Placé en redressement judiciaire, le magazine Causette promet de ne pas licencier

Le magazine a accusé un recul de ses ventes de 11% ainsi qu'un déficit de 600.000 euros en 2014.
Lancé en 2009, Causette emploie 30 salariés (ETP), dont une vingtaine de journalistes.

Causette, la revue mensuelle qui se veut "plus féminine du cerveau que du capiton", a été placée en redressement judiciaire  la semaine dernière par le tribunal de commerce de Paris. La direction a confirmé mercredi 29 avril une information de la Correspondance de la presse, indique l'AFP, précisant que la mesure est assortie d'une période d'observation de six mois.

En 2014, le magazine a accusé un recul de ses ventes de 11% ainsi qu'un déficit de 600.000 euros.Grégory Lassus-Debat, gérant de Causette, explique avoir demandé le placement de l'entreprise en redressement judiciaire afin de "de geler les dettes envers les fournisseurs" et affirme qu'"il n'y aura aucun licenciement".

Les ventes de nouveau à la hausse en 2015

Lancé en 2009, Causette emploie 30 salariés (en équivalent temps plein), dont une vingtaine de journalistes. En 2014, deux numéros n'ont pas pu paraître à cause d'un conflit entre plusieurs membres de la rédaction et la direction, ce qui a engendré 400.000 euros environ de manque à gagner, explique la direction du magazine à l'AFP. A la suite de ce conflit interne, "il y a eu six ruptures conventionnelles qu'il a fallu financer (...), ça a représenté presque 200.000 euros en tout", ajoute Grégory Lassus-Debat.

Selon lui, le mensuel a également été victime de "très grosses erreurs comptables", commises par un cabinet extérieur. "On perdait de l'argent sans le savoir", regrette-t-il, précisant que l'entreprise avait jusqu'ici toujours été à l'équilibre.

Les ventes de Causette sont néanmoins reparties à la hausse au premier trimestre 2015, à environ 67.000 exemplaires mensuels, souligne la direction.

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Commentaires 3
à écrit le 30/04/2015 à 9:05
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Prenons fait et cause pour eux :"je suis causette".

à écrit le 29/04/2015 à 19:30
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"Selon lui, le mensuel a également été victime de "très grosses erreurs comptables", commises par un cabinet extérieur" et selon le cabinet extérieur ?

à écrit le 29/04/2015 à 17:51
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un grand classique de l'entreprise!!! quand ca va c'est lie au genie entrepreneurial du chef d'entreprise visionnaire et des technologies mises en jeu et quand ca plante ' c'est la faute de l'expert comptable et du banquier'

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