Renier Lemmens, anciennement à en charge des activités de Paypal en Europe.

Le fiasco chinois

Ce changement à la tête de l'entreprise intervient moins d'un mois après l'officialisation de l'abandon des activités de Viadeo en Chine dans le cadre d'une réorientation de sa stratégie sur le marché français et sur des offres à destination des entreprises.

"Le conseil d'administration et Dan Serfaty ont souhaité pouvoir favoriser un nouvel élan managérial afin de réussir ce nouveau cycle de croissance et de développement pour Viadeo", explique la société dans son communiqué.

Renier Lemmens a été choisi pour son expérience dans le redressement d'entreprises en difficulté. A la tête des activités de Paypal Europe, il a permis une forte hausse du chiffre d'affaires, a précisé un porte-parole.

Dan Serfaty toujours actionnaire de Viadeo

Dan Serfaty, qui a cofondé Viadeo avec Thierry Lunati en 2004, continuera de conseiller le nouveau PDG.

"En tant que fondateur et actionnaire, je souhaite que cette société, qui s'est développée grâce à l'important travail accompli par ses équipes pendant de nombreuses années, puisse se doter des meilleurs atouts pour amorcer cette nouvelle étape de son histoire", déclare Dan Serfaty, cité dans le communiqué.

Dan Serfaty et sa famille sont actionnaires de Viadeo via la société AV3 qui contrôle 13,3% du capital selon le dernier rapport annuel disponible. L'action Viadeo se traite à 1,65 euro en milieu de journée lundi, soit une dégringolade de 90% par rapport à son introduction en Bourse en juillet 2014.

(Avec Reuters)

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Commentaires 2
à écrit le 21/01/2016 à 10:48
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La sanction est à la mesure de l'abus : autisme et mépris de la clientèle, ponctions monstrueuses des dirigeants, stagnation du service...

à écrit le 20/01/2016 à 11:57
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Pour rappel en juillet 2014 "...après avoir levé 24 millions d'euros, notamment auprès de la BPI" comme quoi l'argent public ya pas mieux, il vaut mieux avoir des amis bien placés que des bonnes idées. Les contribuables apprécieront.

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