La cabine téléphonique fait peau neuve

France Télécom teste depuis ce vendredi à Paris une cabine téléphonique nouvelle génération, avec un accès internet. D'autres suivront dans la capitale et dans les grandes villes.

Non, la cabine téléphonique n'est pas morte. Mieux, elle se modernise. Pour cela, France Télécom, en sa qualité d'opérateur historique tenu à une obligation de service public, l'a dotée d'un écran tactile de 17 pouces et de l'accès à Internet. Quant à son look, c'est la société d'affichage JC Decaux qui s'en est chargé.

Les deux groupes et la ville de Paris ont inaugurée cette nouvelle cabine ce vendredi sur les Champs Elysées. Douze autres suivront d'ici quelques jours dans des lieux touristiques ou commerçants de la capitale. D'autres grande villes devraient également en être ultérieurement équipées.

"On se rend compte que les gens qui utilisent des cabines aujourd'hui ont pour 99% d'entre elles des mobiles", a expliqué à l'AFP Delphine Ernotte, directrice exécutive d'Orange France. Mais ils ont recours aux cabines quand la batterie de leur téléphone est vide ou que leur forfait est épuisé, poursuit-elle.

Les coûts de communication téléphonique seront les mêmes qu'avec les anciennes cabines (49 centimes d'euros pour 3 minutes en local et national, 99 centimes d'euros vers les mobiles). En revanche, plus de pièces. Elles sont désormais remplacées par des cartes téléphoniques. D'ici quelques mois, le paiement par carte bleue sera également possible.

Concernant Internet, les Parisiens et les touristes pourront surfer gratuitement pendant six mois sur une quinzaine de sites offrant des informations pratiques (localiser un restaurant, une borne Vélib'...). Puis ensuite, l'accès, élargi à d'autres sites internet, deviendra payant mais France Télécom n'en n'a pas encore fourni ni les tarifs ni les modalités.

L'enjeu est important pour l'opérateur dont l'autorisation d'occupation du domaine public qui le lie à Paris depuis l'après-guerre arrive en effet à terme en 2013 avec le risque donc de perdre son monopole.  Dans quelques mois, s'ouvre la bataille pour remporter le marché parisien des 5.300 postes téléphoniques publics avec dans un premier temps un appel à projet pour le mobilier urbain de communication suivi du lancement d'un appel d'offres ouvert à la concurrence. Dans toute la France, France Télécom en détient encore 145.000.

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