Réduite à 54 salariés, LCI ne sera plus une chaîne d'information en continu

La chaîne d'information du groupe TF1 privilégiera l'analyse. Elle gardera 54 personnes à LCI, a annoncé son patron Eric Revel, mardi 23 septembre, en direct sur la chaîne.
LCI n'a pas reçu l'aval du CSA pour intégrer le bouquet de chaînes gratuites de la TNT.

Journée cruciale pour LCI. La chaîne d'information lancée il y a 20 ans voyait son avenir en suspens depuis la décision du CSA, fin juillet, de ne pas accorder un canal gratuit sur le réseau TNT. La maison-mère de la chaîne, le groupe TF1, avait menacé de fermer la chaîne avant la fin de l'année si elle essuyait un tel refus.

Ce mardi matin, TF1 a annoncé aux syndicats "un nouveau projet" pour la chaîne d'information LCI. Ainsi, 54 personnes en CDI seront conservées, a annoncé son patron Eric Revel mardi 23 septembre en direct sur la chaîne.

Au total, dans le Groupe TF1, 148 postes seront supprimés, dont 81 à TF1, 58 à LCI et 9 à eTF1, selon un communiqué.

La fin de l'information en continu

"Très clairement, LCI abandonnera le positionnement de nos grandes concurrentes, celui du hard news, pour essayer d'être sur un éditorial beaucoup plus en profondeur sur un ou deux thèmes et peut-être une émission emblématique", a déclaré Eric Revel.

Le Groupe TF1 a également annoncé qu'il allait déposer un recours devant le Conseil d'État contre la décision du CSA de laisser passer LCI en gratuit.

Le Figaro négocie, Le Monde éconduit

Des investisseurs se sont également montrés intéressés par la reprise de la chaîne. Le trio Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, propriétaire du Monde et du Nouvel Observateur, ont ainsi manifesté leur intérêt. Ils ont été éconduits par la direction de TF1.

Celle-ci s'est toutefois montrée plus sensible à l'offre du groupe Le Figaro. L'enjeu pour le groupe de presse est de creuser plus encore l'écart avec Le Monde sur internet en s'armant d'une puissante force de production d'images et de vidéos.

Mis à jour à 13h30

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Commentaires 3
à écrit le 24/09/2014 à 19:16
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Quand l'amour propre d'un patron conduit a ne pas étudier toutes les offres de reprise. Un tel patronat c'est désolant, ça sait frapper à la porte de l'Elysée, de Matignon, du ministère du redressement productif pour acquérir un concurrent tout en o...

à écrit le 23/09/2014 à 18:17
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la possibilite d'emetre en clair hors la loi comme les radio soutenue par le ps de mitterand les temps change ou il n(y a plus de socialiste

à écrit le 23/09/2014 à 14:28
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de toute façon l'info en continu, c'est bien souvent surtout de l'info en boucle !

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