Google veut aider la presse en limitant l'accès gratuit aux articles

Le moteur de recherche va permettre aux éditeurs de presse de choisir le nombre d'articles en accès gratuit, que Google avait fixé à trois par jours auparavant pour que le site soit référencé.
Google va aussi faciliter progressivement le paiement de l'abonnement "en un seul clic" grâce à ses "technologies d'identification et de paiement".

Google essaie de se racheter auprès de la presse. Depuis toujours accusé de piller le contenu des médias, le moteur de recherche va proposer de nouveaux outils aux éditeurs de presse pour les aider à gagner des abonnés, notamment en leur permettant de réduire le nombre d'articles en accès gratuit, a-il- annoncé lundi.

Google va notamment leur permettre de choisir le nombre d'articles en accès gratuit, un "échantillonnage flexible", qui remplace donc le système en place jusqu'ici, qui exigeait des éditeurs, pour les référencer, un minimum de trois articles gratuits par jour avant de diriger le lecteur vers un portail d'abonnement. Désormais, les éditeurs pourront choisir de ne laisser accéder l'internaute à aucun contenu gratuit s'ils le souhaitent, explique encore Google, qui conseille néanmoins à la presse de commencer avec 10 articles gratuits par mois pour attirer les lecteurs.

"Même si les études montrent que les gens sont de plus en plus habitués à payer pour accéder à l'information, le processus, parfois pénible, de souscrire un abonnement peut rebuter. Ce n'est pas bon pour les utilisateurs, ni pour les éditeurs de presse pour lesquels les abonnements sont une source croissante de revenus", écrit le géant technologique lundi sur son blog officiel, ajoutant avoir "discuté avec des éditeurs", comme le New York Times ou le Financial Times, pour régler ces problèmes.

L'abonnement "en un seul clic"

Google va aussi faciliter progressivement le paiement de l'abonnement "en un seul clic" grâce à ses "technologies d'identification et de paiement".

A plus long terme, le groupe californien envisage de mettre ses technologies d'apprentissage des machines - une des facettes de l'intelligence artificielle - au service des éditeurs pour les aider à reconnaître les "abonnés potentiels et présenter la bonne offre au bon public au bon moment".

(avec AFP)

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Commentaires 5
à écrit le 02/10/2017 à 15:29
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Assez probablement, la presse va s'y vautrer. A l'instar de radio france (service public) où, si on veut commenter, on DOIT être inscrit sur un "rézo (zéro ?) sociaux"...

à écrit le 02/10/2017 à 15:23
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Google propose cette solution pour se demarquer des concurrents, il y a toujours l’acces Aux journaux en « papier » 😊

à écrit le 02/10/2017 à 13:15
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Je n'utilise plus Google depuis des lustres (sauf maps pour les vues depuis la "car" sinon fr.mappy va très bien vu de satellite), c'est pas grave. Sur LesEchos, on a droit à 5 articles par mois, c'est géré par le journal. Sur LeFig, il y a des accès...

à écrit le 02/10/2017 à 12:42
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limite l information est une utopie, ? SEUL LES RiCHES SERAIS INFORMER C EST IDIOT ET COnTRE PRODUCTIF? VIS A VIS DE L ARGENT E LA PUB???

à écrit le 02/10/2017 à 12:01
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" et présenter la bonne offre au bon public au bon moment" Et moi qui croyait que le but de l'information c'était informer, quel naïf je fais hein...

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