Après Google, Hollywood et les diffuseurs TV dans le viseur de l'UE ?

Les studios hollywoodiens dont la 20th Century Fox ainsi que plusieurs des plus grandes sociétés de télévision à péage de l'UE seraient dans le viseur de la Commission Européenne avec une plainte anti trust concernant des licences de films. Les régulateurs affirment qu’ils usent de pratiques anti-concurrentielles.
L'Union Européenne pourrait envoyer une déclaration de griefs à 5 studios et 5 diffuseurs télé dès le mois prochain.

Après Google, c'est au tour des diffuseurs télé et les studios de cinéma hollywoodiens d'être dans le collimateur de Bruxelles. Comme le rapporte Bloomberg, les régulateurs de l'Union Européenne pourraient envoyer une déclaration de griefs à 5 studios et 5 diffuseurs télé dès le mois prochain, affirment 3 personnes proches du dossier sous couvert d'anonymat.

Une annonce qui ferait suite à une enquête de 2014 concernant les contrats de diffuseurs de l'EU, incluant Sky  PLC et ses filiales allemandes et italiennes, sur la vente de films et de programme TV en dehors de leur marché national.

 Studios et diffuseurs télé impliqués

Les autres studios impliqués sont la Warner Brother (a Time Warner), Sony Pictures,  NBC Universal media (appartient a Comcast Corp) et Paramount Pictures ( a Viacom Inc.). Et ce n'est pas tout puisque Vivendi SA en France et DTS Distribuidora de Television Digital SA en Espagne, pourraient être visés par une plainte de l'UE.

Warner Brothers, Sky, la Commission Européenne à Bruxelles, Telefonica SA, les propriétaire de DTS, et la 21st Century Fox de Rupert Murdoch ont tous refusé de commenter cette information, comme le rapporte Bloomberg.

Si cette déclaration de griefs est confirmée, elle pourrait entraîner plusieurs scénarios : les régulateurs peuvent ordonner aux compagnies de changer leurs pratiques, incluant les termes des contrats, ou leur infliger une amende.

Google dans le viseur de l'Union Européenne

Le marché du numérique, aujourd'hui trusté par les Etats-Unis, est devenu le nouveau cheval de bataille de l'Union Européenne. En avril, Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, a adressé à Google une communication de « griefs » pour pratiques anti-concurrentielles. Google risque une amende pouvant aller jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires, soit près de 6,6 milliards de dollars.

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Commentaires 2
à écrit le 03/06/2015 à 18:36
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L'U.E qui en train de signer le Traité transatlantique dans le dos des peuples, est totalement inféodée aux intérêts U.S mais il faut bien faire croire au bon peuple que ce n'est pas le cas.

le 04/06/2015 à 11:05
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Du grand n'importe quoi dans votre remarque

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