On dit souvent que « les cordonniers sont les plus mal chaussés ». De façon contre-intuitive, certains métiers de l'industrie des communications souffrent, en France, d'un manque de dialogue entre ses différents acteurs. C'est pour casser cette logique de silos et organiser une plateforme communautaire d'échange que sont nés les « Napoléons », afin, à l'heure de la convergence et de la révolution numérique, de décloisonner et d'accélérer l'innovation dans des secteurs dont les intérêts sont souvent communs.
Lancés l'an dernier par deux complices, anciens d'Euro RSCG (Groupe Havas), Olivier Moulierac et Mondher Abdennadher, « Les Napoléons » organisent, du 13 au 16 janvier, leur troisième rendez-vous. La session d'hiver se passe à Val d'Isère, celle de l'été à Arles. Ce mini « Davos » dédié aux acteurs de la communication, qui précédera d'une semaine le « vrai Davos », le World Economic Forum qui se tient du 20 au 24 janvier dans la station suisse des Grisons, rassemble une communauté de 1.500 professionnels de l'industrie des communications en France, sur un spectre large alliant technologies, Télécoms, médias, producteurs de contenus, mobilité, marketing et publicité, design...
Dans un monde radicalement transformé par la révolution numérique qui a multiplié le nombre des outils et des canaux de communication et d'information, le réseau digital et physique des « Napoléons » -nom choisi en référence à l'audace créatrice incarnée par le personnage historique français le plus connu internationalement- veut inviter à réfléchir « aux nouvelles convergences », telles que les avait imaginé sans doute un peu trop tôt, Jean-Marie Messier chez Vivendi.
Le patron d'Orange parrain de cette édition
Stéphane Richard, le président d'Orange, viendra prononcer le discours d'ouverture de la session de Val d'Isère, en pleine actualité pour son groupe qui est en négociations exclusives avec Bouygues pour racheter Bouygues Télécom et vient de bousculer le monde bancaire en rachetant Groupama Banque. Preuve que la convergence s'accélère.
On est bien face à une révolution des business model et l'imagination est au pouvoir. Deux trophées récompenseront l'homme et la femme la plus innovante de l'année dans cet univers et les sessions réuniront des acteurs de la révolution technologique (Uber, Hyperloop, Twitter, Orange, JC Decaux, Devialet, Deezer, Numa, Paymium), mais aussi le patron de la création du groupe suédois Ikea, le pape de la "start-up nation", l'israélien Yossi Vardi, ou le sociologue allemand Hartmut Rosa, auteur d'un livre (« Accélération : une critique sociale du temps ») bien dans l'esprit du thème central de cette troisième édition des « Napoléons », le temps.
La Tribune est l'un des médias partenaires des Napoléons avec Le Figaro, Stratégies, SoonSoonSoon, L'ADN et le HuffPost. Nous y animerons une session sur le temps de la finance dans la révolution économique en cours orientée autour de la question du sens et de l'impact qu'elle peut avoir, entre spéculations à court terme et investissement à long, voire très long terme.
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Retrouvez ici le site des Napoleons et le programme des Napoleons à Val d'Isère
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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